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D'où viennent les Rifains ?

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  • D'où viennent les Rifains ?

    Dans le Rif on parle exactement comme les chaouis à Batna.

    Certains historiens expliquent que Tarik ben Ziad est parti de cette région avec ses hommes et s'est installé dans les montagnes du Rif, en attendant le feu vert de moussa bnou noceir représentant du khalifa.

    Conclusion : les Rifains sont des chaouis migrants

  • #2
    Envoyé par Tiregwa Voir le message
    Dans le Rif on parle exactement comme les chaouis à Batna.

    Certains historiens expliquent que Tarik ben Ziad est parti de cette région avec ses hommes et s'est installé dans les montagnes du Rif, en attendant le feu vert de moussa bnou noceir représentant du khalifa.

    Conclusion : les Rifains sont des chaouis migrants
    ça m'étonne beaucoup car les rifains sont des gens très sérieux, honnêtes, conservateurs et font preuve de pudeur

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    • #3
      Envoyé par barthez Voir le message

      ça m'étonne beaucoup car les rifains sont des gens très sérieux, honnêtes, conservateurs et font preuve de pudeur
      Selon mon épouse rifaine mais native de Mohammédia, les Rifains haïssent la monarchie marocaine et luttent pour créer un Etat républicain. Ils sont en quelque sorte les Catalans du Maroc.

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      • #4
        ils vont khencheliser la planète je vous dis


        plus ridicule tu meurs....

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        • #5
          Ce que j'apprécie chez les rifains, ils n'accepteront jamais par exemple de donner leurs filles en mariages à des ratés, des minables ou des pseudo hommes. Jamais yehlem biha

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          • #6
            Voilà ci-dessous tout ce que les Marocains royalistes refusent de croire.

            - Le Rif et le roi

            Le pays du couchant est devenu celui du crépuscule”, écrit ce blogueur marocain qui oppose l’exil de ceux qui fuient la misère et un régime répressif aux voyages dispendieux et incessants de Mohammed VI à l’étranger.

            Malgré les coups d’accélérateur de son barreur, la patera qui vient de s’arracher péniblement de la petite crique de sable fin file à petite allure plein nord. En point de mire, la côte espagnole visible à l’horizon. Le ciel limpide et le soleil matinal font la promesse d’une belle journée d’automne, et une légère brise marine qui fait à peine moutonner la mer azur disperse les volutes de fumée du moteur à deux temps et leurs pestilentiels relents de carburant mal brûlé.

            Les passagers sont jeunes et enjoués. Le plus âgé ne doit guère avoir plus de 20 ans. Au milieu de cette fratrie improvisée, le temps d’une traversée, une jeune femme, la seule du groupe, est assise parmi une trentaine de garçons hilares dans la petite barque au fond de laquelle traîne encore un filet de pêche.

            Pendant que le canot trace son sillage, les calembours mâtinés d’un accent rifain fusent : Que le dernier qui part éteigne la lumière !ou encore N’oubliez pas de fermer la porte derrière vous ! Puis les boutades se font railleries et quolibets à l’endroit de la classe politique marocaine : “Vous avez déjà tout pris, on vous laisse le pays !” On cite des noms, on taille une veste à l’un, on voue aux gémonies un autre. On vilipende le système politique et on crie des “Que vive le Rif et que périssent ceux qui le trahissent” ou, plus surprenant encore, desViva Espana”. Quelqu’un agite même un drapeau espagnol. Le ton est à l’allégresse générale et aux fous rires. Le film s’arrête là.

            Un concentré de la tragédie marocaine

            Quelques jours seulement séparent ces deux scènes antinomiques que rien ne semble rapprocher sinon l’envie irrépressible de leurs protagonistes de quitter le pays. Un paradoxe frappant sur lequel se fonde la tragédie marocaine. Les premiers sont chassés par le désespoir, la misère et un régime répressif. Ils sont ceux-là mêmes que chantait Jean Ferrat lorsqu’il en disait qu’“ils quittent un à un le pays, pour s’en aller gagner leur vie, loin de la terre où ils sont nés”. Le second est attiré par le farniente et le luxe de la vie parisienne lorsqu’il ne se trouve pas aux quatre coins du monde, suivi par tout ce que compte le Maroc de courtisanerie opportuniste.

            A suivre

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            • #7
              Envoyé par Tiregwa Voir le message
              Dans le Rif on parle exactement comme les chaouis à Batna.

              Certains historiens expliquent que Tarik ben Ziad est parti de cette région avec ses hommes et s'est installé dans les montagnes du Rif, en attendant le feu vert de moussa bnou noceir représentant du khalifa.

              Conclusion : les Rifains sont des chaouis migrants
              Se sont les descendants des Zenets des berbères des aures et de jebel nefoussa en Lybie ,
              Faute de grives , nous mangeons des Merles

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              • #8
                Une partie des rifains sont d'ascendance Vandale, Goth, et Wisigoth.
                J'aime surfer sur la vague du chaos.

