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Le président russe Vladimir Poutine a réclamé cette semaine que les livraisons de gaz vers l'Europe augmentent, une fois que les réservoirs russes auront été remplis. Une demande qui a provoqué une lourde chute du cours du gaz sur les marchés.
Une déclaration qui a fait vaciller le cours du gaz. Mercredi soir, le président russe Vladimir Poutine a ordonné au géant russe Gazprom d'augmenter les livraisons de gaz à destination de l'Europe, une fois les réservoirs russes remplis. "Je vous prie, après la fin du remplissage des réservoirs souterrains de gaz en Russie, d'ici au 8 novembre ou le 8 novembre, de commencer un travail graduel et planifié pour augmenter les volumes de gaz dans vos réservoirs souterrains en Europe", a-t-il déclaré, précisant qu'il s'agissait notamment de l'Autriche et de l'Allemagne.
Selon le président russe, "cela permettra d'assurer de manière fiable, stable et rythmique nos obligations contractuelles et de fournir du gaz à nos partenaires européens en automne et en hiver".
TOUTE L'INFO SUR
Immédiatement, les cours du gaz, au cœur des préoccupations depuis la flambée des prix de l'énergie, se sont effondrés. Le cours européen de référence, le TTF néerlandais, a perdu 21% depuis cette annonce et repasse ce vendredi sous la barre des 70 euros le mégawattheure (MWh), à 68,53 euros vers 14h20, heure française. Une première depuis le 27 septembre.
Le prix du gaz britannique, pour livraison le mois prochain, accusait de son côté une baisse similaire sur la semaine, cotant 177,00 pence par thermie (une unité de quantité de chaleur).
Les cours des deux contrats sont plus de deux fois inférieurs à leur pic du 6 octobre, lorsqu'un mouvement de panique, catalysé par une solide demande asiatique et la crainte d'un hiver froid dans l'hémisphère nord, avait enflammé les marchés. Ils étaient alors montés respectivement à 162,125 euros et 407,82 pence, des records absolus. Toutefois, malgré la forte baisse observée cette semaine, les cours du gaz restent toujours trois fois plus élevés qu'il y a six mois. Les installations de stockage de gaz naturel en Allemagne "sont actuellement remplies à 70%, tandis que celles de l'Union européenne le sont à 77%. Normalement, elles devraient être remplies à plus de 90% à cette époque de l'année", expliquent Carsten Fritsch et Barbara Lambrech, analystes de Commerzbank. Pour rappel, un tiers du gaz européen provient de Russie.
LCI
Une déclaration qui a fait vaciller le cours du gaz. Mercredi soir, le président russe Vladimir Poutine a ordonné au géant russe Gazprom d'augmenter les livraisons de gaz à destination de l'Europe, une fois les réservoirs russes remplis. "Je vous prie, après la fin du remplissage des réservoirs souterrains de gaz en Russie, d'ici au 8 novembre ou le 8 novembre, de commencer un travail graduel et planifié pour augmenter les volumes de gaz dans vos réservoirs souterrains en Europe", a-t-il déclaré, précisant qu'il s'agissait notamment de l'Autriche et de l'Allemagne.
Selon le président russe, "cela permettra d'assurer de manière fiable, stable et rythmique nos obligations contractuelles et de fournir du gaz à nos partenaires européens en automne et en hiver".
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Immédiatement, les cours du gaz, au cœur des préoccupations depuis la flambée des prix de l'énergie, se sont effondrés. Le cours européen de référence, le TTF néerlandais, a perdu 21% depuis cette annonce et repasse ce vendredi sous la barre des 70 euros le mégawattheure (MWh), à 68,53 euros vers 14h20, heure française. Une première depuis le 27 septembre.
Le prix du gaz britannique, pour livraison le mois prochain, accusait de son côté une baisse similaire sur la semaine, cotant 177,00 pence par thermie (une unité de quantité de chaleur).
Des cours toujours trois fois plus élevés qu'il y a six mois
Les cours des deux contrats sont plus de deux fois inférieurs à leur pic du 6 octobre, lorsqu'un mouvement de panique, catalysé par une solide demande asiatique et la crainte d'un hiver froid dans l'hémisphère nord, avait enflammé les marchés. Ils étaient alors montés respectivement à 162,125 euros et 407,82 pence, des records absolus. Toutefois, malgré la forte baisse observée cette semaine, les cours du gaz restent toujours trois fois plus élevés qu'il y a six mois. Les installations de stockage de gaz naturel en Allemagne "sont actuellement remplies à 70%, tandis que celles de l'Union européenne le sont à 77%. Normalement, elles devraient être remplies à plus de 90% à cette époque de l'année", expliquent Carsten Fritsch et Barbara Lambrech, analystes de Commerzbank. Pour rappel, un tiers du gaz européen provient de Russie.
LCI