Par les "routes" sinueuses de l’Atlas, au carrefour du Grand et du Moyen Atlas, se nichent des trésors insoupçonnés du Maroc. Ces routes (de piste, vraiment très dangereuses) quotidiennement arpentées par des chauffeurs braves (comme le jeune Said Maadi ou Abderrahmane Ben Mouhou) qui à bord de leurs « taxi brousse » affrontent le danger sans ciller. C’est leur quotidien à eux, leur gagne pain, comme leur femmes qui portent avec résignation la « Taguat » (amas de bois ou d’herbes vraiment très lourd).
C’est là où se trouve le cœur du Maroc.
Là on découvre des écoles « pas comme les autres » qui ne disposent même pas de conditions minimums de quoi que se soit. On rencontre des femmes qui portent les Taguat sur leur dos alors que les hommes utilisent leurs ânes dociles pour la même besogne. On apprend par les « pilleurs » de bois que « le droit n’arrive pas ici ».
Là-bas c’est le cœur du Maroc oublié.
Las bas, les habitants de Ait Abdi (perchés à quelques kilomètres de Zaouiat Ahansal) ne trouvent même pas de quoi manger. La neige a bloqué les routes déjà naturellement difficiles d’accès. Le froid glacial tue petits et grands et les autorités tardent à venir. Dans un taxi brousse, un habitant du voisinage se moquait gentiment du chauffeur d’une chaîne de télévision coincé sur sa route vers Ait AAdi. Ne vient pas à ait Aadi qui veut, l’Atlas a ses mystères que les officiels sont loin de connaître...
Tout compte fait, le Maroc d’en bas n’est pas aussi différent de celui d’en haut. Les hommes sont les mêmes, les femmes portent toujours les « Taguat ». Néanmoins, ceux qui ont enfin trouvé le confort des villes ont oublié d’où ils viennent. Les deux Maroc pourtant si semblables au fond, s’ignorent complètement.
fevrier 2008
C’est là où se trouve le cœur du Maroc.
Là on découvre des écoles « pas comme les autres » qui ne disposent même pas de conditions minimums de quoi que se soit. On rencontre des femmes qui portent les Taguat sur leur dos alors que les hommes utilisent leurs ânes dociles pour la même besogne. On apprend par les « pilleurs » de bois que « le droit n’arrive pas ici ».
Là-bas c’est le cœur du Maroc oublié.
Las bas, les habitants de Ait Abdi (perchés à quelques kilomètres de Zaouiat Ahansal) ne trouvent même pas de quoi manger. La neige a bloqué les routes déjà naturellement difficiles d’accès. Le froid glacial tue petits et grands et les autorités tardent à venir. Dans un taxi brousse, un habitant du voisinage se moquait gentiment du chauffeur d’une chaîne de télévision coincé sur sa route vers Ait AAdi. Ne vient pas à ait Aadi qui veut, l’Atlas a ses mystères que les officiels sont loin de connaître...
Tout compte fait, le Maroc d’en bas n’est pas aussi différent de celui d’en haut. Les hommes sont les mêmes, les femmes portent toujours les « Taguat ». Néanmoins, ceux qui ont enfin trouvé le confort des villes ont oublié d’où ils viennent. Les deux Maroc pourtant si semblables au fond, s’ignorent complètement.
fevrier 2008
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