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Marhaba 2021 : Colère et indignation chez les MRE d’Espagne

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  • Marhaba 2021 : Colère et indignation chez les MRE d’Espagne

    Les touristes espagnols sont aussi "lésés" à devoir transiter soit par la France ou par l'Italie pour se rendre au Maroc. Donc, tout le monde est dans le même pétrin.


    - Au lendemain de l’annonce de la réouverture des frontières maritimes et aériennes du Maroc pour accueillir sa diaspora, les MRE souhaitant se rendre dans le royaume par voiture ont été surpris de voir les ports espagnols exclus de cette opération. Certains ne cachent pas leur colère et leur indignation face à une telle décision.
    (...).
    Une exclusion qui prive des millions de Marocains de vacances au pays

    Son cas est loin d’être isolé, car nombre de MRE comptaient sur une ouverture des frontières terrestres avec l’Espagne ou des lignes maritimes reliant les ports espagnols à ceux du Royaume. Une déception et une colère dont les associations de MRE se font le relais. «Ce n’est pas normal de pousser les MRE à passer 20 ou 30 heures en bateau depuis la France ou l’Italie pour pouvoir regagner leur pays. C’est inadmissible d'empêcher les Marocains à rendre visite à leurs familles qu’ils n’ont pas vues depuis deux ans», s’indigne Mohamed Alami Soussi, président de l'association des amis du peuple marocain (ITRAN). «Comment peut-on assurer que notre pays nous aime et procéder ainsi ? Pourquoi provoquer une telle souffrance et de telles dépenses ?», s’interroge-t-il.

    Pour l’associatif basé en Espagne, «le Maroc procède ainsi suite aux problèmes politiques et ce qui s’est passé à Ceuta et Melilla». «Il faut arrêter de prendre pour prétexte le Covid-19, car nous savons que tout le monde reçoit des vaccins. La plupart des Marocains ici sont vaccinés et peuvent se déplacer sans problème», ajoute-t-il.
    (...).
    «Sans motifs», l’exclusion «ne sert pas les intérêts du Maroc»

    Pour sa part, Mohamed El Gheryb, président de l’Association marocaine des travailleurs immigrés (ATIME), également basée en Espagne, rappelle que «la majorité des MRE, même ceux qui sont en France, en Belgique et aux Pays-Bas transitent par l’Espagne lors de leur retour vers le Maroc, car cette route est moins chère». «En 2019, plus de 3 millions de voyageurs ont transité par le port d’Algésiras et cette opération nécessite une grande préparation au Maroc et en Espagne pour éviter les problèmes rencontrés dans les années 1990», ajoute-t-il.

    Mohamed El Gheryb pense que «ni Sète ni Gênes ne sont préparés comme Tanger Med et le port d’Algésiras pour accueillir un aussi grand nombre de MRE en transit». «L’opération ne connaîtra donc que le transit de 20 à 30% des Marocains ayant l’habitude de voyager en voiture pour se rendre dans leur pays durant cette période estivale», prédit-il.

    «Cette exclusion ne semble pas être motivée. La décision prise par le Maroc est mauvaise, car elle donne l’impression que le Royaume n’a pas pris en considération les souffrances qu’elle engendre et son impact sur ses propres citoyens.» Mohamed El Gheryb, ATIME

    Ya....bi



  • #2
    - L’Opération Marhaba 2021, dommage collatéral des tensions entre le Maroc et l’Espagne

    L'habituelle opération de transit des Marocains résidents à l'étranger entre l'Espagne et leur pays d'origine fera vraisemblablement les frais cette année des tensions entre les deux pays. Madrid avance ne pas avoir été consulté pour cette année avant d'être mis à l'écart. Les détails

    L’opération Marhaba 2021 devra faire les frais des tensions diplomatiques entre l’Espagne et le Maroc. D’après une dépêche de l’agence de presse espagnole EFE, diffusée ce lundi, le Maroc n’a pas consulté son voisin ibérique du nord en décidant de ne pas rouvrir ses frontières maritimes avec l’Espagne pour cet été. Les seules lignes qui seront ouvertes, d’après une annonce faite par Rabat, sont celles reliant le Maroc aux ports français et italiens, précise-t-on.

    Une ouverture partielle qui exclut de facto l’Espagne, représentant le plus gros volume de passages des voyageurs, majoritairement des Marocains Résidents à l’Étranger (MRE). Citant une source du gouvernement espagnol, EFE ajoute que la décision a été prise sans négociation ni consultation de la part du Maroc, tandis que les habituelles Opération Marhaba se déroulaient en étroite collaboration avec les autorités espagnoles.

