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Maghreb: échec de l'UMA vraiment 3% du PIB perdus?

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  • Maghreb: échec de l'UMA vraiment 3% du PIB perdus?

    - Le blocage de l'UMA coûte entre 3 et 9 milliards de dollars par an

    A mon avis, nullement.

    Selon vous?

    -Le blocage que connaît l'Union du Maghreb arabe coûte aux pays de la région entre 2 et 3% du PIB.C’est ce qu’a affirmé hier à Tunis le président de l'Association des économistes marocains, Mustapha El Ktiri, lors d’un colloque organisé par le Centre de la Ligue arabe sous le thème "L'intégration maghrébine et l'Union européenne". Cette situation provoque un manque à gagner entre 3 et 9 milliards de dollars par an, selon une étude de la Banque mondiale.

    Selon d'autres statistiques, le volume des échanges commerciaux entre les Etats de cette zone, qui ne représente que 3% seulement, est le plus bas du monde en raison de l'absence de complémentarité économique. Ces échanges sont de 60% entre les pays de l'UE, 23% entre les pays de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), 20% entre les pays de l'Amérique du Sud et 20% entre les pays de l'Afrique de l'Ouest-.

    La Quotidienne.ma

    A suivre

  • #2
    Hormis l'habituelle mendicité marocaine envers l'Algérie, que pourrait apporter effectivement une consécration de l'Union du Maghreb arabe (UMA)?

    - La main tendue du Roi du Maroc à l’Algérie

    Dans un discours daté du 06/11/2018 le Roi Mohammed VI tend la main à l’Algérie dans ces termes « C’est, donc, en toute clarté et en toute responsabilité que je déclare aujourd’hui la disposition du Maroc au dialogue direct et franc avec l’Algérie sœur, afin que soient dépassés les différends conjoncturels et objectifs qui entravent le développement de nos relations. A cet effet, je propose à nos frères en Algérie la création d’un mécanisme politique conjoint de dialogue et de concertation. Le niveau de représentation au sein de cette structure, son format, sa nature sont à convenir d’un commun accord ».

    Un peu avant dans son discours, le Roi et après avoir rappelé l’état « de division et de discorde » actuel a insisté sur l’histoire qui unit les deux pays et les siens de sang qui unissent les deux peuples dans ces termes. Cet état contraste avec l’ambition de concrétiser l’idéal unitaire maghrébin, qui animait la génération de la Libération et de l’Indépendance, ambition qui s’est incarnée en 1958 par la Conférence de Tanger, dont nous célébrons le soixantième anniversaire. Auparavant, l’appui apporté par le Royaume à la Révolution algérienne avait contribué à renforcer les relations entre le Trône marocain et la Résistance algérienne. Il avait également été un élément fondateur de la conscience et de l’action politique maghrébine commune. De longues années durant et jusqu’au rétablissement de l’indépendance, côte à côte, nous nous sommes dressés contre le colonisateur dans un combat commun ; et nous nous connaissons bien. Par ailleurs, nombreuses sont les familles marocaines et algériennes qui partagent des liens de sang et de parenté. Nous savons aussi que l’intérêt de nos peuples réside dans leur unité, leur complémentarité, leur intégration ; et nul besoin qu’une tierce partie joue, entre nous, les intercesseurs ou les médiateurs-.

    AfrikAct.

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    • #3
      "la position du gouvernement algérien en ce qui concerne la question du Sahara occidental que nous considérons comme une question de décolonisation qui doit trouver un règlement conforme à la légalité internationale au sein des Nations unies".

      Ce dilemme est sans doute la pierre d'achoppement entre les peuples algérien et marocain.Donc, tant que l'affaire de la décolonisation du Sahara Occidental ne sera pas résolue, la dictature marocaine suppliera toujours dans le néant une ouverture des frontières terrestres algéro-marocaines.

      L'Union du Maghreb arabe n'est donc qu'un voeu pieux pour le Maroc.

