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La personne qui a déposé des plaintes contre Brahim Ghali, qu'a-t-il dit en 2011 avant de recevoir des vagues de valises remplies en dirhams
Un militant sahraoui du CORCAS se dissocie de la « farce » autonomiste et soutient l'autodétermination »
Madrid, 24 mars 2011 : Le président de l'Association sahraouie pour la défense des droits de l'homme (ASADEDH), Ramdane Messaoud, et membre du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS, relevant du gouvernement marocain) a annoncé jeudi à Madrid sa décision de se dissocier « totalement » de la « farce » autonomiste du Maroc et de soutenir l'autodétermination du Sahara occidental en protestation contre la « répression brutale » du camp de Gdeim Izik, près de Laâyoune.
« Nous nous dissocions totalement de cette farce qui s'appelait à l'époque le projet d'autonomie », a-t-il déclaré à Madrid lors d'une conférence de presse. A la question insistante de plusieurs personnes présentes - dont certains sympathisants du Front Polisario qui l'accusaient de tiédeur à l'égard du Maroc - de savoir si ce changement de position impliquait son soutien à l'autodétermination, M. Messaoud a répondu : « Oui ».
La raison de sa décision de se dissocier du projet autonomiste, a assuré Messaoud, est la « répression brutale » exercée en novembre dernier contre le camp de protestation sahraoui de Gdeim Izik, près de Laâyoune, par les autorités marocaines et les « milices » formées par « la population marocaine installée dans le territoire ».
Ramdane Messaoud a reconnu lors de la conférence de presse qu'il était venu pour soutenir le projet d'autonomie du gouvernement afin que le Sahara Occidental puisse atteindre un degré d'autonomie similaire à celui de la Catalogne ou du Pays Basque.
Toutefois, a-t-il poursuivi, après les incidents survenus dans le camp de Laâyoune, il est arrivé à la conclusion que le plan était devenu « obsolète » et que « toute personne ayant un peu de moralité devrait s'en dissocier ». Dans cette optique, l'activiste sahraoui a annoncé que jeudi dernier il a présenté sa démission en tant que membre du CORCAS.
Ramdane Messaoud a qualifié de « totalement fausses » les accusations portées par le gouvernement marocain contre les organisateurs du camp, que Rabat a qualifiés de « terroristes ». « C'était une manifestation pacifique dans laquelle il n'y avait ni terroristes, ni Al-Qaïda, ni AQMI », a assuré le président de l'ASADEDH.
Saïd Dambar
La conférence de presse a été interrompue à un moment donné par les frères et les partisans de Said Sidahmed Abdelwahab, plus connu sous le nom de Said Dambar, un diplômé en économie de 26 ans qui a été, selon leurs termes, « criblé » de balles par la police marocaine à Laâyoune le 22 décembre dernier.
L'un des frères - membre de la Campagne internationale de soutien à la famille du martyr Said Dambar, basée à Lanzarote - a accusé le gouvernement de Madrid d'oublier les droits des Sahraouis, qui « légalement ne sont pas des Marocains, mais des Espagnols », et a accusé Messaoud de travailler pour « le gouvernement marocain ».
En réponse à cette accusation, le président de l'ASADEDH a condamné le meurtre de Dambar et a affirmé que son cas est un exemple de l'« impunité » dont jouit l'État marocain.
https://www.europapress.es/internaci...ovlvnr40gIpd6E
mars 2011 L'ASADEDH reconnaît le Polisario comme le seul et légitime représentant des Sahraouis
mars 2011 L'ASADEDH reconnaît le Polisario comme le seul et légitime représentant des Sahraouis
Un militant sahraoui du CORCAS se dissocie de la « farce » autonomiste et soutient l'autodétermination »
Madrid, 24 mars 2011 : Le président de l'Association sahraouie pour la défense des droits de l'homme (ASADEDH), Ramdane Messaoud, et membre du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS, relevant du gouvernement marocain) a annoncé jeudi à Madrid sa décision de se dissocier « totalement » de la « farce » autonomiste du Maroc et de soutenir l'autodétermination du Sahara occidental en protestation contre la « répression brutale » du camp de Gdeim Izik, près de Laâyoune.
« Nous nous dissocions totalement de cette farce qui s'appelait à l'époque le projet d'autonomie », a-t-il déclaré à Madrid lors d'une conférence de presse. A la question insistante de plusieurs personnes présentes - dont certains sympathisants du Front Polisario qui l'accusaient de tiédeur à l'égard du Maroc - de savoir si ce changement de position impliquait son soutien à l'autodétermination, M. Messaoud a répondu : « Oui ».
La raison de sa décision de se dissocier du projet autonomiste, a assuré Messaoud, est la « répression brutale » exercée en novembre dernier contre le camp de protestation sahraoui de Gdeim Izik, près de Laâyoune, par les autorités marocaines et les « milices » formées par « la population marocaine installée dans le territoire ».
Ramdane Messaoud a reconnu lors de la conférence de presse qu'il était venu pour soutenir le projet d'autonomie du gouvernement afin que le Sahara Occidental puisse atteindre un degré d'autonomie similaire à celui de la Catalogne ou du Pays Basque.
Toutefois, a-t-il poursuivi, après les incidents survenus dans le camp de Laâyoune, il est arrivé à la conclusion que le plan était devenu « obsolète » et que « toute personne ayant un peu de moralité devrait s'en dissocier ». Dans cette optique, l'activiste sahraoui a annoncé que jeudi dernier il a présenté sa démission en tant que membre du CORCAS.
Ramdane Messaoud a qualifié de « totalement fausses » les accusations portées par le gouvernement marocain contre les organisateurs du camp, que Rabat a qualifiés de « terroristes ». « C'était une manifestation pacifique dans laquelle il n'y avait ni terroristes, ni Al-Qaïda, ni AQMI », a assuré le président de l'ASADEDH.
Saïd Dambar
La conférence de presse a été interrompue à un moment donné par les frères et les partisans de Said Sidahmed Abdelwahab, plus connu sous le nom de Said Dambar, un diplômé en économie de 26 ans qui a été, selon leurs termes, « criblé » de balles par la police marocaine à Laâyoune le 22 décembre dernier.
L'un des frères - membre de la Campagne internationale de soutien à la famille du martyr Said Dambar, basée à Lanzarote - a accusé le gouvernement de Madrid d'oublier les droits des Sahraouis, qui « légalement ne sont pas des Marocains, mais des Espagnols », et a accusé Messaoud de travailler pour « le gouvernement marocain ».
En réponse à cette accusation, le président de l'ASADEDH a condamné le meurtre de Dambar et a affirmé que son cas est un exemple de l'« impunité » dont jouit l'État marocain.
https://www.europapress.es/internaci...ovlvnr40gIpd6E
mars 2011 L'ASADEDH reconnaît le Polisario comme le seul et légitime représentant des Sahraouis
mars 2011 L'ASADEDH reconnaît le Polisario comme le seul et légitime représentant des Sahraouis