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12 août 2021
JEUDI 12 AOÛT 2021
Sidi Maatala.
ECS. Rabat. | Le ministre des Affaires étrangères de l'entité sioniste, Yair Lapid, a confirmé aujourd'hui depuis Rabat qu'il s'était mis d'accord avec les Marocains sur des mesures pour avancer davantage dans la consolidation des relations diplomatiques et de la coopération bilatérale afin d'atteindre le plus haut niveau à travers l'échange d'ambassadeurs et le ouverture des ambassades des deux pays.
Dans sa conférence de presse, le chef de la diplomatie sioniste a noté que les deux parties ont discuté des défis et des menaces auxquels sont confrontés les deux pays '' encadrés principalement par le rôle croissant de l'Iran et sa menace pour la paix et la sécurité régionales au Moyen-Orient et en Afrique, ainsi que le rapprochement algéro-iranien pour armer le Front Polisario.'' Lapid a également révélé qu'il avait discuté avec les autorités marocaines de l'intention de l'Algérie d'expulser Israël de l'Union africaine après avoir été récemment admis comme Etat observateur.
Le ministre israélien a affirmé l'attachement de son pays à une solution à deux Etats pour mettre fin au conflit israélo-palestinien, comme stipulé dans l'accord tripartite maroco-israélo-américain. Ce même accord signé le 4 décembre 2020 a conduit l'ancien président américain Donald Trump à reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental comme condition pour que le Maroc officialise sa relation avec Israël.
Huit mois après la signature, la normalisation des relations prend de la couleur, de manière protocolaire, même si elle continue de laisser une traînée de doutes de part et d'autre, notamment en raison de la reconnaissance accordée par Trump à Mohamed VI utilisant le peuple sahraoui comme marchandage. puce en pleine résurgence de la guerre du Sahara occidental trente ans plus tard, qui n'a fait qu'agiter davantage une région déjà déstabilisée et légitimer l'option de lutte armée des Sahraouis.
Malgré le fait que les experts soulignent qu'il s'agit d'une bonne nouvelle, c'est certainement loin de l'être, puisque le Maroc n'a rien obtenu des deux mémorandums signés conjointement avec les accords abrahamiques ; la vente de drones et la reconnaissance de la souveraineté sur le Sahara occidental, en outre, le fonds millionnaire d'aide au développement n'a pas non plus été exécuté et Biden l'a gelé. Difficile donc de savoir ce que gagnerait le Maroc à un pari aussi risqué, sans garanties et avec des causes très sensibles en jeu ; le conflit palestinien et l'occupation du Sahara occidental.
Les récents soubresauts diplomatiques au Maroc sont une bonne référence et un indicateur du bilan des pertes et profits après normalisation. A l'horizon, les exemples de l'Egypte et de la Jordanie, qui après la normalisation avec Israël, leur relation se dégradait au point d'être informelle et froide. Un exemple en est le rejet massif par l'Egypte de la présence d'Israël dans l'Union africaine et vice versa, Israël négociant le barrage du Nil contre ses intérêts, ce qui menace gravement les ressources en eau du pays pharaonique.
Un fait à souligner est que Yair Lapid est arrivé comme ministre des Affaires étrangères et pourrait revenir comme Premier ministre, puisque le gouvernement de coalition israélien se relaye en 2023, donc le Maroc joue à « préparer le terrain » pour avoir de son côté le futur président israélien.
JEUDI 12 AOÛT 2021
Sidi Maatala.
ECS. Rabat. | Le ministre des Affaires étrangères de l'entité sioniste, Yair Lapid, a confirmé aujourd'hui depuis Rabat qu'il s'était mis d'accord avec les Marocains sur des mesures pour avancer davantage dans la consolidation des relations diplomatiques et de la coopération bilatérale afin d'atteindre le plus haut niveau à travers l'échange d'ambassadeurs et le ouverture des ambassades des deux pays.
Dans sa conférence de presse, le chef de la diplomatie sioniste a noté que les deux parties ont discuté des défis et des menaces auxquels sont confrontés les deux pays '' encadrés principalement par le rôle croissant de l'Iran et sa menace pour la paix et la sécurité régionales au Moyen-Orient et en Afrique, ainsi que le rapprochement algéro-iranien pour armer le Front Polisario.'' Lapid a également révélé qu'il avait discuté avec les autorités marocaines de l'intention de l'Algérie d'expulser Israël de l'Union africaine après avoir été récemment admis comme Etat observateur.
Le ministre israélien a affirmé l'attachement de son pays à une solution à deux Etats pour mettre fin au conflit israélo-palestinien, comme stipulé dans l'accord tripartite maroco-israélo-américain. Ce même accord signé le 4 décembre 2020 a conduit l'ancien président américain Donald Trump à reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental comme condition pour que le Maroc officialise sa relation avec Israël.
Huit mois après la signature, la normalisation des relations prend de la couleur, de manière protocolaire, même si elle continue de laisser une traînée de doutes de part et d'autre, notamment en raison de la reconnaissance accordée par Trump à Mohamed VI utilisant le peuple sahraoui comme marchandage. puce en pleine résurgence de la guerre du Sahara occidental trente ans plus tard, qui n'a fait qu'agiter davantage une région déjà déstabilisée et légitimer l'option de lutte armée des Sahraouis.
Malgré le fait que les experts soulignent qu'il s'agit d'une bonne nouvelle, c'est certainement loin de l'être, puisque le Maroc n'a rien obtenu des deux mémorandums signés conjointement avec les accords abrahamiques ; la vente de drones et la reconnaissance de la souveraineté sur le Sahara occidental, en outre, le fonds millionnaire d'aide au développement n'a pas non plus été exécuté et Biden l'a gelé. Difficile donc de savoir ce que gagnerait le Maroc à un pari aussi risqué, sans garanties et avec des causes très sensibles en jeu ; le conflit palestinien et l'occupation du Sahara occidental.
Les récents soubresauts diplomatiques au Maroc sont une bonne référence et un indicateur du bilan des pertes et profits après normalisation. A l'horizon, les exemples de l'Egypte et de la Jordanie, qui après la normalisation avec Israël, leur relation se dégradait au point d'être informelle et froide. Un exemple en est le rejet massif par l'Egypte de la présence d'Israël dans l'Union africaine et vice versa, Israël négociant le barrage du Nil contre ses intérêts, ce qui menace gravement les ressources en eau du pays pharaonique.
Un fait à souligner est que Yair Lapid est arrivé comme ministre des Affaires étrangères et pourrait revenir comme Premier ministre, puisque le gouvernement de coalition israélien se relaye en 2023, donc le Maroc joue à « préparer le terrain » pour avoir de son côté le futur président israélien.
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