Après l'Allemagne et l'Espagne, la dictature marocaine s'attaque à l'Algérie! Mais à quel finalité?
- " Quel sort sera réservé aux Algériens installés au Maroc, et à celui des Marocains, particulièrement les très nombreux migrants illégaux, présents en Algérie ? "
Maintenant que les relations sont rompues, on ne peut s’empêcher de penser à la suite.
Quel sort sera réservé aux Algériens installés au Maroc, et à celui des Marocains, particulièrement les très nombreux migrants illégaux, présents en Algérie ?
Si un scénario identique à celui des années 1970, qui a vu des expulsions massives et réciproques de populations à la suite de la rupture des relations bilatérales par Rabat en 1976 après la reconnaissance par Alger de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), ne serait pas à l’ordre du jour, rien ne nous dit que la situation n’évoluerait pas si les choses venaient à s’envenimer. Et elles vont s’envenimer.
Une autre victime de cette crise sera, sauf coup de théâtre, le gazoduc Maghreb-Europe qui relie l’Algérie à l’Espagne via le territoire marocain, et dont le contrat arrive à expiration au mois d’octobre.
Lors de son point de presse, Lamamra a renvoyé la balle à la Sonatrach (géant algérien des hydrocarbures) mais son renouvellement sera difficile si les ponts entre les deux États continuent à s’écrouler les uns après les autres.
Des déconvenues en série
Le bras de fer avec Madrid après l’hospitalisation du chef du Front Polisario Brahim Ghali en Espagne et le déferlement provoqué par Rabat de citoyens marocains sur Ceuta a aussi été remporté par l’Espagne.
Le roi du Maroc a dû annoncer il y a quelques jours une « étape inédite » dans les relations hispano-marocaines. Il n’y a plus d’exigences.
En revanche, les Espagnols exigent depuis plusieurs mois une totale « redéfinition » de ces relations. Avant de s’engager dans ces négociations, Madrid, qui cherche à aller au-delà d’un simple rafistolage, veut s’assurer que des soubresauts comme ceux de Ceuta ne se reproduiront plus.
De quelle manière ? L’« étape inédite » et la « redéfinition » veulent-elles dire que l’Espagne, qui s’est déclarée prête à engager des conversations « sans limites ni tabous » avec Rabat, serait prête à céder aux exigences de son voisin du sud et reconnaître la marocanité du Sahara occidental ?
- " Quel sort sera réservé aux Algériens installés au Maroc, et à celui des Marocains, particulièrement les très nombreux migrants illégaux, présents en Algérie ? "
Maintenant que les relations sont rompues, on ne peut s’empêcher de penser à la suite.
Quel sort sera réservé aux Algériens installés au Maroc, et à celui des Marocains, particulièrement les très nombreux migrants illégaux, présents en Algérie ?
Si un scénario identique à celui des années 1970, qui a vu des expulsions massives et réciproques de populations à la suite de la rupture des relations bilatérales par Rabat en 1976 après la reconnaissance par Alger de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), ne serait pas à l’ordre du jour, rien ne nous dit que la situation n’évoluerait pas si les choses venaient à s’envenimer. Et elles vont s’envenimer.
Une autre victime de cette crise sera, sauf coup de théâtre, le gazoduc Maghreb-Europe qui relie l’Algérie à l’Espagne via le territoire marocain, et dont le contrat arrive à expiration au mois d’octobre.
Lors de son point de presse, Lamamra a renvoyé la balle à la Sonatrach (géant algérien des hydrocarbures) mais son renouvellement sera difficile si les ponts entre les deux États continuent à s’écrouler les uns après les autres.
Des déconvenues en série
Le bras de fer avec Madrid après l’hospitalisation du chef du Front Polisario Brahim Ghali en Espagne et le déferlement provoqué par Rabat de citoyens marocains sur Ceuta a aussi été remporté par l’Espagne.
Le roi du Maroc a dû annoncer il y a quelques jours une « étape inédite » dans les relations hispano-marocaines. Il n’y a plus d’exigences.
En revanche, les Espagnols exigent depuis plusieurs mois une totale « redéfinition » de ces relations. Avant de s’engager dans ces négociations, Madrid, qui cherche à aller au-delà d’un simple rafistolage, veut s’assurer que des soubresauts comme ceux de Ceuta ne se reproduiront plus.
De quelle manière ? L’« étape inédite » et la « redéfinition » veulent-elles dire que l’Espagne, qui s’est déclarée prête à engager des conversations « sans limites ni tabous » avec Rabat, serait prête à céder aux exigences de son voisin du sud et reconnaître la marocanité du Sahara occidental ?
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