Les fascistes français considèrent aussi que le 18 mars (1962) est un jour de deuil. Est-ce un pur hasard? A l'inverse, pour nous Algériens, il s'agit d'un jour de liesse.
- Depuis ce jeudi matin, les rues de Figuig sont pratiquement vides, en ce jour de grève générale où les habitants protestent contre les déplacements des agriculteurs et héritiers marocains des terres d’El Arja. L’armée algérienne avait donné un délai jusqu’au 18 mars pour que les propriétaires quittent la zone.
Ce jeudi 18 mars, l’ultimatum posé par l’armée algérienne aux propriétaires et héritiers marocains pour quitter l'oasis d'El Arja, au nord-est de Figuig, est arrivé à expiration, sans intervention des autorités marocaines. A Figuig, où des marches et des manifestations se sont organisées quotidiennement, les rues ce matin étaient pratiquement vides et tous les commerces sont fermés. «Toutes les activités sont gelées dans la ville pour exprimer la protestation et la colère des habitants», a indiqué l’acteur associatif Mohamed Ammari à Yabiladi. Cependant, les entrées de la ville connaissent une forte présence de la police marocaine.
Aujourd’hui a ainsi été décrété «jour de deuil» à partir duquel les propriétaires privés sont désormais empêchés de se rendre sur leurs parcelles, riches de palmiers dattiers mais également source centrale de matières premières pour la construction et le bâtiment à Figuig. Pour l’acteur associatif local, intéressé par l’histoire de la région, Abdeljabbar Jebbari il s’agit d’«un revers dangereux où Figuig est une nouvelle fois amputée de ses terres et où le Maroc est dépossédé d’une partie de son territoire, après qu’il en a été dépossédée à plusieurs reprises par le passé et dans la même zone».
(...)
Ce jeudi, il indique que «toute la population de Figuig de mobilisera à travers une marche par milliers, femmes, hommes et enfants, car il s’agit d’une question nationale». Selon lui, «la grève générale a déjà commencé avant le 18 mars et plusieurs activités et secteurs économiques ont été immobilisés dans la ville».
Ya...bi (extraits)
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- Depuis ce jeudi matin, les rues de Figuig sont pratiquement vides, en ce jour de grève générale où les habitants protestent contre les déplacements des agriculteurs et héritiers marocains des terres d’El Arja. L’armée algérienne avait donné un délai jusqu’au 18 mars pour que les propriétaires quittent la zone.
Ce jeudi 18 mars, l’ultimatum posé par l’armée algérienne aux propriétaires et héritiers marocains pour quitter l'oasis d'El Arja, au nord-est de Figuig, est arrivé à expiration, sans intervention des autorités marocaines. A Figuig, où des marches et des manifestations se sont organisées quotidiennement, les rues ce matin étaient pratiquement vides et tous les commerces sont fermés. «Toutes les activités sont gelées dans la ville pour exprimer la protestation et la colère des habitants», a indiqué l’acteur associatif Mohamed Ammari à Yabiladi. Cependant, les entrées de la ville connaissent une forte présence de la police marocaine.
Aujourd’hui a ainsi été décrété «jour de deuil» à partir duquel les propriétaires privés sont désormais empêchés de se rendre sur leurs parcelles, riches de palmiers dattiers mais également source centrale de matières premières pour la construction et le bâtiment à Figuig. Pour l’acteur associatif local, intéressé par l’histoire de la région, Abdeljabbar Jebbari il s’agit d’«un revers dangereux où Figuig est une nouvelle fois amputée de ses terres et où le Maroc est dépossédé d’une partie de son territoire, après qu’il en a été dépossédée à plusieurs reprises par le passé et dans la même zone».
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Ce jeudi, il indique que «toute la population de Figuig de mobilisera à travers une marche par milliers, femmes, hommes et enfants, car il s’agit d’une question nationale». Selon lui, «la grève générale a déjà commencé avant le 18 mars et plusieurs activités et secteurs économiques ont été immobilisés dans la ville».
Ya...bi (extraits)
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