Tweet
(Agence Ecofin) - Ce weekend, les autorités avaient annoncé que l’offensive rebelle qui a débuté le 11 avril avait « pris fin ». L’armée annonce avoir fait prisonnier plus de 150 combattants et affirme qu’une opération de ratissage est toujours en cours.
Plus de 300 rebelles ont été tués le samedi 17 avril 2021, dans les combats qui ont opposé le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT) à l’armée tchadienne. C’est ce qu’a annoncé ce lundi, le général Azem Bermandoa Agouna, son porte-parole de l'armée.
Selon le responsable, côté tchadien cinq soldats ont été tués tandis que 36 autres ont été blessés. « Du côté ennemi, plus de 300 terroristes ont été neutralisés, 150 terroristes faits prisonniers, dont 3 hauts responsables. Matériel récupéré : 26 véhicules dont 16 sont équipés d'armes lourdes », a ajouté le général Agouna.
Cette déclaration intervient alors que dimanche, le ministre de la Communication, Cherif Mahamat Zene a annoncé que « l'aventure des mercenaires en provenance de la Libye a pris fin ». Ceux-ci avaient lancé leur offensive le dimanche 11 avril, alors que le président Idriss Déby Itno remettait son fauteuil présidentiel en jeu, lors d’un scrutin boycotté par plusieurs opposants.
Plus de 2000 soldats tchadiens avaient été dépêchés contre la colonne rebelle du FACT qui avançait vers N’Djamena dans l’intention de renverser le chef de l’Etat qui fait face depuis plusieurs années à des incursions de rebelles en provenance de la Libye. Face à la situation, plusieurs ambassades étrangères avaient invité leurs ressortissants à quitter le pays.
Rappelons que le pouvoir tchadien est actuellement considéré comme l’un des principaux acteurs de la lutte contre le terrorisme au Sahel. De ce fait, il bénéficie d’un soutien de l’armée française qui avait bombardé en 2019 une colonne de rebelles de l’Union des Forces pour la Résistance (UFR) qui se dirigeait vers la capitale.
Moutiou Adjibi Nourou
Plus de 300 rebelles ont été tués le samedi 17 avril 2021, dans les combats qui ont opposé le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT) à l’armée tchadienne. C’est ce qu’a annoncé ce lundi, le général Azem Bermandoa Agouna, son porte-parole de l'armée.
Selon le responsable, côté tchadien cinq soldats ont été tués tandis que 36 autres ont été blessés. « Du côté ennemi, plus de 300 terroristes ont été neutralisés, 150 terroristes faits prisonniers, dont 3 hauts responsables. Matériel récupéré : 26 véhicules dont 16 sont équipés d'armes lourdes », a ajouté le général Agouna.
Cette déclaration intervient alors que dimanche, le ministre de la Communication, Cherif Mahamat Zene a annoncé que « l'aventure des mercenaires en provenance de la Libye a pris fin ». Ceux-ci avaient lancé leur offensive le dimanche 11 avril, alors que le président Idriss Déby Itno remettait son fauteuil présidentiel en jeu, lors d’un scrutin boycotté par plusieurs opposants.
Plus de 2000 soldats tchadiens avaient été dépêchés contre la colonne rebelle du FACT qui avançait vers N’Djamena dans l’intention de renverser le chef de l’Etat qui fait face depuis plusieurs années à des incursions de rebelles en provenance de la Libye. Face à la situation, plusieurs ambassades étrangères avaient invité leurs ressortissants à quitter le pays.
Rappelons que le pouvoir tchadien est actuellement considéré comme l’un des principaux acteurs de la lutte contre le terrorisme au Sahel. De ce fait, il bénéficie d’un soutien de l’armée française qui avait bombardé en 2019 une colonne de rebelles de l’Union des Forces pour la Résistance (UFR) qui se dirigeait vers la capitale.
Moutiou Adjibi Nourou
Commentaire