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La marocanité du Sahara occidental avec les salades Alaouites

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  • La marocanité du Sahara occidental avec les salades Alaouites

    Le discours marocain autour du dossier du Sahara occidental s’articule autour de plusieurs axes. Le Maroc conteste tout d’abord la base du droit international invoqué dans le dossier du Sahara occidental sur laquelle s’appuie l’avis rendu par la Cour internationale de Justice (CIJ) le 16 octobre 1975, qui s’inspire d’une conception du droit essentiellement occidentale (droit positif). Cette conception ignorerait la tradition historico-juridique des espaces concernés : selon Rabat, puisque le Maroc est constitué depuis des siècles, la source de sa souveraineté de même que le tracé de ses frontières ne correspond pas à la conception occidentale de l’État-nation. C’est le lien avec le Sultan chérifien (qui est aussi, selon la doctrine de la monarchie marocaine, “le Commandeur des Croyants” (amîr al-mou’minîn 7 ) qui constitue la dimension essentielle de la souveraineté.

    L’acte d’allégeance des sujets au roi (bay’a) fonde la reconnaissance collective que le roi est le souverain, chef temporel à la légitimité à la fois généalogique et spirituelle. La revendication marocaine sur le Sahara occidental repose sur ces liens de vassalité entre certaines tribus “sahariennes” et les sultans marocains. Pour le Maroc, cet avis, qui reconnaît les liens historiques entre le sultan et au moins le nord du Sahara occidental mais ne reconnaît pas la souveraineté marocaine, est ambigu car il s’appuie sur deux conceptions divergentes de la souveraineté, selon que l’on se réfère au droit positif ou à la tradition historico juridique des espaces concernés.

    Les autorités et les historiens marocains ont d’ailleurs dressé la liste des différents types de documents d’ordre juridique qui attesteraient des liens entre les tribus sahariennes et le trône. Ainsi le colonel Mohamed Boughdadi, militaire retraité des Forces armées royales (FAR) a montré à Crisis Group un certain nombre de documents, qu’il a soigneusement rassemblé depuis une vingtaine d’années, démontrant selon lui l’existence de ces liens ; il s’agit notamment d’un décret (dahir) du sultan Moulay Abdelaziz, datant de 1904, confirmant le rang de Chorfa de la tribu Rguibat. Les documents mis en avant sont généralement d’ordre juridique (arbitrage royal dans des différends inter tribaux), religieux (témoignages attestant qu’à tel endroit on priait au nom du sultan du Maroc) ou historique (témoignages de telle ou telle personnalité ou dirigeant attestant de la souveraineté marocaine tant dans les territoires du Sahara occidental que de la Mauritanie).

    Le roi et ses sujets voleurs
    Les officiels marocains insistent également sur le caractère central de la question du Sahara pour la stabilité et la pérennité du royaume, mettant en avant le fait que la population est unanime à refuser l’indépendance, un argument qui trouve une forte résonnance à Paris ainsi qu’à Washington. Selon un diplomate marocain : Ce n’est pas le roi qui dicte cette position ; elle est l’expression d’un sentiment populaire profond . Aucun homme politique marocain ne peut se permettre de tergiverser sur cette question, qui est une véritable ligne rouge nationale. Aucun pouvoir ne survivrait à la remise en cause du consensus national. C’est véritablement une question de vie ou de mort : = La fin du trône Alaouite

    Les arguments de la maitresse de Paris et de Tel-Aviv
    Plus récemment, les Marocains mettent l’accent sur le risque que poserait la création d’un nouvel État indépendant dans une région potentiellement instable et qui serait menacée par le djihadisme islamique. Depuis les attentats du 11 septembre 2001 et l’attention tout particulière que porte Washington aux risques de l’islamisme djihadiste, Rabat insiste tout particulièrement sur cet aspect, soulignant que la région risque de devenir une zone facilement infiltrée par Al-Qaeda ou ses disciples. Le Maroc affirme également (sans offrir de preuves) que les dirigeants du Polisario sont des aventuriers qui vivent du trafic, qu’ils se seraient pour certains convertis à l’idéologie islamiste radicale et qu’ils auraient des connexions avec certains réseaux jihadistes.

  • #2
    Sahara Marocain et salade, ça donne ça:

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    • #3
      Tes arguments valant 2 tomates d'une entreprise française a Dakhla occupé

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      • #4
        Je ne suis pas chef cuisinier et je ne contre argumente pas sur des sujets/blog à deux balles...

        Dakhla est ouverte au public, n'importe qui peut aller voir de ses propres yeux les différents intifadas des poissons et des crustacés en mer.

        Ces journaleux en mal de propagande peuvent jaser jusqu'à l'infini, wallah ma on bougera de notre territoire quelque soit X...

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