Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Maroc - territoires de la mendicité

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Maroc - territoires de la mendicité

    Maroc - territoires de la mendicité



    Introduction


    On vous parle de mendicité de mendiants, ou encore de territoires de la mendicité mais qu’est-ce que cela veut réellement dire ?

    Au sens strict du terme la mendicité signifie le fait de faire appel a la générosité ou encore a la pitié des individus afin de procéder a une demande d’argent. Mais c’est aussi le fait de demander une rémunération sans prestations a part dans le cas de ventes de mouchoirs devant les feu rouges , la vente de fleurs mais aussi le partage de « rythme et de bonne humeur » tel nous le montre très bien les gnawouas .

    Les mendiants sont donc des personnes qui vivent matériellement d’aumônes et d’argent issu de la charité des passants. Ils se déplacent de villes en villes et dans la ville qui devient leur territoire, leur lieu de travail.

    Cette notion de territoire est quasi –omniprésente dans notre univers du quotidien car elle désigne un découpage de l’espace. Un territoire est occupé par un groupe humain qui intériorise un certain sentiment d’appartenance à celui-ci. En ce qui concerne les mendiants, ils décident d’occuper une zone, un territoire qu’ils s’accaparent et qu’ils n’aiment pas partager avec les autres mendiants afin d’éviter une concurrence : cela devient donc un territoire de la mendicité.



    Le Maroc compte plus de 200.000 mendiants (selon l’enquête nationale sur la mendicité faite pas le ministère du développement de la famille et de la solidarité en 2007). La capital Rabat situé sur le littoral compte à elle seule plus de 20 % soit environ 22 000 mendiants sur la totalité des mendiants recensés, elle est donc la ville ou siège le plus de mendiants venu de tout horizons.


    QUE SONT LES TERRITOIRES DE LA MENDICITÉ ET QUE FAIT L’ETAT POUR LES RÉGULER ?


    Nous verrons alors dans un premier temps que sont les territoires de la mendicité pour ensuite analyser leur fonctionnement et enfin nous exposerons les problèmes et la politique de l’état concernant ces territoires.



    Toutes les photos, vidéos, cartes qui ne sont pas éditées ont été réalisées par nos soins. Notre blog repose principalement sur l’enquête nationale de la mendicité les interview successifs que nous avons réalisé. Nous avons pu effectuer une enquête de terrain englobant les deux points de vus essentiels à la compréhension de notre problématique : d’une part, celui des plus concernés les mendiants, et d’autre part celui de l’Etat.

  • #2

    Que sont les territoires de la mendicité ?




    Suite à nos enquêtes de terrain, mais aussi grâce à notre entretien avec Khalid Hamoumi statisticien au ministère du développement de la solidarité et de la famille qui aurait participé à l’enquête nationale sur la mendicité nous avons pu constater que les mendiants de rabat se répartissent dans la ville et dans ces quartiers en fonction de plusieurs critères ; les quartiers les plus importants de Rabat qui ont donc chacun leurs caractéristiques en ce qui concerne la mendicité. Nous allons donc dans cette première partie définir les territoires de la mendicité tout illustrant nos propos en nous appuyant sur l’étude des quartiers d’Agdal de Souissi OLM, de Takadoum et enfin d’Hay Riyad.
    Nous avons constaté que les mendiants en fonction de leurs statuts, nationalités, genre mais aussi de l’âge se dirigeaient vers des quartiers différents. En effet les réseaux qui emplois certains mendiants (car oui certains mendiants sont employés) viendraient « institutionnalisés » les quartiers en y incluant des frontières fictives et en y imposant une certaine autorité afin d’empêcher d’autres mendiants de s’installer dans la zone a part s’ils correspondent aux normes en vigueur dans le territoire et répondent aux attentes des réseaux et des autres mendiants.
    – Ainsi, les mendiants professionnels de nationalité marocaine s’installent le plus souvent dans les quartiers les plus aisées tel Agdal, Souissi ou encore Hay Riyad car c’est pour eux plus lucratif : les passants généralement plus « bourgeois » donnent donc à une plus grande fréquence et ou un somme plus élevé. Fait qui est confirmé par les migrations pendulaires des mendiants vers les quartiers huppés en effet ceux-ci d’après nos entretiens avec eux habiteraient à grande majorité à Salé, commune qui se situe à plus de 45 minutes du centre de la ville, leur position dans ces territoires rentabiliserait donc le déplacement.



