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L' USS Cole menace la stabilité du Liban et de la région

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  • L' USS Cole menace la stabilité du Liban et de la région

    'Lenvoi du navire de guerre américain USS Cole au large des côtes libanaises constitue une menace pour la stabilité régionale, déclare un député du Hezbollah, dénonçant une intimidation militaire.

    "L'initiative américaine menace la stabilité du Liban et de la région et vise à provoquer des tensions", a affirmé Hassan Fadlallah à Reuters.

    "Nous ne cédons pas aux menaces et à l'intimidation militaire exercée par les Etats-Unis pour imposer leur hégémonie sur le Liban", a ajouté l'élu du mouvement chiite pro-iranien soutenu par la Syrie.

    Le gouvernement américain a fait savoir que cette mesure avait été prise pour contribuer à la stabilité régionale pendant une période potentiellement critique pour le Liban.

    La persistance des désaccords entre la majorité pro-occidentale et l'opposition pro-syrienne emmenée par le Hezbollah sur la composition d'un futur gouvernement d'union a entraîné lundi un 15e report de l'élection du chef de l'Etat.

    Le vote de la Chambre des députés qui devait consacrer le choix du chef de l'armée, le général Michel Souleïman, pour succéder au pro-syrien Emile Lahoud, dont le mandat a expiré le 23 novembre, était prévu mardi. Il est désormais programmé le 11 mars.

    La crise, que Washington impute à la Syrie, menace de dégénérer en affrontements entre communautés chiite et sunnite et empoisonne les relations entre les voisins du Liban à l'approche du prochain sommet de la Ligue arabe, prévu les 29 et 30 mars à Damas.

    "L'AVENTURE DE 82"


    Le soutien manifeste des Etats-Unis à la majorité démontre que l'opposition est bel et bien engagée dans un bras de fer avec l'administration Bush, a poursuivi Fadlallah.

    "L'Amérique répète l'aventure de 1982", titre par ailleurs le quotidien pro-Hezbollah Al Akhbar, évoquant le déploiement de l'US Army au Liban après l'invasion israélienne.

    Des marines avaient alors pris position à Beyrouth, tandis que des bâtiments américains mouillaient devant la côte en signe de soutien au gouvernement libanais qui négociait avec les autorités israéliennes.

    Le corps expéditionnaire américain avait fini par battre en retraite à la suite d'une série d'attentats suicides commis par des activistes pro-iraniens. Sous la pression de Damas et de ses alliés libanais, Beyrouth a alors été contraint de dénoncer l'accord conclu avec l'Etat juif.

    Selon un représentant du département de la Défense, l'USS Cole qui a quitté Malte mardi se tiendra loin derrière la ligne d'horizon et ne sera pas visible de la côte.

    Il y a deux semaines, un attentat commis en plein coeur de Damas a coûté la vie à Imad Moughnieh, chef de la sécurité du Hezbollah pendant la guerre civile.

    Jurant de venger sa mort, Hassan Nasrallah, chef de file du mouvement chiite, l'a imputée aux services secrets israéliens. L'Etat juif s'est réjoui de sa mort, mais nie toute implication.

    Agé de 45 ans, Moughnieh était considéré comme l'instigateur d'une série de coups de main sanglants et spectaculaires, dont les attentats à la bombe contre l'ambassade des Etats-Unis, le QG des forces américaines et la caserne française du Drakkar à Beyrouth en 1986, qui avaient fait plus de 350 morts.

    Par Reuters
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