    Le 6 juin, la diplomatie marocaine déclarait dans son communiqué que « concernant le retour des Marocains résidant à l’étranger par voie maritime, dans le cadre de l’opération « Marhaba 2021 », il aura lieu à partir des mêmes points de transit maritime de l’année dernière conformément aux conditions sanitaires citées ci-haut, tout en précisant qu’en plus du test PCR présenté lors de l’embarquement, les voyageurs subiront un autre test à bord et ce pour assurer le maximum de sécuritaire sanitaire pour eux pour leurs proches ». Il s’agit en l’occurrence des ports français de Marselle (!) et Sète et, du côté italien, de Gênes, relève EFE.
    (...).
    Autorités espagnoles comme européennes n’ont pas manqué de pointer du doigt la responsabilité de Rabat, allant jusqu’à avancer l’hypothèse d’un chantage fait pour le département de Nasser Bourita afin de recueillir des avancées dans le dossier du Sahara occidental. Summum de la crise : Ghali finira bien par quitter l’Espagne, à bord d’un avion une délégation diplomatique algérienne, après avoir été auditionnée dans le cadre de deux plaintes déposées à son encontre en Espagne… Jusqu’à présent, la diplomatie marocaine n’a toujours pas réagi officiellement, se contentant d’affirmer, peu de temps avant l’audition de Ghali, que le conflit dépassait le simple accueil du dirigeant sahraoui… .

    L'Opération Marhaba 2021, dommage collatéral des tensions entre le Maroc et l'Espagne - Le Desk




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    • #3
      Une manne r pour la ram, oncf et location de voitures apres 15 moiss de crise

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      • #4
        - Vacances au Maroc : Une flambée des prix de billets d’avion et de ferry en période de Covid-19

        Pour vous aider dans vos choix de moyen de transport pour les vacances d’été au Maroc, Yabiladi a effectué une simulation de prix pour l’avion, le bateau et la voiture. Les tarifs ont été consultés en ligne le 9 juin 2021 pour un départ en juillet. Les calculs ont été faits sur la base d’une famille avec deux enfants.

        Alors que le Maroc a annoncé l’ouverture de son espace aérien et maritime pour accueillir, cet été et dans des conditions spécifiques, les Marocains du monde, le dilemme estival pour les Marocains résidant à l’étranger (MRE) est toujours le même. Ils doivent ainsi faire le choix entre un départ par avion, bateau, voiture, avec moins d’options que les années précédentes et un contexte sanitaire particulier. En effet, avec l'exclusion des ports espagnols de l’opération Marhaba 2021, le choix est réduit entre les ports de Sète (France) et de Gênes (Italie). En plus des frais de carburants et de péages, les Marocains d’Europe doivent aussi prévoir des dépenses liées au Covid-19 (PCR, gels, masques,…).

        Cette période est surtout marquée par une flambée des prix. Ceux pour les billets d’avions avoisinent même les prix des ferrys depuis les deux ports. A titre d’exemple, un vol Paris Orly-Tanger au vendredi 16 juillet, pour deux adultes et deux enfants, est affiché à 1 360 euros avec la compagnie aérienne Transavia. Toutefois, il faut compter 36 euros de plus pour 20 kg de bagages en soute. Pour ce même trajet, le prix passe à 1 399 euros avec la compagnie aérienne nationale Royal air Maroc, qui inclut un bagage en soute de 23 kg, pour un vol d’une durée de 3h.
        (...).
        Partir en voiture

        Partir en voiture n’a toutefois pas que des avantages. Cette année, les ports espagnols étant exclus de l’opération Marhaba 2021, les voyageurs doivent ainsi effectuer la traversée maritime depuis la France (via Sète) ou l’Italie (Gênes), avec au préalable le trajet en voiture pour s’y rendre depuis les pays d’accueil.

        Ainsi, au départ de Paris vers Sète (environ 721 km sur autoroute via A75), il faut compter 7h30 avec un coût estimé à 112 euros (48 euros de péage et 64 euros de carburant).

        Vers Gênes, la durée du trajet le plus court (912km via A6 A40) est de 9h15 pour un coût de 224 euros (137 euros de péage et 87 euros de carburant). Les usagers peuvent toutefois dépenser 166 euros (dont 35 euros de péage et 93 euros de carburant) pour un trajet de 10h55 via A5 et A1 (967km). Le port de Gênes est plus intéressant pour les Marocains d'Italie et l'extrême sud est de la France.

        La traversée en bateau

        Vient ensuite le trajet maritime, toujours calculé pour quatre personnes (deux adultes et deux enfants). Depuis le port de Gênes, lundi 19 juillet par exemple, il faut compter 1 323,60 euros pour une traversée avec Grandi Navi Veloci (GNV). La liaison maritime, assurée seulement par cette compagnie maritime, dure plus de 51 heures. Ce prix passe à 1 443,60 euros pour une traversée prévue le 23 juillet.

