Décidément, l'hégémoniste est viscéral aux Marocains! Reste à savoir aussi pourquoi la dictature marocaine avait-ellle signé une convention « contre son gré »?
- L’expert international marocain résidant au Canada et originaire de Figuig, Mohamed Guennoun insiste sur le droit des populations d’El Arja d’exploiter leurs terres le long des frontières entre le Maroc et l’Algérie, soulignant que ce droit est garanti par des titres légaux de propriété ainsi que par des lettres de Sultans marocains datant du début du siècle dernier.
Dans une interview accordée au site électronique Hespress, l’expert marocain attribue les événements actuels à l’ « ambiguïté » qui marque la mise en œuvre de l’accord de tracé des frontières entre le Maroc et Algérie signé en 1972 et à la manière sélective avec laquelle Alger applique les dispositions de cet accord.
Il relève que les frontières maroco-algériennes sont régies par une convention qui remonte à la période du colonialisme français en Algérie, en particulier la convention de Maghnia signée le 18 mars 1845, ajoutant que cette convention a été signée « contre son gré » par le Maroc puisqu’elle ne délimitait pas de façon précise la frontière entre les deux pays.
Après leur indépendance, a-t-il poursuivi, les deux pays ont signé l’accord d’Ifrane en 1972 et qui, au lieu de régler définitivement cette question, a ajouté à cette « ambiguïté ».
A l’instar de toutes les conventions sur le tracé des frontières entre le Maroc et l’Algérie, a fait remarquer l’expert, celle de Maghnia est « vague » et ne mentionne pas de manière explicite auquel des deux pays appartiennent les deux localités frontalières de Figuig et Eiche.
La convention de 1901 a levé en quelque sorte cette ambiguïté en reconnaissant le droit des populations de Figuig d’exploiter leurs biens et de leurs champs où qu’ils se trouvent même au delà des frontières françaises, a noté M. Guennoun.
Il a relevé que si la France a reconnu aux fermiers de Figuig le droit d’exploiter leurs terres, l’Algérie, au contraire, applique de manière sélective cette convention en affirmant son attachement au tracé des frontières mais en refusant en même temps aux habitants de Figuig leur droit d’exploiter leurs terres.
L’expert international précise que les habitants de Figuig, et jusqu’à l’indépendance de l’Algérie, circulaient librement, et sans entrave aucune par les autorités algériennes, au-delà des frontières entre les deux pays, ajoutant que l’accord de 1972 est « confus » et n’évoque pas de façon claire le sort de la localité d’El Arja.
M. Guennoun ajoute qu’une lettre du sultan Hassan 1er en 1892, dans laquelle ce Souverain donnait des instructions au président de la commune de Figuig de l’époque sur le système fiscal, et d’autres documents historiques confirment que les localités d’El Arja et Meliass sont des terres marocaines.
Il souhaite en conséquence que les tribunaux algériens rendent justice aux victimes de cette décision arbitraire qui s’apprêtent à porter plainte devant ces juridictions pour faire valoir leurs droits légitimes et historiques.
(...).
Mais si jamais cette démarche n’aboutira à aucun résultat, a-t-il mis en garde, les victimes s’adresseront à la justice internationale pour défendre leurs droits, car l’Algérie doit abandonner la manière sélective avec laquelle elle conçoit ces conventions et accords.

Article19.ma
- L’expert international marocain résidant au Canada et originaire de Figuig, Mohamed Guennoun insiste sur le droit des populations d’El Arja d’exploiter leurs terres le long des frontières entre le Maroc et l’Algérie, soulignant que ce droit est garanti par des titres légaux de propriété ainsi que par des lettres de Sultans marocains datant du début du siècle dernier.
Dans une interview accordée au site électronique Hespress, l’expert marocain attribue les événements actuels à l’ « ambiguïté » qui marque la mise en œuvre de l’accord de tracé des frontières entre le Maroc et Algérie signé en 1972 et à la manière sélective avec laquelle Alger applique les dispositions de cet accord.
Il relève que les frontières maroco-algériennes sont régies par une convention qui remonte à la période du colonialisme français en Algérie, en particulier la convention de Maghnia signée le 18 mars 1845, ajoutant que cette convention a été signée « contre son gré » par le Maroc puisqu’elle ne délimitait pas de façon précise la frontière entre les deux pays.
Après leur indépendance, a-t-il poursuivi, les deux pays ont signé l’accord d’Ifrane en 1972 et qui, au lieu de régler définitivement cette question, a ajouté à cette « ambiguïté ».
A l’instar de toutes les conventions sur le tracé des frontières entre le Maroc et l’Algérie, a fait remarquer l’expert, celle de Maghnia est « vague » et ne mentionne pas de manière explicite auquel des deux pays appartiennent les deux localités frontalières de Figuig et Eiche.
La convention de 1901 a levé en quelque sorte cette ambiguïté en reconnaissant le droit des populations de Figuig d’exploiter leurs biens et de leurs champs où qu’ils se trouvent même au delà des frontières françaises, a noté M. Guennoun.
Il a relevé que si la France a reconnu aux fermiers de Figuig le droit d’exploiter leurs terres, l’Algérie, au contraire, applique de manière sélective cette convention en affirmant son attachement au tracé des frontières mais en refusant en même temps aux habitants de Figuig leur droit d’exploiter leurs terres.
L’expert international précise que les habitants de Figuig, et jusqu’à l’indépendance de l’Algérie, circulaient librement, et sans entrave aucune par les autorités algériennes, au-delà des frontières entre les deux pays, ajoutant que l’accord de 1972 est « confus » et n’évoque pas de façon claire le sort de la localité d’El Arja.
M. Guennoun ajoute qu’une lettre du sultan Hassan 1er en 1892, dans laquelle ce Souverain donnait des instructions au président de la commune de Figuig de l’époque sur le système fiscal, et d’autres documents historiques confirment que les localités d’El Arja et Meliass sont des terres marocaines.
Il souhaite en conséquence que les tribunaux algériens rendent justice aux victimes de cette décision arbitraire qui s’apprêtent à porter plainte devant ces juridictions pour faire valoir leurs droits légitimes et historiques.

(...).
Mais si jamais cette démarche n’aboutira à aucun résultat, a-t-il mis en garde, les victimes s’adresseront à la justice internationale pour défendre leurs droits, car l’Algérie doit abandonner la manière sélective avec laquelle elle conçoit ces conventions et accords.


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