      - L’Algérie rejette la main tendue du roi Mohammed VI

      Le président algérien Abdelaziz Bouteflika lors d’une ancienne apparition publique. RYAD KRAMDI/ GETTY IMAGES
      Silencieuse depuis le prononcé du discours royal à l’occasion de la Marche Verte par lequel le roi Mohammed VI lui a proposé un « dialogue franc et direct », l’Algérie vient de réagir par la voix d’une source autorisée au site d’information TSA. Celle-ci estime que l’appel de Mohammed VI est un « non-événement » en qualifiant son initiative de « douteuse » sur la forme et « suspecte » par son contenu

      L’appel lancé par Mohammed VI pour un dialogue franc et direct entre Alger et Rabat est « un non événement », a indiqué, ce samedi 10 novembre, une source autorisée algérienne à TSA.

      « Cette offre douteuse dans sa forme (célébration de la Marche Verte) et suspecte de par son contenu (volonté de bilatéraliser la question du Sahara occidental) est un non-événement qui ne mérite pas de réponse formelle », a ajouté la même source.

      Mardi dernier, le roi Mohammed VI, à l’occasion de son traditionnel discours à l’occasion de l’anniversaire de la Marche Verte, a tendu la main à l’Algérie en proposant la mise en place d’un « mécanisme politique conjoint de dialogue et de concertation » destiné à permettre de régler les différends entre les deux pays.

      Le Roi a rappelé que depuis son accession au Trône, Il a appelé « avec sincérité et bonne foi » à l’ouverture des frontières entre les deux pays et à la normalisation des relations maroco-algériennes « C’est, donc, en toute clarté et en toute responsabilité que Je déclare aujourd’hui la disposition du Maroc au dialogue direct et franc avec l’Algérie sœur, afin que soient dépassés les différends conjoncturels et objectifs qui entravent le développement de nos relations », a souligné le Souverain.

      Mais, pour les Algériens, « échaudés par les précédentes diversions de Mohammed VI et les fausses ouvertures conçues en fonction des échéances », cet appel n’est pas sincère, rapporte TSA.

      Les conditions d’Alger depuis 2013 remises sur la table

      L’Algérie a depuis 2013 posé publiquement ses conditions pour la normalisation de ses relations avec le Maroc, notamment la réouverture des frontières terrestres fermées depuis plus de vingt ans.

      « La réouverture de la frontière est une question de souveraineté qui relève du ressort exclusif du gouvernement algérien et les conditions qui doivent y présider sont connues de nos voisins », avait affirmé en juin 2013 Amar Belani, alors porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

      Ces conditions sont « l’arrêt de la campagne de dénigrement contre l’Algérie », « une coopération sincère, efficiente et productive de résultat contre l’agression que nous subissons au quotidien en matière d’infiltration de drogues » ainsi que le respect de « la position du gouvernement algérien en ce qui concerne la question du Sahara occidental que nous considérons comme une question de décolonisation qui doit trouver un règlement conforme à la légalité internationale au sein des Nations unies », compile TSA.

      Le Maroc avait alors réagi à cette déclaration en faisant part de ses « réserves les plus fortes » : « Le principe même d’introduire une conditionnalité unilatérale dans la normalisation des relations bilatérales est une pratique d’un autre âge [et] dénote une culture politique d’une ère révolue, en total déphasage avec les exigences et les perspectives du 21 siècle », avait estimé la diplomatie marocaine.

      Dans un communiqué publié mercredi, le ministère qatari des Affaires étrangères a salué cette décision qui peut être « le début d’un dialogue constructif et fructueux ». Le Qatar considère « l’ouverture des voies de dialogue entre les deux pays frères » comme la fin du conflit, soulignant la confiance de Doha dans la sagesse des deux dirigeants et leur volonté à résoudre les différends de longue date et à défendre les intérêts de leurs peuples.

      La France a affirmé, jeudi, avoir pris connaissance « avec un grand intérêt » de la proposition faite par le Roi Mohammed VI d’ « un dialogue renouvelé avec l’Algérie ». « La France a toujours appelé de ses vœux le renforcement des liens entre le Maroc et l’Algérie, qui sont des partenaires majeurs auxquels nous unissent des liens d’une densité exceptionnelle », a souligné la porte-parole du ministère de l’Europe et des affaires étrangères.

      Le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, « a toujours été favorable à un dialogue renforcé entre le Maroc et l’Algérie », a affirmé mercredi à New York son porte-parole, Stéphane Dujarric.

      L'Algérie rejette la main tendue du roi Mohammed VI - Le Desk

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      • #4
        Pour ma part, j'ai toujours été opposé à la gaudriole de l'UMA et je ne changerai jamais de position.