    Haut du formulaire

    Quant aux aux mendiants réellement nécessiteux on les retrouve le plus généralement à tendre la main dans leur quartier d’habitations initiales car ils n’ont pas les moyens nécessaires pour faire le trajet vers d’autres quartiers. Par exemple les mendiants de Takadoum ou d’Hassan sont à grande dominante très pauvre.
    – Nous en arrivons aux mendiants issus de l’immigration, a contrario des mendiants marocains ils sont beaucoup plus mobiles, on les qualifierait même d’électrons libres de la mendicité : ils ne dépendent d’aucun réseau organisé pour la plupart et mendient souvent par groupe de deux en ce qui concerne les subsahariens et plutôt en famille de trois ou quatre pour les Syriens. D’ordinaire ces mendiants immigrés sont au Maroc en transit vers les pays du nord plus généralement en Europe, ils mendient donc afin de pouvoir payer les passeurs, nous considérons donc qu’ils sont nécessiteux.
    Cette répartition des mendiants créés donc des territoires de la mendicité, en effet les quartiers que nous avons étudiés ont donc leurs propres caractéristiques s’agissant de mendiants.


    Agdal






    Cher Agdal , il est quasiment impossible de se promener dans ton quartier sans se faire aborder au moins une fois par un mendiants qu’il soit handicapées de sexe masculin ou féminin ,âgée ou en bas âge marocain ou Subsaharien .

    Une quantité considérable de mendiants s’empressent de se positionner dés les premières heures dans les grands axe du quartier notamment dans la très fameuse avenue Fal ould oumir. Nous avons pu remarquer que les mendiants subsahariens se situent dans la partie gauche de l’avenue, alors que les mendiants marocain se positionnent dans la partie droite. Les enfants mendient prés du restaurant de Fast food Macdonald car fréquenter par une tranche plus jeune de la population ils sont plus facile a « amadouer ». Les mendiants connaissent leurs emplacements et savent qu’ils doivent s’en tenir. Selon la loi des rendements décroissants de David Riccardo les lopins de terre qui ont était cultivés en premier sont les plus fertiles alors que les lopins de terre nouvellement cultive seront moins fertile car les individus ont choisit en premier les meilleurs terres. Pour la mendicité c’est exactement la même chose les meilleurs territoires sont choisit en premier et donc plus lucratif pour les mendiants alors que les derniers mendiants arrivés se contenteront des rues les moins passantes, et c’est pour cette raison que les mendiants tiennent a leurs délimitation du territoire.
    Souissi et OLM






    Quartier huppé du capital, Souissi est un secteur à dominante résidentielle. On y retrouve grande villa et appartements de haut standing mais aussi encore et toujours des mendiants ! Ils sont marocain, ou encore syrien mais reste a grande majorité professionnels. Les mendiants de Souissi a contrario des mendiants d’Agdal sont beaucoup plus éparpillé dans le territoire excepté le vendredi ou ils se regroupent devant les mosquées ou encore devant certaines ambassades pour demander l’aumône ou a manger.

    Quand aux mendiants syriens on en distingue deux types :


    TAKADOUM










    A takadoum , on retrouve un nombre considérable de mendiants marocain qui sont la plupart du temps issus du quartier même ou d’un quartier a proximité tel Hay Nahda , Car ils non généralement pas les moyens de se déplacer vers d’autres quartier , a majorité non professionnels il s’avère que les mendiants de Takadoum sont plus nombreux a être loge chez un membre de leurs famille ou parfois même sans domicile fixe .
    HAY RYAD




    En ce qui concerne les mendiants du quartier de Hay Ryad ils sont tres nombreux et très divers : ils sont marocain, professionnels, subsahariens, syriens, femmes et hommes, handicapées, en bas âge, senior etc. …



    En effet Hay Ryad quartier chic de la ville est en même temps résidentielles et d’affaires , il regroupe un grand nombre de cafés , de restaurants , de mosquées , de bureau et cela incite de nombreux mendiants a venir tendre la main dans le quartier . Hay Ryad ou plus généralement la zone Agdal -Ryad est caractérisée par une extrême diversité des profils de mendiants. Ils sont a majorités professionnels en ce qui concerne les mendiants marocains et pour les subsahariens et les syriens ils sont très généralement nécessiteux et tentent de ramasser de l’argent pour quitter le Maroc vers l’Europe. Les syriens sont le plus souvent en groupes de 3 ou 4 et mendient prés des centres commerciaux ou super marche tel Marjane.