        Le même jour et depuis le port de Sète, la traversée vers Tanger Med, assurée également par GNV, est proposée en 45 heures pour 1 473 euros.

        A noter que la compagnie Balearia relie Sète à Nador. Ce voyage, qui dure 40 heures, est proposé à 1 272 euros pour un départ prévu le 23 juillet.

        Pour résumé, bien que chaque moyen de transport ait ses avantages (rapidité, confort, voiture) et ses inconvénients (durée, fatigue, ou limitation de bagages) et son éventail tarifaire en cette haute saison, et avec notre exemple d’une famille de 4 personnes (sans compter une éventuelle location de voiture au Maroc), l’avion paraît comme le moyen le plus économique. La combinaison voiture-bateau dépasse les 1 400 euros pour un voyage depuis Paris. Cette simulation ne concerne évidemment que l'aller simple. Compter au moins le double en ajoutant le coût du retour.


        Ya...bi


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        • #5
          peut être que cela n'est qu'une façons de limiter les entrées "d'immigré(e)s" en Espagne et au Maroc... au lieu des 3 millions habituels en agissant ainsi c'est peut être plus de
          la moitié qui ne fars pas le déplacement .Les touristes "blancs" et donc privilégié eux prennent l'avion ...
          "tout a été dit , tout reste a penser"
          Alain

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          • #6
            Envoyé par kaghemoussa Voir le message
            peut être que cela n'est qu'une façons de limiter les entrées "d'immigré(e)s" en Espagne et au Maroc... au lieu des 3 millions habituels en agissant ainsi c'est peut être plus de
            la moitié qui ne fars pas le déplacement .Les touristes "blancs" et donc privilégié eux prennent l'avion ...
            C'est bien celabqui a ete avancé par un journal espagnole mais chacun peut faire sa petite idee.

            45vmin de trajet depuis l'espagne complique les controles aussi

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            • #7
              Et si les MRE transitaient par l'Algérie?

              - Les MRE déçus de l’exclusion des ports espagnols de l’opération Marhaba

              Les Marocains d’Espagne, de France, de Belgique et des Pays-Bas s’inquiètent des conséquences de l’exclusion des ports espagnols du dispositif de l’opération Marhaba. Pour beaucoup, le voyage en avion ou par voie maritime depuis Sète ou Gêne est exclu.

              Dans un article publié hier dans le journal espagnol El Mundo, des Marocains installés en Espagne déplorent l’exclusion des ports espagnols par les autorités marocaines dans le cadre de l’édition 2021 de l’opération Marhaba.

              « Nous demandons au gouvernement marocain de penser à ses citoyens et de prendre du recul », a réagi Mohamed El Gheryb, président de l’Association des travailleurs immigrés marocains (ATIM). « Il y a un malaise entre les deux pays (Maroc et Espagne, NDLR), des divergences politiques, d’accord ; mais on ne peut pas laisser les citoyens payer les pots cassés », estime-t-il.

              Ce responsable associatif dit avoir exclu l’option aérienne, jugée trop chère. « On ne peut pas payer des billets d’avion pour toute la famille », dit-il. L’autre option, celle de passer par le port français de Sète, ou italien de Gênes, est difficilement envisageable car ces villes sont très loin de l’Espagne – Sète est à 930 km de Madrid contre 1.460 pour Gênes.

              Mohamed El Gheryb déplore également le coût des trajets depuis Sète : « Depuis Algésiras, le trajet pour une famille de quatre personnes en voiture coûte au maximum 400 euros. Depuis Sète, il faut payer 2.700 euros rien que pour les billets, c’est-à-dire sept fois plus. Il faut également avoir un test PCR, ce qui coûte encore entre 600 et 700 euros par famille, et si vous arrivez à Sète, qu’il n’y a pas de bateaux et que vous devez rester un jour en plus, ce PCR expire et vous devez en refaire un. »
              (...).
              Le son de cloche est le même chez les Marocains d’Allemagne : « C’est un gros problème. Cette décision les contraints à prendre l’avion. Mais pour des familles de quatre, cinq enfants, ce n’est pas possible. Cela représente un coût financier trop élevé pour eux », nous dit le Réseau de compétences germano-marocain (Deutsch-Marokkanisches Kompetenznetzwerk).

              Enfin, l’Association des Marocains de France estime que « même au sein de l’Hexagone, cette décision va dissuader un bon nombre de Franco-marocains de venir au Maroc ». « Le transport via les ports français et italien est très cher : les prix ont doublé, voire triplé. Les gens ne vont pas dépenser les trois quarts de leur budget vacances dans le transport, sans compter le prix des tests PCR. »

              Medias24.ma





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              • #8
                La Patrie avant ! s'ils ne sont pas contents, accueillez les à Oran

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                • #9
                  Le zèle est bon pour les sages, mais on le trouve surtout chez les sots.
                  Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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