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Le président Museveni a déclaré vendredi que la production d'un vaccin Covid-19 plus efficace, fabriqué en Ouganda, atteignait des stades avancés, alors que les cas de virus continuent d'augmenter et que les hôpitaux publics et les médecins se disent submergés par les patients.
''Nous travaillons sur notre vaccin. En fait, notre vaccin sera meilleur que tous ceux-là, car il couvrira toutes les variantes ", a révélé le président dans une allocution télévisée.
Selon M. Museveni, la production du vaccin en Ouganda a été retardée par le manque de patients Covid-19.
''Vers le mois d'avril, nous avons eu un problème. Nous n'avions pas assez de patients. Maintenant, il y a beaucoup de patients (pour les essais)'', a-t-il noté, précisant qu'il était en contact avec plusieurs acteurs, dans le monde entier, pour aider à résoudre la crise du vaccin.
Les vaccins que nous avons reçus couvrent quelques variantes du virus comme les souches originales de Wuhan et d'Inde. Les vaccins qui existent maintenant ne couvrent peut-être pas le risque", a ajouté M. Museveni en annonçant des mesures plus strictes pour contenir la maladie virale.
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Le président a également fait état d'une possible percée des thérapeutiques Covid-19 très efficaces fabriquées en Ouganda.
''Ils ne sont pas non plus encore publiés mais j'ai deux lignes de traitement avec mon peuple, tranquillement. Dans l'une d'entre elles, 70 personnes ont été traitées et 58 se sont rétablies", a-t-il révélé, tout en prévoyant que d'ici le 25 juin, les scientifiques ougandais auront atteint le plafond de 120 sujets pour les essais cliniques nécessaires à l'approbation du médicament.
Selon M. Museveni, l'Ouganda sera autonome sur le plan médical d'ici 2022, après avoir "constaté combien il est dangereux de dépendre des autres pour vivre".
''D'ici l'année prochaine, l'Ouganda ne dépendra pas des étrangers pour les solutions médicales. Nous obtiendrons nos propres solutions, vaccins, thérapeutiques", a-t-il déclaré.
Alors que les questions relatives à l'efficacité des herbes dans le traitement du Covid-19 continuent de se poser, M. Museveni a déclaré : ''Nous avons certains de nos scientifiques instruits qui connaissaient les médicaments traditionnels. L'un d'entre eux connaît certaines herbes utilisées pour traiter les infections virales de la rougeole et de l'herpès simplex.
Alors que des milliers d'Ougandais sont déjà enfermés dans un pari d'automédication Covid-19, M. Museveni a affirmé qu'un de ses experts a guéri environ 30 patients en utilisant certaines herbes.
Quand ce Corona est arrivé, je lui ai parlé et il m'a dit qu'il avait appliqué cette herbe sur 30 personnes et qu'elles s'étaient toutes rétablies", a-t-il déclaré.
Les dernières données du ministère de la santé montrent que les infections au virus Covid-19, le 19 juin, ont encore augmenté de 1 397 nouveaux cas, alors que l'Ouganda a enregistré 70 176 cas depuis que l'épidémie de virus a été confirmée en mars de l'année dernière. Le gouvernement a déclaré que 42 décès supplémentaires ont été confirmés dans la nuit.
Pour M. Museveni, ''la solution ultime à ce défi du virus Covid-19 est de faire vacciner notre population'' dans le cadre d'une approche de santé publique où ''la prévention reste la meilleure solution''.
Processus de sélection des vaccins
1. La découverte d'un médicament ou d'un vaccin se fait en laboratoire en essayant des molécules ayant un effet théorique sur le cycle de vie d'une maladie ou d'un virus.
2. Les molécules sélectionnées sont soumises à d'autres tests chimiques pour voir si elles ont une chance de passer aux niveaux supérieurs.
3. Les tests sont effectués sur des animaux de laboratoire - souris, cobayes, chiens et parfois singes - pour évaluer la sécurité.
4. Les études de phase I - premières études sur l'homme - sont menées sur l'homme après une approbation réglementaire rigoureuse afin de tester les profils de sécurité du candidat médicament. La plupart des candidats médicaments échouent à ce stade.
5. Les études de phase II sont menées sur l'homme afin d'évaluer si le vaccin candidat traite effectivement la maladie visée.
Cette étape intervient après des évaluations réglementaires rigoureuses et l'approbation de la phase I.
6. Les études de phase III sont menées sur des milliers ou des centaines de milliers de patients/humains afin d'évaluer l'image réelle ou quasi réelle du candidat médicament dans la vie réelle.
7. Une fois la phase III achevée avec succès et après un examen et une approbation réglementaires approfondis, le médicament peut alors être autorisé à être utilisé sur le marché, avec des exigences en matière de pharmacovigilance, ou phase IV.
L'ensemble du processus dure en moyenne 10 ans et coûte plusieurs centaines de millions de dollars.
source ntv.co.ug
Uganda made COVID-19 vaccine soon ready, says Museveni
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