    Commentaire


    • #3
      Quel est leur fonctionnement ?
      “A en juger d’après les communiqués consacrés aux mendiants, la manière la plus simple de s’enrichir, c’est de devenir mendiant.” Ilya Ilf





      La mendicité au Maroc est devenue une véritable profession lucrative .Il n’est donc pas étonnant qu’elle draine un grand nombre d’individus en quête de gains faciles.

      En plus des personnes handicapées de tous genres, on rencontre de vieilles personnes, des femmes, des enfants sans parler des groupes de trois à quatre aveugles, ou faisant semblant de l’être ( récitant des versets de coran), des infirmes exposant à la vue des passants, une partie de leur corps ayant subi une ablation, des mères serrant dans leurs bras un bébé à moitié endormi, et entourées de deux ou trois autres enfants en bas âge. Comment fonctionne alors ces territoires efficacement organisés ?

      Pour comprendre ce phénomène il faut d’abord comprendre ces Origines.

      La pauvreté

      « La mendicité est la plaie de la pauvreté » selon Alphonse Karr en effet, l’économie marocaine évolue à pas de géant, mais il reste de la pauvreté :
      1. Environ un tiers de la population vit encore autour du seuil de pauvreté relative de 2 dollars par jour, le taux de pauvreté et de vulnérabilité sont au Maroc respectivement de 14,2 et 17,3 % selon l’INDH.
      2. Le salaire moyen d’un ouvrier dans les zones rurales est de l’ordre de 50 dirhams par jour, le SMIC est à peine au-dessus de 2.000 dirhams par mois et le taux de chômage atteint 9,5% en 2013 selon l’INDH.
      3. Seul un quart de la population bénéficie d’une sécurité sociale qui n’indemnise que très peu les maladies graves. Il n’est donc pas étonnant de constater une forte densité de mendiants !



      La religion

      L’aumône, ou « zakat », est un des piliers de l’Islam, un devoir sacré de tout musulman. Cette charité se fait par le biais des mosquées, de la « shoura » (redistribution du dixième de ses gains) et tout simplement par l’aumône dans la rue. Un mendiant peut alors facilement empocher 1 ou 2 dirham par passant.

      La reproduction sociale, l’éducation et les inégalités

      En outre, la concentration des richesses entre les mains d’une élite perpétuant les inégalités par le billais de la reproduction sociale et le manque d’une stratégie pour éduquer les individus aux valeurs de citoyenneté semblent être des facteurs favorisant l’activité de la mendicité. En effet la socialisation primaire est primordiale pour que les enfants puissent intérioriser les normes, les valeurs et les rôles qui leurs permettront de vivre en société et d’éviter l’exclusion sociale.

      De plus la socialisation est différentielle, les individus ne sont pas traités de la même façon selon la catégorie sociale à laquelle ils appartiennent, les comportements tendent alors à se reproduire de génération en génération, c’est la reproduction sociale. la famille joue alors un rôle majeur dans le devenir de leurs enfants d’où l’importance de l’éducation. Cependant l’Etat Marocain n’accorde pas encore suffisamment d’importance à l’éducation, d’ailleurs le taux d’analphabétisme frôle les 43% selon CIA World Factbook.



      Enfin, selon l’étude « Evolution des niveaux de vie, des inégalités et de la pauvreté au Maroc » de l’INDH publiée en 2009, les 10% les plus aisés de la population totalisaient près de 33% de la consommation totale des ménages et enregistraient une dépense par habitant de près de 12 fois celle des 10% les moins aisés, il y’a alors de forte inégalités répertoriées au Maroc.

