3 juillet 2021
Avec une production de plus de 700 tonnes et un revenu de 23 milliards de dollars, le budget du roi et du royaume marocains dépend, en grande partie, du trafic de cannabis que Rabat vient de dépénaliser, en mars dernier, afin de séduire un plus grand nombre de touristes que le soleil et la mer, ainsi que d'autres gâteries, ne suffisent plus à attirer. L'Etat marocain est le seul qui instrumentalise la drogue, en région africaine et méditerranéenne. Il est le premier producteur mondial de cannabis, quand d'autres pays comme l'Afghanistan, la Colombie, la Thaïlande ou le Pakistan sont tributaires de bandes criminelles aux ramifications internationales. L'Union européenne avait consenti une importante subvention au Makhzen, à charge pour lui d'abandonner la culture du cannabis. Non seulement, il ne l'a pas fait mais, au contraire, ces sommes ont été utilisées pour accroître les cultures et les réseaux d'acheminement, en Europe et en Afrique. Devenue une arme géostratégique aux mains du Makhzen et de ses soutiens qui ciblent, particulièrement, l'Algérie, la drogue marocaine déferle, en quantités énormes. Au Sahel, grâce aux connections avec les groupes terroristes, les trafiquants qui ont pour tâche d'acheminer des tonnes de cannabis contribuent à l'aggravation de l'insécurité. Le trafic d'armes s'y conjugue au trafic de drogue, à grande échelle. Outre la Libye, la majorité des pays sahéliens en sont affectés. Non content de cette agression déplorée par l'ONU, le royaume marocain se livre aux menaces et au chantage, comme cela vient d'être découvert par l'Allemagne et l'Espagne, malgré les subventions que ces pays lui fournissent généreusement! En outre, il poursuit le pillage des ressources du Sahara occidental et multiplie les exactions envers la population sahraouie, fort de l'impunité rétribuée que lui assurent ses parrains, à peine masqués. Souvent, la question de la fermeture de la frontière entre l'Algérie et le Maroc est agitée, de manière à duper l'opinion et à lui faire prendre des sacs de cannabis pour des sacs de blé tendre! La raison de cette fermeture qui parvient, à peine, à freiner le flux de drogue que le Makhzen «réserve» à notre pays, est fort simple. A maintes reprises, l'Algérie a proposé au royaume marocain des discussions sur le trafic de cannabis, à ses frontières, mais celui-ci a, sans cesse, refusé d'aborder ce volet, sachant qu'il s'agit, là, de son arme principale. Pour protéger son peuple et sa jeunesse, l'Algérie n'a pas d'autre choix que de verrouiller et de surveiller cette frontière, jusqu'à nouvel ordre.
Chaabane BENSACI
L'Expression
Avec une production de plus de 700 tonnes et un revenu de 23 milliards de dollars, le budget du roi et du royaume marocains dépend, en grande partie, du trafic de cannabis que Rabat vient de dépénaliser, en mars dernier, afin de séduire un plus grand nombre de touristes que le soleil et la mer, ainsi que d'autres gâteries, ne suffisent plus à attirer. L'Etat marocain est le seul qui instrumentalise la drogue, en région africaine et méditerranéenne. Il est le premier producteur mondial de cannabis, quand d'autres pays comme l'Afghanistan, la Colombie, la Thaïlande ou le Pakistan sont tributaires de bandes criminelles aux ramifications internationales. L'Union européenne avait consenti une importante subvention au Makhzen, à charge pour lui d'abandonner la culture du cannabis. Non seulement, il ne l'a pas fait mais, au contraire, ces sommes ont été utilisées pour accroître les cultures et les réseaux d'acheminement, en Europe et en Afrique. Devenue une arme géostratégique aux mains du Makhzen et de ses soutiens qui ciblent, particulièrement, l'Algérie, la drogue marocaine déferle, en quantités énormes. Au Sahel, grâce aux connections avec les groupes terroristes, les trafiquants qui ont pour tâche d'acheminer des tonnes de cannabis contribuent à l'aggravation de l'insécurité. Le trafic d'armes s'y conjugue au trafic de drogue, à grande échelle. Outre la Libye, la majorité des pays sahéliens en sont affectés. Non content de cette agression déplorée par l'ONU, le royaume marocain se livre aux menaces et au chantage, comme cela vient d'être découvert par l'Allemagne et l'Espagne, malgré les subventions que ces pays lui fournissent généreusement! En outre, il poursuit le pillage des ressources du Sahara occidental et multiplie les exactions envers la population sahraouie, fort de l'impunité rétribuée que lui assurent ses parrains, à peine masqués. Souvent, la question de la fermeture de la frontière entre l'Algérie et le Maroc est agitée, de manière à duper l'opinion et à lui faire prendre des sacs de cannabis pour des sacs de blé tendre! La raison de cette fermeture qui parvient, à peine, à freiner le flux de drogue que le Makhzen «réserve» à notre pays, est fort simple. A maintes reprises, l'Algérie a proposé au royaume marocain des discussions sur le trafic de cannabis, à ses frontières, mais celui-ci a, sans cesse, refusé d'aborder ce volet, sachant qu'il s'agit, là, de son arme principale. Pour protéger son peuple et sa jeunesse, l'Algérie n'a pas d'autre choix que de verrouiller et de surveiller cette frontière, jusqu'à nouvel ordre.
Chaabane BENSACI
L'Expression
Commentaire