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                • #9
                  Envoyé par barthez Voir le message
                  Ce que j'apprécie chez les rifains, ils n'accepteront jamais par exemple de donner leurs filles en mariages à des ratés, des minables ou des pseudo hommes. Jamais yehlem biha
                  Je pense que cette caractéristique est commune à toute les bonnes familles du Maghreb.
                  J'aime surfer sur la vague du chaos.

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                  • #10
                    - Pour faire oublier tout cela, le chef de l’État fait semblant, chaque fois qu’il fait une courte escale dans son pays, d’inaugurer des projets gigantesques face à la caméra, et qui se dégonflent comme autant de ballons de baudruche une fois l’engouement retombé et les médias aux ordres passés à un autre sujet d’espérance sans réel lendemain. 91 % des marocains ne rêvent que de quitter leur pays, dit un sondage récent. C’est dire la noirceur de destin et l’ampleur du désespoir qui se sont emparées du Maroc.

                    Une incessante transhumance

                    Une frange infime de la population vit en principauté, dans un luxe insensé, dans le giron immédiat de la monarchie, tirant sa substance d’un affairisme contorsionniste fait de l’abus de passe-droits, de l’usage de la contrainte et de l’intimidation, de l’achat des consciences et de la corruption.

                    L’administration mise à contribution délivre en un tournemain autorisations et licences quand il faut des semaines, sinon des mois, au commun des mortels. Elle dispense ou “oublie” taxes, impôts, redevances et factures pour les grands, quand elle accable les petits. Elle recrute ou adoube sur simple coup de téléphone quand elle fait mine de faire concourir les sans-noms. Elle attribue terrains, fermes, agréments, sans bourse délier. Elle libère sur simple coup de téléphone les enfants de nantis ou leurs parents quand elle accable et frappe de siècles de prison les fils du peuple.

                    La mainmise du makhzen sur les institutions

                    Le régime de Hassan II s’était évertué à vider de sa substance son opposition et à la diviser, quand il ne la liquidait pas purement et simplement. Celui de Mohammed VI en fait de même des islamistes, à sa manière. Le pays qui espérait du PJD [Parti de la justice et du développement, dont est issu le chef du gouvernement] qu’il tienne ses engagements de lutter contre la corruption et la mainmise du makhzen sur les institutions en aura été pour ses frais. Les prédicateurs d’antan se sont fait fornicateurs. De contempteurs du despotisme, ils sont passés du côté de ses laudateurs. Autrefois dénonciateurs de la corruption, ils l’ont sanctuarisée se rangeant aux côtés des corrompus. Les détracteurs de la répression en sont devenus les premiers défenseurs, sinon ses supplétifs.

                    Vers qui se tourner dès lors qu’on a épuisé tous les recours, entre urnes, manifestations, grèves, sit-in, blogs, dénonciations ?

                    A suivre

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                    • #11
                      on découvre les 7abbat fhama chitiste de FA


                      un régal, surtout le niveau de formation en propagande


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                      • #12
                        - Contexte

                        La mort le 28 octobre 2016, du pêcheur Mohcine Fikri broyé dans une benne à ordures dans la ville d’Al-Hoceima située dans le Rif, est à l’origine du Hirak, mouvement de contestation portant des revendications économiques et sociales. Un soulèvement nourri par des décennies de répression dans cette région, la plus densément peuplée et la plus pauvre du pays. À l’indépendance du Royaume en 1956, le Rif est laissé à l’abandon. Et dès 1959, toute contestation y est violemment réprimée par Hassan II. Mohammed VI, devenu roi en 1999, a fait quelques gestes de réconciliation en encourageant les investissements dans cette région et en reconnaissant en 2011 le Tamazight, langue berbère, comme langue officielle à côté de l’arabe. Mais le traitement purement sécuritaire de la révolte portée par le Hirak a largement contribué à décrédibiliser le royaume.

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                        • #13
                          Constat sans rémission aucune selon mon épouse rifaine mais native de Mohammédia:

                          - On ne gagne pas de batailles en emprisonnant les consciences ; les cachots, loin de les étouffer, décuplent leur écho. Le régime marocain expérimente des méthodes éculées, comme la punition collective. Celle des familles que l’on force à voyager à l’autre bout du pays pour visiter leurs enfants emprisonnés [selon Amnesty International, au moins 410 personnes, dont de nombreux enfants et adolescents, seraient actuellement en détention]. Ou encore la mise au placard de quelques ministres [le 24 octobre 2017, le roi Mohammed VI a limogé plusieurs ministres et responsables] dont on sait qu’ils n’ont jamais détenu la moindre parcelle de pouvoir. Des lampistes et/ou des faire-valoir à qui on demande de s’enrichir et de se taire face aux infamies de la monarchie et de son clan. Le Makhzen expérimente même le fait de s’en prendre à présent à des enfants, les torturant, les condamnant à l’enfermement.

                          En fait, il a définitivement perdu sa guerre contre le Rif !

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                          • #14
                            Les Rifains sont d'ascendance ascendante et de descendance descendante.

                            Commentaire


                            • #15
                              Etonnant, aucun Rifain sur ce forum? La crainte du Pegasus?

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