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Palestine occupée : Bilan des crimes israéliens du 7 au 13 octobre

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  • Palestine occupée : Bilan des crimes israéliens du 7 au 13 octobre

    18 octobre 2021

    Quadrillage du territoire, contrôle d’identité, surveillance, descentes de nuit, torture, punition collective, déportation » : telles sont « les méthodes consacrées en situation coloniale » selon Jim House, historien du 17 octobre 1961. On pourrait ajouter, emprisonnements arbitraires, détentions administratives, tentative d’effacement de la mémoire, vol des terres et des maisons, destructions, confiscations, agressions physiques… La routine en Palestine occupée…


    Feu sur les manifestants !

    Cette semaine, au moins 24 Palestiniens ont été blessés par l’occupant lors d’environ 160 incursions en Palestine occupée. Quatre au moins sont des mineurs.

    L’un d’entre eux (non identifié) est atteint au dos vendredi lors de la répression d’une manifestation pacifique à l’entrée du village de Kafr Qaddum, à l’Est de Qalqiliya. Deux autres manifestants sont blessés à cette occasion par les balles israéliennes.

    Mardi, vers 4h du matin, l’armé envahit Tamun, près de Jénine. Face aux villageois, les soldats tirent à balles réelles. Un mineur atteint à la cuisse gauche est transporté à l’hôpital. Plusieurs autres manifestants suffoqués par le gaz lacrymogène sont soignés sur place.

    Jeudi, vers 19h, les forces stationnées à l’entrée de Silwad, près de Ramallah, font feu sur le jeune Haitham Amin (15 ans). Motif invoqué : jet de pierres. A une distance de 100 mètres, s’il représentait un danger, il peut s’inscrire aux jeux olympiques ! Blessé, il est arrêté et conduit à l’hôpital.

    Lors de la répression de la manif’ du vendredi à Beita, l’un des deux blessés est un journaliste.

    Bataille à la porte de Damas


    Bâtie sous Soliman le magnifique, la porte de Damas sépare les quartiers chrétien et musulman de Jérusalem. Jeudi 7, les autorités israéliennes bouclent ce passage incontournable et toute la zone alentour, provoquant la colère des habitants et la répression qui va avec. Les adolescents sont spécialement visés…

    Le soir même, un mineur non identifié est blessé au pied par une grenade étourdissante et conduit à l’hôpital.

    Samedi, des dizaines de riverains se rassemblent pour protester. Ils sont pourchassés par des soldats avec des chiens et des policiers à cheval. Des bombes assourdissantes sèment la panique, Vers 22h00, les forces israéliennes fondent sur Anas Mahmoud (17 ans) et Obada Abu-Jum’a et les emmènent en détention.


    Lundi, quatrième jour de bouclage. Les bombes assourdissantes pleuvent. La police course et enlève Sultan Shwalki (16 ans).

    Mardi vers 22h00, cinquième jour de bouclage. A grands renforts de bombes assourdissantes, soldats et policiers évacuent à nouveau la zone. Les magasins sont aspergés de skunk, ce liquide pestilentiel qui imprègne tout ce qu’il touche, murs compris, spécialité de la start-up nation. Peine perdue : irréductibles, des dizaines de Palestiniens continuent à protester, provoquant la fureur de colons qui les insultent et les menacent de leurs armes. A nouveau l’occupant s’en prend à sa cible favorite : les ados. Yehia Badran (16 ans), Hamza al-Shaweesh (16 ans), Mohammed Abu Snaina (16 ans) et Montaser al-Hassouni (15 ans) sont battus et kidnappés.


    Le lendemain à la même heure, la bataille reprend pour le sixième jour consécutif. Magasins, véhicules et passants sont aspergés de ce skunk qui persiste pendant des jours, comme un rappel de l’idéologie nauséabonde de l’assaillant. L’occupant arrête un véhicule près du rond-point de Musrara, force les passagers à sortir et les maltraite. Une fois encore, c’est un adolescent de seize ans qui fait les frais de la fureur soldatesque. Poursuivi, paniqué, il tombe et se casse la jambe. La bataille continue…

    La prison à partir de 10 ans

    Quelque 88 prisonniers politiques cisjordaniens, dont 22 mineurs et une femme, ont rejoint cette semaine la toile carcérale de l’occupant. La plupart lors de 120 raids ou de 38 répressions de manifestations. Certains ont été interceptés à un checkpoint permanent ou improvisé, d’autres à la sortie de la mosquée ou de l’école. En réalité, il n’y a pas de lieu sûr pour les Palestiniens sous occupation.

    Jeudi, à 2h du matin, l’armée kidnappe Adham Abu Srour (16 ans) après avoir pris d’assaut sa maison familiale à Dawha, à l’ouest de Bethléem.

    Vendredi vers 14h, sur l’esplanade des mosquées de Jérusalem, les soldats enlèvent quatre adolescents du faubourg d’al-Issawiya : Mohammed Obaid (13 ans), Montaser Sabtah (15 ans), Fares Obaid (14 ans) et Mohammed Obeid (14 ans).

    Dimanche en pleine nuit, vers 2h, les soldats envahissent des maisons de Beit Fajjar, près de Bethléem. Ils repartent avec leurs proies : Mousa Dairiyyah (17 ans), Reda Deiriyyah (16 ans), Radi Deiriyyah (16 ans) et Mohammed Taqatiqah (15 ans).

    Le dimanche à 8h, à Anata près de Jérusalem, les soldats enlèvent à domicile un père et sa fille : Ahmed et Nada Sheikha.

    Lundi, vers 3h, un raid contre les maisons d’al-Khader, au sud de Bethléem, aboutit à l’arrestation de 5 villageois. Parmi eux, Mohammed Sbeih n’a que 16 ans.

    Mardi à 5h, la vaillante armée d’Israël arrête Mohammed Zaytoun (13 ans) et Jehad al-Rajabi (10 ans). Ces dangereux terroristes sont kidnappés dans leurs lits du quartier de Silwan à Jérusalem.

    Le même jour à 14h, d’autres soldats enlèvent Ayham al-Hedra (13 ans) à la sortie de son école à al-Tur (mont des oliviers, faubourg de Jérusalem).


    Mercredi à minuit trente, l’occupant arrête Mahmoud al-Douri (17 ans) et Qusai al-Nouri (17 ans) après avoir pris d’assaut leurs maisons à Bethléhem.

    Il n’y a pas de limite d’âge. Dimanche, dans le quartier d’al-Sawana, à Jérusalem, l’occupant perquisitionne la maison de Ikrima Sabri, prédicateur d’al-Aqsa. Ils l’emmènent au centre d’interrogatoire de Moscobiya où il est soumis à la question pendant 6 jours sous prétexte qu’il aurait appelé à un soulèvement – ce qu’il nie farouchement.

    Relâché, il lui est interdit de pénétrer dans sa mosquée d’al-Aqsa pendant une semaine – interdiction qu’il bravera le vendredi suivant avec le soutien de nombreuses personnalités

    Sus aux oliviers !

    Pour les paysans palestiniens, la récolte des olives est le moment de tous les dangers. Souvent l’occupant n’autorise la cueillette que quelques jours par an. Pour les colons, c’est l’ouverture de la chasse ! Ils ne détestent pas seulement les Palestiniens, ils haïssent aussi leurs oliviers nourriciers, tellement moyen-orientaux, tellement inséparables d’une Histoire et d’un terroir qu’ils voudraient effacer…

  • #2
    Les USA sont en train de payer leur soutien aux crimes sionistes. Leur système s'effondre.
    Leurs échecs sont patents.

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