Les touristes espagnols sont aussi "lésés" à devoir transiter soit par la France ou par l'Italie pour se rendre au Maroc. Donc, tout le monde est dans le même pétrin.
- Au lendemain de l’annonce de la réouverture des frontières maritimes et aériennes du Maroc pour accueillir sa diaspora, les MRE souhaitant se rendre dans le royaume par voiture ont été surpris de voir les ports espagnols exclus de cette opération. Certains ne cachent pas leur colère et leur indignation face à une telle décision.
(...).
Une exclusion qui prive des millions de Marocains de vacances au pays
Son cas est loin d’être isolé, car nombre de MRE comptaient sur une ouverture des frontières terrestres avec l’Espagne ou des lignes maritimes reliant les ports espagnols à ceux du Royaume. Une déception et une colère dont les associations de MRE se font le relais. «Ce n’est pas normal de pousser les MRE à passer 20 ou 30 heures en bateau depuis la France ou l’Italie pour pouvoir regagner leur pays. C’est inadmissible d'empêcher les Marocains à rendre visite à leurs familles qu’ils n’ont pas vues depuis deux ans», s’indigne Mohamed Alami Soussi, président de l'association des amis du peuple marocain (ITRAN). «Comment peut-on assurer que notre pays nous aime et procéder ainsi ? Pourquoi provoquer une telle souffrance et de telles dépenses ?», s’interroge-t-il.
Pour l’associatif basé en Espagne, «le Maroc procède ainsi suite aux problèmes politiques et ce qui s’est passé à Ceuta et Melilla». «Il faut arrêter de prendre pour prétexte le Covid-19, car nous savons que tout le monde reçoit des vaccins. La plupart des Marocains ici sont vaccinés et peuvent se déplacer sans problème», ajoute-t-il.
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«Sans motifs», l’exclusion «ne sert pas les intérêts du Maroc»
Pour sa part, Mohamed El Gheryb, président de l’Association marocaine des travailleurs immigrés (ATIME), également basée en Espagne, rappelle que «la majorité des MRE, même ceux qui sont en France, en Belgique et aux Pays-Bas transitent par l’Espagne lors de leur retour vers le Maroc, car cette route est moins chère». «En 2019, plus de 3 millions de voyageurs ont transité par le port d’Algésiras et cette opération nécessite une grande préparation au Maroc et en Espagne pour éviter les problèmes rencontrés dans les années 1990», ajoute-t-il.
Mohamed El Gheryb pense que «ni Sète ni Gênes ne sont préparés comme Tanger Med et le port d’Algésiras pour accueillir un aussi grand nombre de MRE en transit». «L’opération ne connaîtra donc que le transit de 20 à 30% des Marocains ayant l’habitude de voyager en voiture pour se rendre dans leur pays durant cette période estivale», prédit-il.
«Cette exclusion ne semble pas être motivée. La décision prise par le Maroc est mauvaise, car elle donne l’impression que le Royaume n’a pas pris en considération les souffrances qu’elle engendre et son impact sur ses propres citoyens.» Mohamed El Gheryb, ATIME
Ya....bi
- Au lendemain de l’annonce de la réouverture des frontières maritimes et aériennes du Maroc pour accueillir sa diaspora, les MRE souhaitant se rendre dans le royaume par voiture ont été surpris de voir les ports espagnols exclus de cette opération. Certains ne cachent pas leur colère et leur indignation face à une telle décision.
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Une exclusion qui prive des millions de Marocains de vacances au pays
Son cas est loin d’être isolé, car nombre de MRE comptaient sur une ouverture des frontières terrestres avec l’Espagne ou des lignes maritimes reliant les ports espagnols à ceux du Royaume. Une déception et une colère dont les associations de MRE se font le relais. «Ce n’est pas normal de pousser les MRE à passer 20 ou 30 heures en bateau depuis la France ou l’Italie pour pouvoir regagner leur pays. C’est inadmissible d'empêcher les Marocains à rendre visite à leurs familles qu’ils n’ont pas vues depuis deux ans», s’indigne Mohamed Alami Soussi, président de l'association des amis du peuple marocain (ITRAN). «Comment peut-on assurer que notre pays nous aime et procéder ainsi ? Pourquoi provoquer une telle souffrance et de telles dépenses ?», s’interroge-t-il.
Pour l’associatif basé en Espagne, «le Maroc procède ainsi suite aux problèmes politiques et ce qui s’est passé à Ceuta et Melilla». «Il faut arrêter de prendre pour prétexte le Covid-19, car nous savons que tout le monde reçoit des vaccins. La plupart des Marocains ici sont vaccinés et peuvent se déplacer sans problème», ajoute-t-il.
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«Sans motifs», l’exclusion «ne sert pas les intérêts du Maroc»
Pour sa part, Mohamed El Gheryb, président de l’Association marocaine des travailleurs immigrés (ATIME), également basée en Espagne, rappelle que «la majorité des MRE, même ceux qui sont en France, en Belgique et aux Pays-Bas transitent par l’Espagne lors de leur retour vers le Maroc, car cette route est moins chère». «En 2019, plus de 3 millions de voyageurs ont transité par le port d’Algésiras et cette opération nécessite une grande préparation au Maroc et en Espagne pour éviter les problèmes rencontrés dans les années 1990», ajoute-t-il.
Mohamed El Gheryb pense que «ni Sète ni Gênes ne sont préparés comme Tanger Med et le port d’Algésiras pour accueillir un aussi grand nombre de MRE en transit». «L’opération ne connaîtra donc que le transit de 20 à 30% des Marocains ayant l’habitude de voyager en voiture pour se rendre dans leur pays durant cette période estivale», prédit-il.
«Cette exclusion ne semble pas être motivée. La décision prise par le Maroc est mauvaise, car elle donne l’impression que le Royaume n’a pas pris en considération les souffrances qu’elle engendre et son impact sur ses propres citoyens.» Mohamed El Gheryb, ATIME
Ya....bi
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