" Le Maroc a le droit de savoir avec quel document de voyage Brahim Ghali va-t-il pouvoir quitter le territoire espagnol alors qu’il a franchi ce même territoire avec un document falsifié qui doit, en toute logique, être saisi par le juge d'instruction".
Pourquoi la dictature marocaine aurait-elle le droit de savoir avec quel document de voyage Brahim Ghali va pouvoir quitter le territoire espagnol?pour cause de l''indépendance dans l'interdépendance ?
- La décision de Madrid d’accueillir, sur son territoire, Brahim Ghali avec des documents falsifiés et sous une identité algérienne usurpée, n’est pas uniquement une simple transgression des us et coutumes diplomatiques, mais il s’agit bel et bien d’une violation du Code pénal espagnol et notamment de son article 451», décrète, arguments à l’appui, Maître Abdelkebir Tabih. Selon cet avocat chevronné du Barreau de Casablanca, la protestation du Maroc contre le comportement du gouvernement espagnol s’inscrit en droite ligne des normes diplomatiques qui interdisent à l’Espagne, considérée comme un pays ami, d’accueillir sur son territoire un ennemi du Maroc. Pire, Madrid n’a pas, précise-til, jugé utile d’informer Rabat de ce qu’elle comptait faire ni de lui expliquer les motivations qui auraient sous-tendu sa décision.
« Alors que les relations entre les deux Royaumes sont historiquement plus importantes que la soi-disant relation avec le dénommé Brahim Ghali. En effet, l'Espagne est le principal partenaire économique du Maroc », rappelle-t-il. Et de poursuivre : « Pis encore, Madrid a osé cacheter un passeport falsifié présenté par une personne recherchée par sa propre justice pour crimes contre l'humanité prétendant avoir agi, de la sorte, pour des raisons humanitaires. Et si c’était vraiment le cas, pourquoi l’Espagne n’a pas accueilli ladite personne en révélant sa vraie identité ? ». En agissant ainsi, Abdelkebir Tabih estime que le gouvernement espagnol a commis un crime de dissimulation tel que stipulé dans le troisième alinéa de l’article 451 du Code pénal espagnol qui prévoit des peines allant de 6 mois à 3 ans contre quiconque qui aide une personne à échapper aux recherches menées par l'autorité ou ses collaborateurs, dans des crimes contre l'humanité, des crimes contre des personnes, des conflits armés ou pour terrorisme … « A noter que le fait de dissimiler une personne poursuivie par la justice est considéré comme un crime, que ce soit en droit espagnol ou dans n’importe quel corpus juridique dont celui du Maroc », souligne l’avocat. Face à ces agissements du gouvernement espagnol, Abdelkebir Tabih pense que le Maroc a le droit aujourd'hui de s’interroger sur la position que prendra la justice espagnole, d’abord, contre ceux qui ont participé de près ou de loin à la dissimulation du dénommé Brahim Ghali alors qu’il est poursuivi par la justice espagnole .
Ensuite, contre ceux qui ont falsifié le faux passeport utilisé par Ghali et enfin, celui ou celle qui a ordonné d’apposer le sceau de l'Etat espagnol sur un faux passeport en connaissance de cause. « Le Maroc a le droit de savoir avec quel document de voyage Brahim Ghali va-t-il pouvoir quitter le territoire espagnol alors qu’il a franchi ce même territoire avec un document falsifié qui doit, en toute logique, être saisi par le juge d'instruction".
Libération.ma
Pourquoi la dictature marocaine aurait-elle le droit de savoir avec quel document de voyage Brahim Ghali va pouvoir quitter le territoire espagnol?pour cause de l''indépendance dans l'interdépendance ?
- La décision de Madrid d’accueillir, sur son territoire, Brahim Ghali avec des documents falsifiés et sous une identité algérienne usurpée, n’est pas uniquement une simple transgression des us et coutumes diplomatiques, mais il s’agit bel et bien d’une violation du Code pénal espagnol et notamment de son article 451», décrète, arguments à l’appui, Maître Abdelkebir Tabih. Selon cet avocat chevronné du Barreau de Casablanca, la protestation du Maroc contre le comportement du gouvernement espagnol s’inscrit en droite ligne des normes diplomatiques qui interdisent à l’Espagne, considérée comme un pays ami, d’accueillir sur son territoire un ennemi du Maroc. Pire, Madrid n’a pas, précise-til, jugé utile d’informer Rabat de ce qu’elle comptait faire ni de lui expliquer les motivations qui auraient sous-tendu sa décision.
« Alors que les relations entre les deux Royaumes sont historiquement plus importantes que la soi-disant relation avec le dénommé Brahim Ghali. En effet, l'Espagne est le principal partenaire économique du Maroc », rappelle-t-il. Et de poursuivre : « Pis encore, Madrid a osé cacheter un passeport falsifié présenté par une personne recherchée par sa propre justice pour crimes contre l'humanité prétendant avoir agi, de la sorte, pour des raisons humanitaires. Et si c’était vraiment le cas, pourquoi l’Espagne n’a pas accueilli ladite personne en révélant sa vraie identité ? ». En agissant ainsi, Abdelkebir Tabih estime que le gouvernement espagnol a commis un crime de dissimulation tel que stipulé dans le troisième alinéa de l’article 451 du Code pénal espagnol qui prévoit des peines allant de 6 mois à 3 ans contre quiconque qui aide une personne à échapper aux recherches menées par l'autorité ou ses collaborateurs, dans des crimes contre l'humanité, des crimes contre des personnes, des conflits armés ou pour terrorisme … « A noter que le fait de dissimiler une personne poursuivie par la justice est considéré comme un crime, que ce soit en droit espagnol ou dans n’importe quel corpus juridique dont celui du Maroc », souligne l’avocat. Face à ces agissements du gouvernement espagnol, Abdelkebir Tabih pense que le Maroc a le droit aujourd'hui de s’interroger sur la position que prendra la justice espagnole, d’abord, contre ceux qui ont participé de près ou de loin à la dissimulation du dénommé Brahim Ghali alors qu’il est poursuivi par la justice espagnole .
Ensuite, contre ceux qui ont falsifié le faux passeport utilisé par Ghali et enfin, celui ou celle qui a ordonné d’apposer le sceau de l'Etat espagnol sur un faux passeport en connaissance de cause. « Le Maroc a le droit de savoir avec quel document de voyage Brahim Ghali va-t-il pouvoir quitter le territoire espagnol alors qu’il a franchi ce même territoire avec un document falsifié qui doit, en toute logique, être saisi par le juge d'instruction".
Libération.ma
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