Honteuse et scandaleuse exploitation des travailleurs palestiniens en "Israël"
C’est peut-être un sujet qui n’est pas assez cité, mais le problème de l’exploitation des travailleurs palestiniens en Israël et dans les colonies est bien réel et mérite que la lumière soit faite sur cette situation scandaleuse. Heureusement que la CSI (Confédération Syndicale Internationale) cite cette honteuse exploitation dans ses rapports dont le dernier tire encore une fois la sonnette d’alarme sur la situation plus que précaire de milliers de travailleurs palestiniens exploités sur leurs propres terres spoliées par l’entité sioniste.
Selon ce rapport, ils sont plus de 130 000 palestiniens à essayer de gagner leur vie dans ces exploitations israéliennes, poussés par un taux de chômage très élevé à Ghaza et en Cisjordanie occupée, ce qui laisse peu de débouchés aux pères de familles et aux jeunes qui sont obligés de travailler pour subvenir aux besoins des leurs.
Exposant les conditions dans lesquelles ces travailleurs palestiniens sont recrutés et exploités, le rapport cite les salaires trop bas, la mauvaise santé et le manque de sécurité dans le travail, l’humiliation d’avoir à faire la chaine pour entrer en Israël, une protection sociale quasi-inexistante, en plus du système oppressif de courtage de main-d’œuvre qui prive les palestiniens de la plupart de leurs droits.
Dans son analyse accompagnant le rapport, la secrétaire générale de la CSI, Sharan Burrow, rappelle que : « les causes profonde de ce sort injuste subi par les travailleurs palestiniens qui dépendent d’Israël pour leurs moyens de subsistance demeure l’occupation continue de la Palestine par Israël ». Elle ne s’arrête pas là et estime que ce n’est que lorsque la Palestine deviendra un Etat indépendant et que son économie pourra alors prospérer que ces travailleurs n’auront plus besoin de rechercher des emplois inférieurs auprès d’industriels et d’agriculteurs israéliens qui les exploitent et leur refusent les plus simples de leurs droits.
Le rapport se félicite de la reprise du soutien américain à l’Office et des travaux des Nations Unies (UNRWA), ce qui améliorera sensiblement la situation en Palestine, mais les travailleurs palestiniens qui dépendent d’Israël pour leurs revenus « méritent un traitement équitable des salaires décents et le respect de leurs droits fondamentaux », est-il noté.
Enfin, le rapport a fait des recommandations consistant en la fin du système de courtage de main-d’œuvre exploiteur, en le respect des droits fondamentaux des travailleurs conformément au droit international garanti par la déclaration de l’OIT, un salaire minimum juste. Les recommandations préconisent aussi la mise en place de la santé et de la sécurité au travail, la limitation des heures de travail selon la règlementation en vigueur, une protection sociale adéquate et la création d’une inspection du travail.
A la fin du rapport, sa secrétaire générale rappelle que : « En plus de l’injustice de l’occupation, les travailleurs palestiniens en Israël et dans les colonies illégales sont également confrontés à l’injustice au travail. Israël doit remplir ses obligations en vertu du droit international ».
Tahar Mansour
12 avril 2021
La Patrie News
C’est peut-être un sujet qui n’est pas assez cité, mais le problème de l’exploitation des travailleurs palestiniens en Israël et dans les colonies est bien réel et mérite que la lumière soit faite sur cette situation scandaleuse. Heureusement que la CSI (Confédération Syndicale Internationale) cite cette honteuse exploitation dans ses rapports dont le dernier tire encore une fois la sonnette d’alarme sur la situation plus que précaire de milliers de travailleurs palestiniens exploités sur leurs propres terres spoliées par l’entité sioniste.
Selon ce rapport, ils sont plus de 130 000 palestiniens à essayer de gagner leur vie dans ces exploitations israéliennes, poussés par un taux de chômage très élevé à Ghaza et en Cisjordanie occupée, ce qui laisse peu de débouchés aux pères de familles et aux jeunes qui sont obligés de travailler pour subvenir aux besoins des leurs.
Exposant les conditions dans lesquelles ces travailleurs palestiniens sont recrutés et exploités, le rapport cite les salaires trop bas, la mauvaise santé et le manque de sécurité dans le travail, l’humiliation d’avoir à faire la chaine pour entrer en Israël, une protection sociale quasi-inexistante, en plus du système oppressif de courtage de main-d’œuvre qui prive les palestiniens de la plupart de leurs droits.
Dans son analyse accompagnant le rapport, la secrétaire générale de la CSI, Sharan Burrow, rappelle que : « les causes profonde de ce sort injuste subi par les travailleurs palestiniens qui dépendent d’Israël pour leurs moyens de subsistance demeure l’occupation continue de la Palestine par Israël ». Elle ne s’arrête pas là et estime que ce n’est que lorsque la Palestine deviendra un Etat indépendant et que son économie pourra alors prospérer que ces travailleurs n’auront plus besoin de rechercher des emplois inférieurs auprès d’industriels et d’agriculteurs israéliens qui les exploitent et leur refusent les plus simples de leurs droits.
Le rapport se félicite de la reprise du soutien américain à l’Office et des travaux des Nations Unies (UNRWA), ce qui améliorera sensiblement la situation en Palestine, mais les travailleurs palestiniens qui dépendent d’Israël pour leurs revenus « méritent un traitement équitable des salaires décents et le respect de leurs droits fondamentaux », est-il noté.
Enfin, le rapport a fait des recommandations consistant en la fin du système de courtage de main-d’œuvre exploiteur, en le respect des droits fondamentaux des travailleurs conformément au droit international garanti par la déclaration de l’OIT, un salaire minimum juste. Les recommandations préconisent aussi la mise en place de la santé et de la sécurité au travail, la limitation des heures de travail selon la règlementation en vigueur, une protection sociale adéquate et la création d’une inspection du travail.
A la fin du rapport, sa secrétaire générale rappelle que : « En plus de l’injustice de l’occupation, les travailleurs palestiniens en Israël et dans les colonies illégales sont également confrontés à l’injustice au travail. Israël doit remplir ses obligations en vertu du droit international ».
Tahar Mansour
12 avril 2021
La Patrie News
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