Mohammed VI, le très riche « roi des pauvres »
Depuis 22 ans, Mohammed VI règne sur le royaume chérifien. S'il se voulait réformateur au début, il n'a pas vraiment réussi à faire décoller le Maroc.
Depuis 22 ans maintenant, il règne sans partage sur le royaume chérifien. Pour démocratiques qu'elles soient, les élections législatives de mercredi n'y changeront rien. La réforme électorale du printemps pourrait même renforcer son pouvoir en affaiblissant le parti majoritaire islamiste PDJ . En « qualité de commandeur des croyants », « M6 » comme on le surnomme s'est d'ailleurs toujours employé à éviter la radicalisation de son pays. Il a aussi reconnu l'an dernier l'Etat d'Israël, s'attirant les faveurs des Etats-Unis. Sa seule bête noire reste l'Algérie, avec laquelle ses relations de voisinage sont à nouveau détestables.
Mais celui qui avait promis de réduire les inégalités lors de son intronisation a depuis déçu. Les inégalités demeurent et le Covid n'a rien arrangé même si la pandémie a été plutôt bien gérée. Ce docteur en droit s'est engagé au printemps à moderniser le pays, notamment en matière de santé et d'éducation. Honorera-t-il cette fois ses promesses ?
Le « roi des pauvres », comme il s'était autoproclamé, détient pas moins d'une trentaine de palais et de résidences au Maroc et s'est acheté récemment un hôtel particulier près du Trocadéro. Un pied-à-terre de plus de 1.000 m2 destiné à accueillir ses séjours à Paris que la mise en cause de son pays dans l'affaire du logiciel espion Pégase, visant jusqu'au président Macron, ne devrait pas réussir à gâcher.
De santé fragile, à 58 ans, Mohammed VI, apparu très amaigri ces derniers mois, veille à préparer son fils, Moulay El Hassan, qui vient d'avoir 18 ans, au métier de roi. Celui-ci étant doublé du titre de commandeur des croyants c'est un vaste programme.
Laura Berny
Les échos. Fr
Depuis 22 ans, Mohammed VI règne sur le royaume chérifien. S'il se voulait réformateur au début, il n'a pas vraiment réussi à faire décoller le Maroc.
Depuis 22 ans maintenant, il règne sans partage sur le royaume chérifien. Pour démocratiques qu'elles soient, les élections législatives de mercredi n'y changeront rien. La réforme électorale du printemps pourrait même renforcer son pouvoir en affaiblissant le parti majoritaire islamiste PDJ . En « qualité de commandeur des croyants », « M6 » comme on le surnomme s'est d'ailleurs toujours employé à éviter la radicalisation de son pays. Il a aussi reconnu l'an dernier l'Etat d'Israël, s'attirant les faveurs des Etats-Unis. Sa seule bête noire reste l'Algérie, avec laquelle ses relations de voisinage sont à nouveau détestables.
Mais celui qui avait promis de réduire les inégalités lors de son intronisation a depuis déçu. Les inégalités demeurent et le Covid n'a rien arrangé même si la pandémie a été plutôt bien gérée. Ce docteur en droit s'est engagé au printemps à moderniser le pays, notamment en matière de santé et d'éducation. Honorera-t-il cette fois ses promesses ?
Le « roi des pauvres », comme il s'était autoproclamé, détient pas moins d'une trentaine de palais et de résidences au Maroc et s'est acheté récemment un hôtel particulier près du Trocadéro. Un pied-à-terre de plus de 1.000 m2 destiné à accueillir ses séjours à Paris que la mise en cause de son pays dans l'affaire du logiciel espion Pégase, visant jusqu'au président Macron, ne devrait pas réussir à gâcher.
De santé fragile, à 58 ans, Mohammed VI, apparu très amaigri ces derniers mois, veille à préparer son fils, Moulay El Hassan, qui vient d'avoir 18 ans, au métier de roi. Celui-ci étant doublé du titre de commandeur des croyants c'est un vaste programme.
Laura Berny
Les échos. Fr
Commentaire