      La corruption

      À cela s’ajoute le non-contrôle d’un nombre important d’associations pour qui le détournement de fonds publics est devenu un jeu d’enfant. Sans oublier les dépenses inutiles du royaume.






















































      Commentaire


      • #4

        Que fait l’Etat pour réguler ce phénomène ?


        L’Etat est une forme d’organisation politique détenant le monopole de la violence légitime sur un territoire et sa population, il s’exprime à travers des organes politiques et administratifs.



        Celui-ci, peut dans de nombreuses situations jouer le rôle de régulateur comme c’est le cas dans les territoires de la mendicité.

        Le Maroc est pleinement conscient des effets rébarbatifs de la mendicité sur le paysage marocain, et tente de plus en plus de contrer ce phénomène croissant même si les tentatives sont veines.



        Au cours de notre enquête de terrain nous avons pu constater que deux points de vue s’opposent, celui de l’Etat et des principaux concernés : les mendiants.

        En effet, les deux semblent avoir des opinions divergentes, les mendiants réclament plus d’aide et de considération par la société tandis que l’Etat affirme en procurer.





        Cependant, le simple fait qu’il existe une seule enquête nationale sur la mendicité démontre l’incroyable intérêt que l’Etat porte aux mendiants !



        Khalid Hammoumi statisticien travaillant au ministère du développement social, de la famille et de la solidarité est à l’origine de cette enquête, réalisée en 2007 grâce à 42 enquêteurs spécialistes.



        Le ministère du Développement social élabore un plan de lutte fondé sur l’approche sociale, avec l’intégration des mendiants dans des institutions, et sur l’approche judiciaire, de nombreux mendiants étant organisés en réseau exploitant les enfants et les handicapés. C’est le défi de la grande pauvreté, toujours présente et qui entrave le développement économique Afin de lutter contre cette mendicité, khalid Hammoumi ainsi que son équipe ont tenté trois approches :

















        Ibrahim, un des mendiants que nous avons interviewé a été le plus coopérative et nous a expliqué comment se déroulait le ramassage.
        Ibrahim, mendiant âgé de 69 ans



















        Est-elle efficace ?


        L’État a pu prendre quelques mesures pour lutter contre la mendicité en sensibilisant les individus. Or ces réformes engagées depuis quelques années ne sont pas suffisantes et restent inefficaces pour lutter contre ce phénomène. Les policiers et les autorités ne font pas respecté la loi, ils tolèrent ce phénomène de « fraude », le contexte Marocain ne permet pas d’éradiquer ce phénomène puisqu’il permet une certaine stabilité pour les plus démunis.



        Comme nous avons pu le constater , les chiffres ne cessent de croître , des décisions ont été prises par le directeur de l’enquête de 2007 en sensibilisant les individus et en envoyant les miséreux dans des centres ou ils seraient bien encadrés mais ces derniers refusent , mendier est devenu pour eux une véritable profession lucrative, plus que cela ce phénomène semble être addictif !



        Plusieurs vaines tentatives ont été menées par les municipalités et les autorités provinciales et préfectorales,notamment à Rabat pour combattre ce phénomène social.



        Des opérations de distribution de denrées alimentaires en particulier à la veille et pendant le mois du ramadan n’ont pas permis non plus et ne permettront jamais de résoudre le problème de la mendicité.
        ET L’ÉCONOMIE SOUTERRAINE ?


        L’économie souterraine regroupe trois formes d’activités différentes :
        • Economie generée par le travail au noir
        • Les délits économiques ou les activités criminelles ou délictuelles et leur recel



        En ce qui concerne le Maroc , il souffre d’une économie souterraine endémique,(c’est-à-dire qui est particulière à une localité) et qui se manifeste au quotidien par le biais des métiers exercés dans la rue (vendeur de mouchoirs,mendiants).



        Selon le FMI , on distingue 4 principales causes d’économie souterraine :

        -La rigidité du marché du travail

        – faiblesse des institutions et de la gouvernance

        -la rigidité des régulations sur le marché des biens

        – les taxes

        On observe clairement que le Maroc détient le pourcentage d’economie souterraine le plus important avec 44%.





