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Maroc : Seulement un mois de prison pour un homme condamné pour détournement de mineure.

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  • Maroc : Seulement un mois de prison pour un homme condamné pour détournement de mineure.

    L'alibi qu'il faut pas faire peur aux touristes étrangers enclins à la pédophilie par la justice marocaine est totalement scandaleux!

    - Le tribunal de première instance d’Azilal a condamné un homme de 35 ans à un mois de prison ferme assorti d’une amende de 500 dirhams. Il a été reconnu coupable de «détournement de mineure et attentat à la pudeur sans recours à la violence», selon Alyaoum24.

    La même source a rapporté que les faits remontaient à mardi dernier, lorsque la famille de la victime a décidé de porter plainte. Le mis en cause a été placé en garde à vue mercredi et le verdict a été rendu un jour plus tard, jeudi.

    Cette peine en deçà de la minimale prévue par la loi, au regard des faits reprochés et des dispositions du Code pénal, ont suscité des questionnements quant à la dimension de la protection des enfants victimes de détournement. Sur les réseaux sociaux, nombre d’internautes se sont interrogés sur le déroulement de ce procès, à la lumière de l’arsenal juridique qui prévoit des peines minimales de un à cinq ans de prison, conformément à l’article 475 du Code pénal.

    Les articles 484 et 485 prévoient des peines allant respectivement de 2 à 5 ans, de 5 à 10 ans et de 10 à 20 ans, en fonction des circonstances aggravantes. Ces dernières sont établies si la victime est mineure en situation de handicap ou de déficience mentale, si l’agresseur a fait usage de violence ou si les deux situations sont réunies dans un même cas.

    Ya...bi

  • #2
    Envoyé par rago Voir le message
    L'alibi qu'il faut pas faire peur aux touristes étrangers enclins à la pédophilie par la justice marocaine est totalement scandaleux!

    - Le tribunal de première instance d’Azilal a condamné un homme de 35 ans à un mois de prison ferme assorti d’une amende de 500 dirhams. Il a été reconnu coupable de «détournement de mineure et attentat à la pudeur sans recours à la violence», selon Alyaoum24.

    La même source a rapporté que les faits remontaient à mardi dernier, lorsque la famille de la victime a décidé de porter plainte. Le mis en cause a été placé en garde à vue mercredi et le verdict a été rendu un jour plus tard, jeudi.

    Cette peine en deçà de la minimale prévue par la loi, au regard des faits reprochés et des dispositions du Code pénal, ont suscité des questionnements quant à la dimension de la protection des enfants victimes de détournement. Sur les réseaux sociaux, nombre d’internautes se sont interrogés sur le déroulement de ce procès, à la lumière de l’arsenal juridique qui prévoit des peines minimales de un à cinq ans de prison, conformément à l’article 475 du Code pénal.

    Les articles 484 et 485 prévoient des peines allant respectivement de 2 à 5 ans, de 5 à 10 ans et de 10 à 20 ans, en fonction des circonstances aggravantes. Ces dernières sont établies si la victime est mineure en situation de handicap ou de déficience mentale, si l’agresseur a fait usage de violence ou si les deux situations sont réunies dans un même cas.

    Ya...bi
    les Ayachas vont minimiser les choses, Mayehachmouch

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    • #3
      Envoyé par hbibnaali Voir le message

      les Ayachas vont minimiser les choses, Mayehachmouch
      Vu le silence des Marocains sur ce scandale, il est vraisemblable qu'ils ne désapprouvent pas car ce genre d'affaire est fréquent au Maroc selon mon épouse de nationalité marocaine.

      Commentaire


      • #4
        Envoyé par rago Voir le message

        Vu le silence des Marocains sur ce scandale, il est vraisemblable qu'ils ne désapprouvent pas car ce genre d'affaire est fréquent au Maroc selon mon épouse de nationalité marocaine.
        leur dictateur m6 pense surtout à l'entrée des devises que de rendre justice à son peuple et les Ayachas trouvent cela normal

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        • #5
          Et on enferme un Omar Radi innocent pour 6 ans....

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          • #6
            Il faut savoir qu'au Maroc, le viol des mineurs est autorisé à certaines conditions.

            ( Hay Al Amal, à quelques 8 kilomètres d’Agadir. Le quartier respire la misère. Au rez-de-chaussée d’un des multiples bâtiments à l’architecture anarchique, derrière une grosse porte en fer verte, les parents de Samira, la plus jeune des victimes du scandale pornographique, sursautent à chaque coup à la porte. Méfiants, ils osent à peine ouvrir. Le regard éteint et la mine résignée, le père pleure le sort de sa fille dans une succession d’explications fatalistes. "Personne ne peut rien pour nous. On n’y peut rien. C’est le destin, le mektoub". Sa petite Samira, 17 ans, a déjà accumulé plus de drames dans sa vie que sa mère quinquagénaire. Mariée à 13 ans contre son gré et celui de ses parents, à un déséquilibré, elle est l’héroïne d’une histoire parsemée de superstitions, de fugues inexpliquées et de mauvais sorts.)

            - l’article 475 du Code pénal propose aux violeurs de se marier avec leur victime

            Au Maroc, l’article 475 du Code pénal propose aux violeurs de se marier avec leur victime. Il représente en cela une forte discrimination envers les femmes, une discrimination combattue plus fermement depuis l’« affaire Amina » de mars 2012. Le 27 janvier dernier, le gouvernement marocain a annoncé qu’il prévoyait de changer cet article, mais les Marocaines attendent toujours.

            62,8% des femmes marocaines victimes de violences en 2011
            La violence sexuelle envers les femmes fait état de chiffres effrayants au Maroc, notamment dans le milieu familial puisque plus de 50% des cas sont des actes de violence conjugale. Le viol marital, cependant, n’est pas reconnu comme un acte de violence domestique mais comme un devoir conjugal, ce qui réduit les victimes à un silence pesant.

            L’exemple fortement médiatisé d’Amina Filali montre que cette pression peut être fatale. L’adolescente âgée de 16 ans et originaire de Larache, s’est suicidée en mars 2012 afin d’échapper à un mariage forcé et abusif avec Moustapha Fellak, 25 ans, qui l’avait violée l’année précédente. Peu après cette tragédie, la victime avait déposé plainte contre Fellak auprès du procureur de Tanger.

            Toutefois, comme la majorité des plaintes déposées, cette démarche l’a davantage défavorisée que protégée. Alors que l’article 475 punit l’enlèvement d’un mineur par une peine de un à cinq ans de prison, le mariage est paradoxalement proposé comme solution puisque la loi annonce que « lorsqu’une mineure nubile enlevée ou détournée a épousé son ravisseur, celui-ci ne peut être poursuivi que sur la plainte des personnes ayant qualité pour demander l’annulation du mariage et ne peut être condamné qu’après que cette annulation du mariage a été prononcée ». Le scandale de la sordide affaire d’Amina met en avant les failles du système marocain. Abadila Maelainin, une activiste pour les droits des femmes, a déclaré dans un message devenu célèbre, « Amina a été violée à trois reprises ; par le violeur lui-même, par la tradition et par l’article 475 ».

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