Une directive attribuée au président algérien Abdelmajid Tebboune, ordonne aux entreprises publiques algériennes de rompre tout contrat de prestation avec les entreprises marocaines. L'information n'a pas été officiellement confirmée. Voici ce que l'on sait pour le moment.
Les deux compagnies d’assurances algériennes, citées dans le courrier du président algérien, utilisent un ERP intégré dédié au secteur de l’assurance développée par une société marocaine, ORSYS. L’information est révélée par le média Algérie Part.
Selon ce dernier, la CAAR utilise le logiciel ORASS depuis 2006. La SAA lui a emboité ensuite le pas dans un souci de modernisation de la gestion interne de ses actifs et le traitement des dossiers de ses clients.
ORASS est adopté par plus de 75 compagnies dans le monde, selon El Mostafa Faouzi, CEO de l’entreprise ORSYS sur son profil LinkedIn. Joint par Médias24 pour vérifier ces informations et avoir plus de détails, le PDG a décliné notre demande. « Nous n’avons aucun commentaire à propos de ce sujet », nous répond-il courtoisement.
Le document a été révélé par un militant algérien
Le document de l’instruction présidentielle, cité dans les différents articles et principale source des informations relayées, a été publié par un militant algérien du nom de Oualid Kebir. Le document porte, d’ailleurs, un marquage du nom du militant.
Contacté, ce dernier nous affirme que « le document émane de la présidence algérienne en exclusivité » et qu’il l’a « publié le dimanche 9 mai ».
Même s’il vient d’être révélé, le document date en réalité du mois d’avril. A la fin de la seconde page, on peut lire qu’il a été établi au cours du mois d’avril, mais la qualité du document ne permet pas de visualiser le jour avec exactitude.
Si le document s’avère être authentique, les contrats de prestation des entreprises marocaines avec des entreprises publiques algériennes sont menacés. Il est même possible qu’ils soient déjà résiliés dans la mesure où le courrier évoque un délai de 10 jours.
Dans le courrier, le président algérien a également donné des instructions au ministre des finances « pour bloquer tout transfert à l’étranger de bénéfices relatifs aux contrats de ce genre (exp CAAR, SAA, Djezzy) et qu’il faut les résilier sans attendre ».
Aucune confirmation officielle pour le moment
Médias24 a également contacté le ministère marocain des affaires étrangères. Ce dernier n’a donné aucune déclaration à ce sujet, le document étant en cours d’authentification.
En conclusion, bien que l’affaire semble être plausible, elle n’est pas encore confirmée officiellement. Notons que l’agence APS n’a rien publié à ce sujet, ni confirmation, ni démenti.
Mais quoi qu’il en soit, il parait aujourd’hui évident que le climat général en Algérie n’est aucunement favorable à tout ce qui est marocain qu’il soit culturel ou économique.
L’hostilité politique algérienne, qui a empêché de plus fortes relations économiques entre nos deux pays, empiète désormais de façon flagrante, assumée et dangereuse sur l’activité économique existante. Conclure des contrats, faire des affaires, importer des produits marocains sera clairement considéré comme une activité suspecte, que ce document soit authentique ou pas.
Médias 24 (extraits)
Les deux compagnies d’assurances algériennes, citées dans le courrier du président algérien, utilisent un ERP intégré dédié au secteur de l’assurance développée par une société marocaine, ORSYS. L’information est révélée par le média Algérie Part.
Selon ce dernier, la CAAR utilise le logiciel ORASS depuis 2006. La SAA lui a emboité ensuite le pas dans un souci de modernisation de la gestion interne de ses actifs et le traitement des dossiers de ses clients.
ORASS est adopté par plus de 75 compagnies dans le monde, selon El Mostafa Faouzi, CEO de l’entreprise ORSYS sur son profil LinkedIn. Joint par Médias24 pour vérifier ces informations et avoir plus de détails, le PDG a décliné notre demande. « Nous n’avons aucun commentaire à propos de ce sujet », nous répond-il courtoisement.
Le document a été révélé par un militant algérien
Le document de l’instruction présidentielle, cité dans les différents articles et principale source des informations relayées, a été publié par un militant algérien du nom de Oualid Kebir. Le document porte, d’ailleurs, un marquage du nom du militant.
Contacté, ce dernier nous affirme que « le document émane de la présidence algérienne en exclusivité » et qu’il l’a « publié le dimanche 9 mai ».
Même s’il vient d’être révélé, le document date en réalité du mois d’avril. A la fin de la seconde page, on peut lire qu’il a été établi au cours du mois d’avril, mais la qualité du document ne permet pas de visualiser le jour avec exactitude.
Si le document s’avère être authentique, les contrats de prestation des entreprises marocaines avec des entreprises publiques algériennes sont menacés. Il est même possible qu’ils soient déjà résiliés dans la mesure où le courrier évoque un délai de 10 jours.
Dans le courrier, le président algérien a également donné des instructions au ministre des finances « pour bloquer tout transfert à l’étranger de bénéfices relatifs aux contrats de ce genre (exp CAAR, SAA, Djezzy) et qu’il faut les résilier sans attendre ».
Aucune confirmation officielle pour le moment
Médias24 a également contacté le ministère marocain des affaires étrangères. Ce dernier n’a donné aucune déclaration à ce sujet, le document étant en cours d’authentification.
En conclusion, bien que l’affaire semble être plausible, elle n’est pas encore confirmée officiellement. Notons que l’agence APS n’a rien publié à ce sujet, ni confirmation, ni démenti.
Mais quoi qu’il en soit, il parait aujourd’hui évident que le climat général en Algérie n’est aucunement favorable à tout ce qui est marocain qu’il soit culturel ou économique.
L’hostilité politique algérienne, qui a empêché de plus fortes relations économiques entre nos deux pays, empiète désormais de façon flagrante, assumée et dangereuse sur l’activité économique existante. Conclure des contrats, faire des affaires, importer des produits marocains sera clairement considéré comme une activité suspecte, que ce document soit authentique ou pas.
Médias 24 (extraits)
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