        Pendant que certains mendiants professionnels Usent de leurs handicaps pour susciter la pitié des individus et se faire de l’argent sans prestation d’autres travaillent réellement et gagnent ce qu’il méritent. En ce qui concerne le salaire des mendiants professionnels , il serait entre 500 et 700 dhs , soit 15.000 et 20.000 dhs par mois , il n’est donc pas du tout surprenant de voir les mendiants refuser de rester dans les centres mis en place dans le cadre de la stratégie de lutte contre la mendicité .

        En revanche , les véritables mendiants , les miséreux et les handicapés ne gagnent pas grand-chose .

        Lors de notre enquete de terrain , Ibrahim , un des mendiants a affirmé ne pas gagné plus de 30 dhs par jour .


        Que reste t-il alors à faire ?





        Commentaire


        • #5

          Que doit-on retenir ?




          En définitive, les mendiants marocains et plus précisément les mendiants de Rabat se répartissent un territoire commun, leurs territoires du quotidien selon des critères très précis généralement régis par les réseaux de mendicité. C’est pour cela qu’en fonction des quartiers, nous, passants lambdas retrouvons des mendiants tout à fait différents selon les quartiers où nous sommes.

          Grâce à nos recherches, enquêtes et interviews nous avons procédé à un découpage des quartiers de la capitale et dissocié le type de mendiants qui y règnent. En effet chaque quartiers à ces propres caractéristiques, par exemple les mendiants à Agdal sont le plus souvent des mendiants professionnels marocains ou alors des mendiants subsahariens. A contrario d’Agdal, Takadoum accueille généralement des mendiants réellement nécessiteux et aussi quelques subsahariens. En ce qui concerne Souissi on retrouve une majorité de mendiants professionnels mais aussi syriens qui mendient prés des grands magasins, hypermarchés comme Marjane par exemple.



          Et puis Il ya Hay Ryad, oh Hay Ryad le fameux quartier, le pole de mendicité de la ville : on y retrouve mendiants professionnels, nécessiteux, marocains, subsahariens, et même syriens.

          Mais quel est le fonctionnement de ces territoires ? Car oui ils sont efficacement organisés !

          La concentration des richesses entre les mains d’une élite qui perpétuent les inégalités sociales mais aussi l’absence totale d’une classe moyenne ou encore le chômage entrainent une pauvreté. Et cette pauvreté reste le facteur principal de la mendicité.

          La gestion des territoires de la mendicité se fait soit explicitement c’est-à-dire par le biais des réseaux de mendicité qui placent les mendiants selon des endroits précis en fonction de leurs nationalité, de leur âge de leur sexe ou encore de leurs conditions physiques (c’est-à-dire de la présence d’un handicaps ou non) dans les différents quartiers de la capital .

          Ou encore de manière implicite, c’est-à-dire que les mendiants protègeraient à eux seules leurs territoires par peur de subir une concurrence avec d’autres mendiants. Ils surveillent donc leurs territoires en s’y installant en premier ou en exerçant une pression sur les autres mendiants qui souhaiteraient s’y installer.



          Mais que dit la loi par rapport à cette mendicité, et que fait elle pour la réguler ?

          Le saviez-vous ? La mendicité est strictement interdite selon la loi du royaume et pourrait valoir jusqu’à 3 mois de prisons ferme. Mais comme vous l’avez surement remarque cette loi n’est absolument pas respectée, les marocains seraient même étonnés de son existence. Malgré cette loi qui réprimande durement les mendiants, l’état tente d’instaurer une stratégie de lutte contre cette mendicité qui taraude notre pays.En effet le pays a tenté plusieurs approches sociales afin de pouvoir intégrer les mendiants dans la société en prenant en charge leurs logements ou encore en les aidant financièrement cependant les mendiants sont toujours de plus en plus nombreux et ne sont jamais satisfaits des efforts de l’état en les qualifiants d’inexistants.

          Alors, pouvons-nous rêver d’un Maroc sans mendicité ? Â méditer …
          Il n’y a que les mendiants qui puissent compter leur richesse.

          Roméo et Juliette

          Shakespeare


          Commentaire

          Chargement...
          X