        - Les campagnes de presse incendiaires que se lancent occasionnellement les journaux de la région en fonction de la conjoncture, ajoutées aux tensions diplomatiques entre le Maroc et l’Algérie font que l’intégration maghrébine apparaît d’abord et avant tout comme une contrainte extérieure.

        Cependant, les points communs, entre ces deux pays notamment, sont multiples et leurs citoyens respectifs s’y retrouvent aisément, tout naturellement. Les frontières culturelles s’effacent et les deux peuples attendent, impatiemment, la chute du dernier « mur » qui les sépare. Mais à quoi bon revenir sur la persistance des contentieux politiques quand les chiffres parlent d’eux-mêmes ?
        (...).

        L’Union du Maghreb, un impératif stratégique

        La Maghreb peut-il exister sans l’Europe ? À contre-courant du consensus établi sur les perspectives de l’Euro-Méditerranée, ce questionnement provoque nécessairement et utilement le débat. En effet, ce questionnement, aussi pertinent soit-il, n’en est pas moins ambigu. Envisager un Maghreb sans l’Europe renvoie inexorablement à poser la question d’une Europe sans le Maghreb. Cette équation triviale ne résiste pas aux forces de la géographie et de l’histoire, de l’influence politique réciproque ou encore des relations humaines, économiques et financières. Le caractère structurel, et probablement irréversible, de ces interdépendances a créé un lien organique. Mais, à un moment où le contenu stratégique du processus de Barcelone et de l’Union pour la Méditerranée tend à s’épuiser et où les équilibres géopolitiques et économiques se recomposent, d’évidence ce lien euro-méditerranéen tend à se relâcher. C’est en ce sens que la question des conditions de l’intégration économique et politique des pays du Maghreb est posée.

        L’Union du Maghreb, une nécessité économique…

        À une époque d'interdépendance des économies, les gains de l'intégration maghrébine seraient plus importants que jamais et les coûts relatifs à son absence sont exorbitants.

        La défaillance des mécanismes maghrébins de coordination des politiques économiques et une insertion non concertée et exclusivement verticale à l’espace européen font que les relations intermaghrébines se réduisent à une somme de relations bilatérales, parfois contradictoires, rarement complémentaires. En effet,
        « pour accroître leur potentiel d’attractivité des investissements étrangers, les pays se livrent le plus souvent à une concurrence excessive qui entraîne une surenchère fiscale, et par extension un désarmement des politiques publiques. Ensuite, les complémentarités économiques sont neutralisées, chaque pays optant pour des positionnements sectoriels identiques. Le mimétisme des stratégies industrielles provoque une dispersion des ressources productives et affaiblit le potentiel d’économies d’échelle, d’apprentissage technologique et de signalement de l’attractivité sectorielle » (Mezouaghi, 2010, p. 165).

        Confrontés aux mêmes problèmes structurels (pression démographique, chômage des jeunes, pauvreté, corruption, disparités territoriales), les pays du Maghreb pourraient faire de l'intégration un catalyseur de croissance et de développement.

        Leur intégration effective engendrerait un supplément de croissance minimum de 1% à 2% par an du PIB régional. Outre l'accroissement des échanges commerciaux, l'intégration permettrait de relancer les investissements intra-régionaux, de réaliser des économies d'échelles dans les secteurs agro-alimentaire, énergétique et industriel, et de permettre un développement économique durable des pays du Maghreb.

        L’intégration et la démocratisation seraient en effet les meilleures réponses aux enjeux économiques (climat des affaires, taille critique des marchés) et sécuritaires (immigration, terrorisme) qui structurent les relations entre l'UE et les pays du Maghreb. L'intégration des pays du Maghreb se traduirait également par une position plus forte de ces derniers dans les négociations internationales. Pour autant, elle ne constituerait pas un renoncement aux ambitions de l'Union pour la Méditerranée mais bien un des noyaux durs pour relancer le Partenariat euro-méditerranéen sur des bases plus solides.

        Pour toutes ces raisons, l'intégration du Maghreb n'est pas un luxe mais un impératif stratégique.

