Algérie Patriotique: 2021 Sakhra il y a environ 7 heures.
Le Makhzen multiplie les tentatives pour forcer la main aux autorités algériennes pour que celles-ci rouvrent les frontières. La situation dans l’est du royaume est explosive et le Makhzen craint la survenance d’émeutes et de manifestations de grande envergure qu’il ne pourra pas maîtriser. Déjà, un peu partout, des Marocains brisent le mur de la peur et défient les services de répression de Mohammed VI de moins en moins réactifs face à la montée de la colère dans un pays à l’économie exsangue.
A Marrakech, derrière le décor fastueux factice de l’émission de Djamel Debbouz, des citoyens de tous âges sont sortis ce mercredi soir pour dénoncer la fermeture des mosquées la nuit. «Le peuple exige l’accomplissement de la prière des tarawih à la mosquée !» ont scandé les manifestants devant des forces de l’ordre qui se contentaient de faire de la figuration, vu le sujet «sensible» de la manifestation : la religion. Dans le même temps, les populations affamées des villes de l’est et du nord, étranglées par le verrouillage des frontières par l’Algérie et l’Espagne, menacent de recourir à la rue si le pouvoir central ne vole pas à leur secours.
C’est dans ce contexte qu’une nouvelle «initiative commune» est «née» pour appeler à la réouverture des frontières fermées par l’Algérie depuis 1994. «Les Marocains avec les néo-harkis et les naturalisés algériens continuent de manœuvrer pour forcer l’Algérie à ouvrir ses frontières avec leur mère patrie», fulmine un Algérien. «Le site Afrik, derrière lequel se cache le régime de Rabat, a été jusqu’à utiliser le célèbre appel du général De Gaulle La paix des braves pour pousser l’ALN à déposer les armes ; aujourd’hui, c’est le Maroc qui appelle l’ANP à faire de même, et sa réponse sera la même que celle de l’ALN au général français», commente ce concitoyen très au fait du dossier marocain. Selon lui, «les signataires algériens ont commencé à retirer leurs noms de l’appel dit du futur». «Une opération menée par les services marocains avec la complicité de traitres algériens», peste-t-il, en ajoutant que la presse marocaine, «comme à son habitude, accuse les généraux algériens d’être derrière le retrait de certains signataires algériens de cette démarche».
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