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Nécessité de respecter le principe d'intangibilité des frontières héritées à l'indépendance
Malheureusement cela n'a pas été souvent mis en application.
Pour le sahara occidental, le fait de réaffirmer ce principe est en soi une victoire diplomatique en attendant mieux, une victoire militaire pour bientôt in cha Allah.
Depuis hier vendredi 20 août, une équipe mixte d’experts zambiens et congolais planche dans la localité de Pweto, sur la question frontalière entre les 2 pays. L’objectif est de définir clairement les portions de territoire appartenant à chaque Etat, afin de régler un différend qui a déjà occasionné maints accrochages militaires. Quelque 200 kilomètres terrestres et lacustres entre les lacs Tanganyika et Moero sont concernés.
Ismail Ni le Polisaro, ni Alger, ni le Maroc n'ont jamais cité ce principe pour la question du Sahara...
Boumedienne a voulu creer ce principe khoroto a l'UA pour l'utiliser afin de regler ses delimitations frontalieres avec le Maroc, la Tunisie et la Libye...
Aujourd'hui, personne n'en parle plus vu qu'il ne sert ni pour Alger, ni pour Rabat. dans le cas d'espèce..
Essaies de comprendre ce que tu lis...
Dernière modification par ayoub7, 22 août 2021, 03h54.
Non seulement il n’adhère pas mais en plus il s'en tape.
Non ce n’est pas le Maroc qui s’en tape, c’est ses parrains, qui s’en tapent. Pour ce genre d’attitude ca fini toujours très mal pour la pauvre victime qui se met sous protection.
Il faut spécifier que la dictature marocaine corrobore le principe de l'intangibilité des frontières acquises lors des indépendances dès qu'elle (dictature marocaine) avait ratifié les statuts de l'Union africaine qui imposent à ses membres la reconnaissance de l'intangibilité des frontières acquises lors de l'indépendance.
Après l’appel du Roi Mohammed V à Oujda en août 1956 en faveur de la fin de la guerre de l’Algérie qui est cité ci-dessus, le Souverain chérifien dans son engagement sans faille avec les Algériens et malgré les conséquences que cela pouvait entraîner, a reçu les chefs du Front de Libération nationale à Rabat où il fût décidé d’organiser la conférence maghrébine à Tunis. Un acte que la France n’a pas approuvé, suspendant même les négociations en cours pour la signature d’une convention financière et technique.
L’événement du détournement de l’avion marocain le 22 octobre 1956, transportant les dirigeants algériens, notamment Ben Bella, Mohamed Khider, Ahmed Hocine, Mohamed Boudiaf et Mustapha Lacheraf, qui quittait le sol marocain en destination de la Tunisie et contraint d’atterrir a Alger pour les arrêter était un incident malencontreux dont les conséquences étaient très graves. Sur le plan officiel, le Maroc, par la voie du président du Conseil par intérim, M’Hammedi, convoqua les chargés d’affaire de France, des États-Unis, et les ambassadeurs d’Espagne et de Grande Bretagne, et éleva auprès d’eux une ferme protestation contre le rapt des hôtes du Maroc[10]. Dans l’urgence et sans délai, le gouvernement marocain demanda des explications à la France le 23 octobre[11], la deuxième exigence du Maroc est faite le 25 du même mois, il revendiqua que l’avion arraisonné revienne à sa base de Casablanca dans les délais les plus brefs, avec son équipage.[12] Le Roi du Maroc se sentant trahi par la France appela son ambassadeur à Paris. Sur le plan populaire, des manifestations et des émeutes ont été organisées spontanément contre les Français. Le 26 octobre les manifestants se sont déchaînés sur la population française à Meknès. Après ce triste incident, une commission internationale «commission d’enquête et de conciliation» a été sollicité par les deux gouvernements le 5 janvier 1957 pour examiner et mettre la lumière et les conditions dans lesquelles l’avion marocain a été accosté.[13]
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Les Marocains sont des professionnels de la déformation des faits
Le Monde septembre 1957 Le Maroc n'interviendrait dans l'affaire algérienne que s'il était sollicité par las deux parties déclare le prince Moulay Hassan II
Avant de partir pour Londres, où il est arrivé ce matin lundi, le prince Moulay Hassan II a répondu dimanche à des questions qui lui ont été posées par quelques journalistes parisiens. Au sujet de son séjour à Paris le prince a déclaré :
" Je ne suis pas venu ici en mission de négociation au sujet de la convention d'établissement. Mon rôle s'est borné à avoir des contacts avec les responsables politiques français et d'échanger des idées avec eux. Vous savez que Sa Majesté le roi du Maroc s'est entretenue de cette question avec le chef de la délégation, M. Benjelloun, ministre des finances, actuellement à Rabat, j'espère que ces négociations reprendront incessamment. "
Interrogé sur le problème algérien, le prince héritier a dit :
" Il n'est pas un homme au Maroc et en Tunisie que ce problème laisse indifférent. La solution humaine pour nous, indépendamment de toutes les solutions politiques, serait d'arrêter cette guerre sans merci qui fait couler tant de sang français et algérien. Sans préjuger des négociations ou de l'orientation politique que pourraient adopter la France et les Algériens, notre souhait est que cette guerre puisse se terminer.
" Sa Majesté, le gouvernement et le peuple marocains sont disposés à aider à trouver une solution satisfaisant les deux parties. Nous ne pouvons pas nous immiscer dans un dialogue qui doit être direct entre la France et les Algériens. Mais si les deux parties nous demandaient de donner un avis sur certains points de divergences. Sa Majesté et le gouvernement marocain, ainsi que le gouvernement tunisien, joueraient le rôle d'amis et d'alliés dans et problème.
" Le voyage des cinq leaders du F.L.N. en Tunisie a été malheureusement mai compris par l'opinion française. Il ne s'effectuait pas à nos yeux dans un esprit d'animosité, mais dans un esprit d'amitié envers la France. Il a été considéré comme un geste inamical. Nous ne voulons plus nous immiscer spontanément dans cette affaire. Nous attendons, et Sa Majesté interviendrait éventuellement de tout son cœur si elle était sollicitée par les deux parties. "
Dernière modification par MEC213, 22 août 2021, 14h00.
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