        …et un impératif géopolitique
        « Si, depuis fort longtemps, la Méditerranée n’est plus le centre de gravité géoéconomique de la planète, la région n’en demeure pas moins traversée par de multiples courants qui rythment la mondialisation, et n’est pas absente de ce processus global où les flux commerciaux, culturels et humains s’agitent » (Abis, 2010, p. 10).

        Dans ce cadre et sur le plan géostratégique, il convient de ne pas sous-estimer la centralité maghrébine. Pour de nombreux pays, être actif au Maghreb, c’est en quelque sorte affirmer des ambitions à l’international. Bien que l’Union européenne y exerce une domination claire, le Maghreb conserve une place majeure sur l’échiquier des relations internationales. Échiquier qui toutefois devenant puzzle, révèle de plus en plus de nouvelles stratégies de puissances de la part des pays émergents.

        Relativement déçus (et à des degrés différents) par la tiédeur du partenariat proposé par l’Union européenne, la majorité des pays du Maghreb sont engagés dans une diversification de leurs relations économiques et politiques. Ils élargissent l’amplitude de leur diplomatie et s’ouvrent au monde. Leur politique extérieure est ainsi devenue multidirectionnelle.

        Certaines puissances, historiquement présentes au Maghreb, comme les États-Unis ne s’y désengagent pas. Nul n’ignore le rôle décisif des États-Unis dans les événements récents en Tunisie. La Russie et les autres nouveaux grands acteurs, comme la Chine et l’Inde, s’intéressent de plus en plus au Maghreb en souhaitant en faire une plateforme d’accès au marché européen. Leurs entreprises peuvent bénéficier des accords entre les pays du Maghreb et l’UE.

        Ainsi, multiplication et recomposition des alliances se combinent simultanément avec des tropismes géographiques tous azimuts. Le Maroc, par exemple, dispose d’un accord de libre-échange avec les États-Unis depuis 2004 et bénéficie d’un « statut avancé » avec l’UE depuis 2008 et regarde de plus en plus vers l’Afrique de l’Ouest (Sylla, 2010 et Alaoui, 2010). Si cette situation nouvelle n’est pas sans soulever un certain nombre d’enjeux, les années à venir pourraient être caractérisées par davantage de rapports entre les pays du Nord de l’Afrique et ceux situés au Sud du Sahara.

        Ces nouvelles dynamiques politiques et économiques introduisent des ruptures. Elles participent d’une diversification salutaire des partenaires et des alliances, d’une consolidation de l’ouverture économique et d’une amélioration de l’attractivité de la région.

        C’est donc à l’aune de ces enjeux qu’il faut penser l’intégration régionale au Maghreb et non à la mesure des logiques nationales, voire des stratégies politiques à court terme.

        Dans cette perspective, alors que les opinions publiques penchent davantage en faveur du rapprochement, seule la poursuite du processus démocratique engagé dans ces pays est à même de faire sortir les dirigeants d’une logique nationale afin de mettre en œuvre les conditions de la constitution d’un ensemble politique maghrébin.

        L’Union du Maghreb ou l’invincible espoir (openedition.org)

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        • #5
          El Malki doit être en surdose de haschich pour ressusciter l'UMA alors que le narcotrafiquant et addictif à la coke M6 l'avait enterrée!

          - Un Maghreb uni signifie une Méditerranée plus forte et davantage de prospérité pour les peuples de la région, a souligné, mercredi à Rabat, le président de la Chambre des représentants. "Nous devons faire confiance aux Nations unies pour la recherche d'une solution juste, durable et mutuellement acceptable au différend territorial artificiel qui oppose, depuis la guerre froide, le Maroc à l'Algérie", a-t-il souligné, notant que ceci rendra possible le parachèvement de la construction d'un Maghreb uni, qui donnera lieu à une Méditerranée plus forte et à davantage de prospérité pour les peuples de la région, qui perdent actuellement plus de 2% en termes de PIB-.

          Libération.ma

          -
          L’UMA est morte, vive la CEDEAO!

          Au dernier sommet de l’UA, en Ethiopie, le roi du Maroc, Mohammed VI, avait sonné le glas de l’Union du Maghreb arabe (UMA), en assénant que « sa flamme s’est éteinte parce que la foi dans un intérêt commun a disparu». Pour son pays dorénavant, « la famille africaine est sa famille de référence »


          African Manger

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