L’éditorialiste du Corriere della Sera, qui se présente comme un simple citoyen, ne fait pas dans la nuance. La longue lettre que signe aujourd’hui en une Magdi Allam dans les colonnes du quotidien italien, au lendemain de sa conversion à la foi catholique avec six autres personnes, est une charge sévère contre l’islam. Auparavant de confession musulmane, Magdi Allam, 56 ans, écrit: «J’ai dû prendre acte que, au delà […] du phénomène des extrémistes et du terrorisme islamique au niveau mondial, la racine du mal est inhérente à l’islam, qui est physiologiquement violent et historiquement conflictuel.»
Connu pour ses prises de positions polémiques, Magdi Allam, qui s’est longtemps défini comme «musulman modéré», rappelle que ses points de vue lui ont valu des menaces de mort en Italie et à l’étranger le conduisant à vivre sous escorte depuis cinq ans.
Dans cette longue lettre adressée au directeur du Corriere, il raconte qu’au cours des années son «esprit s’est affranchi de l’obscurantisme d’une idéologie qui légitime le mensonge et la dissimulation, la mort violente qui conduit à l’homicide et au suicide, la soumission aveugle à la tyrannie, me permettant d’adhérer à l’authentique religion de la Vérité, de la Vie et de la Liberté». Il estime qu’en acceptant de le baptiser publiquement, le pape «a lancé un message explicite et révolutionnaire à une Eglise qui jusqu’à présent a été trop prudente dans la conversion des musulmans», en «s’abstenant de faire du prosélytisme dans les pays à majorité islamique», «par peur de ne pas pouvoir protéger les convertis face à leur condamnation à mort pour apostasie».
Les principaux théologiens musulmans, précise l'AFP, considèrent que l’islam interdit aux musulmans de changer de religion, ce qui est passible de mort dans certains pays.
Le journaliste, qui a choisi pour prénom de baptême Cristiano (Christian), est aussi le directeur-adjoint du Corriere. Il précise dans sa lettre qu’il écrit en tant que simple citoyen. Vu sa position dans le journal, la longueur de l’article et le jour choisi pour publier cet article, c’est pour le moins discutable.
- Le Monde
Note : Magdi Allam, qui est âgé de 55 ans, est vice-directeur du Corriere della Sera. L'un des intellectuels les plus connus de la Péninsule, il est un critique virulent de l'extrémisme islamique et un farouche défenseur d'Israël. Il est protégé par une escorte policière en raison des menaces qu'il a reçues.
Allam avait défendu le discours du pape en 2006 à Regensburg, en Allemagne, que de nombreux musulmans avaient perçu comme dépeignant l'islam comme une foi violente.
Sa conversion au christianisme était un secret bien gardé et le Vatican ne l'a révélée que moins d'une heure avant le début de la veillée, dans un communiqué.
Connu pour ses prises de positions polémiques, Magdi Allam, qui s’est longtemps défini comme «musulman modéré», rappelle que ses points de vue lui ont valu des menaces de mort en Italie et à l’étranger le conduisant à vivre sous escorte depuis cinq ans.
Dans cette longue lettre adressée au directeur du Corriere, il raconte qu’au cours des années son «esprit s’est affranchi de l’obscurantisme d’une idéologie qui légitime le mensonge et la dissimulation, la mort violente qui conduit à l’homicide et au suicide, la soumission aveugle à la tyrannie, me permettant d’adhérer à l’authentique religion de la Vérité, de la Vie et de la Liberté». Il estime qu’en acceptant de le baptiser publiquement, le pape «a lancé un message explicite et révolutionnaire à une Eglise qui jusqu’à présent a été trop prudente dans la conversion des musulmans», en «s’abstenant de faire du prosélytisme dans les pays à majorité islamique», «par peur de ne pas pouvoir protéger les convertis face à leur condamnation à mort pour apostasie».
Les principaux théologiens musulmans, précise l'AFP, considèrent que l’islam interdit aux musulmans de changer de religion, ce qui est passible de mort dans certains pays.
Le journaliste, qui a choisi pour prénom de baptême Cristiano (Christian), est aussi le directeur-adjoint du Corriere. Il précise dans sa lettre qu’il écrit en tant que simple citoyen. Vu sa position dans le journal, la longueur de l’article et le jour choisi pour publier cet article, c’est pour le moins discutable.
- Le Monde
Note : Magdi Allam, qui est âgé de 55 ans, est vice-directeur du Corriere della Sera. L'un des intellectuels les plus connus de la Péninsule, il est un critique virulent de l'extrémisme islamique et un farouche défenseur d'Israël. Il est protégé par une escorte policière en raison des menaces qu'il a reçues.
Allam avait défendu le discours du pape en 2006 à Regensburg, en Allemagne, que de nombreux musulmans avaient perçu comme dépeignant l'islam comme une foi violente.
Sa conversion au christianisme était un secret bien gardé et le Vatican ne l'a révélée que moins d'une heure avant le début de la veillée, dans un communiqué.
Commentaire