Le Maroc arrête une équipe de journalistes espagnols de La Sexta et l’invite à quitte le Royaume
Les autorités marocaines ont brièvement interpellé, ce lundi à Tanger, un groupe de journalistes espagnols de l'émission Salvados de La Sexta. Selon l’agence EFE, qui cite des sources de la chaîne espagnole, l'équipe devait réalisé un travail de documentation et de pré-production sur l'accident de travail qui a fait 29 morts (principalement des femmes) en février dernier, lorsque l'usine textile où elles travaillaient a été subitement inondée. EFE rappelle que le drame de l’usine de textile à Tanger avait révélé la précarité des conditions de travail dans certains secteurs, comme le textile, où les locaux ne répondent pas aux exigences minimales en matière d'hygiène, de ventilation ou d'évacuation de secours.
Les journalistes avaient prévu de rencontrer des parents et amis des victimes. Toutefois, avant même de les rencontrer, ils ont été surpris par la police dans un café, qui les a invités à quitter les lieux et à se rendre immédiatement à leur hôtel, d'où ils «vont vraisemblablement être expulsé sous peu». «Ils n'enregistraient rien et n'avaient donc pas l'autorisation de tournage (obligatoire au Maroc)», a précisé la source de l’agence EFE, qui a assuré qu'«à aucun moment ils n'avaient été détenus» dans un commissariat.
Contactées par EFE, les autorités marocaines «ont envoyé un communiqué qui sortira plus tard pour donner leur version des événements», poursuit la même source, qui rappelle que ce n'est pas la première fois que des journalistes sont expulsés du Maroc, «surtout lorsqu'ils traitent de sujets conflictuels ou sensibles, la raison étant toujours une absence d'autorisation de tournage ou d'être entrés sans déclarer leur statut de journaliste».
Les autorités marocaines ont brièvement interpellé, ce lundi à Tanger, un groupe de journalistes espagnols de l'émission Salvados de La Sexta. Selon l’agence EFE, qui cite des sources de la chaîne espagnole, l'équipe devait réalisé un travail de documentation et de pré-production sur l'accident de travail qui a fait 29 morts (principalement des femmes) en février dernier, lorsque l'usine textile où elles travaillaient a été subitement inondée. EFE rappelle que le drame de l’usine de textile à Tanger avait révélé la précarité des conditions de travail dans certains secteurs, comme le textile, où les locaux ne répondent pas aux exigences minimales en matière d'hygiène, de ventilation ou d'évacuation de secours.
Les journalistes avaient prévu de rencontrer des parents et amis des victimes. Toutefois, avant même de les rencontrer, ils ont été surpris par la police dans un café, qui les a invités à quitter les lieux et à se rendre immédiatement à leur hôtel, d'où ils «vont vraisemblablement être expulsé sous peu». «Ils n'enregistraient rien et n'avaient donc pas l'autorisation de tournage (obligatoire au Maroc)», a précisé la source de l’agence EFE, qui a assuré qu'«à aucun moment ils n'avaient été détenus» dans un commissariat.
Contactées par EFE, les autorités marocaines «ont envoyé un communiqué qui sortira plus tard pour donner leur version des événements», poursuit la même source, qui rappelle que ce n'est pas la première fois que des journalistes sont expulsés du Maroc, «surtout lorsqu'ils traitent de sujets conflictuels ou sensibles, la raison étant toujours une absence d'autorisation de tournage ou d'être entrés sans déclarer leur statut de journaliste».
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