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Le Général-Major Mohamed Kaidi relevé de ses fonctions dans des circonstances très troublantes

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  • Le Général-Major Mohamed Kaidi relevé de ses fonctions dans des circonstances très troublantes

    C’est une véritable surprise. La nouvelle a fait l’effet d’une bombe au sein de l’institution militaire algérienne. Le Général-Major Mohamed Kaidi, l’un des officiers les plus populaires et les plus appréciés par les troupes de l’armée algérienne, a été relevé ce lundi 8 novembre de ses fonctions dans des circonstances qui demeurent très troublantes.

    Le général-major Mohamed Kaidi était jusque- là, et depuis mars 2020, le Chef du département Emploi-Préparation de l’Etat-Major de l’Armée nationale populaire (ANP). C’est un poste hyper-stratégique au sein de l’institution militaire algérienne. Et pour cause, cette fonction lui confère de nombreux rôles très sensibles comme, par exemple, la coordination entre l’Etat-Major de l’ANP et les commandements de toutes les régions militaires du pays. C’est un poste qui permet aussi de préparer toutes les actions militaires élaborées et décidées par l’Etat-Major de l’ANP en cas de dangers majeurs pour la sécurité nationale.

    Le général-major Mohamed Kaidi s’est imposé depuis 2020 comme l’un des collaborateurs les plus influents et importants du patron de l’institution militaire algérienne, Said Chengriha.

    Né en 1961 à Tablat (wilaya de Médéa), ingénieur d’Etat en informatique, le général-major Mohamed Kaidi a fait l’essentiel de sa carrière au sein des Forces terrestres puisqu’il a été longtemps commandant d’un régiment d’artillerie basé à Sidi Bel Abbes. Au sein de l’institution militaire algérienne, il est très apprécié pour ses hauts faits d’armes durant les années 1990 dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Plusieurs témoignages d’anciens officiers qui l’ont connu ne tarissent pas d’éloges sur sa discipline, son niveau d’instruction et sa rigueur morale.

    Après la disparition d’Ahmed Gaid Salah, le puissant patron de l’Institution militaire algérienne de 2004 jusqu’à 2019, Mohamed Kaidi a refusé d’entrer dans les intrigues des guerres de clans qui minaient le fonctionnement du régime algérien. Cet officier a décidé de se rapprocher de Said Chengriha pour appuyer ses efforts de stabilisation de l’institution militaire en prenant ses distances avec les généraux Bouazza, Lachkhem et les autres membres de la garde rapprochée du défunt Gaid Salah.

    Selon diverses sources militaires contactées par Algérie Part, le départ et le remplacement de Mohamed Kaidi n’était guère prévu et programmé. Cette décision surprenante a suscité, d’ailleurs, une véritable controverse au sein de l’Institution militaire algérienne. Ce limogeage est d’autant plus surprenant que le général Mohamed Kaidi a représenté le 30 octobre dernier Said Chengriha à la 13e réunion des chefs des états-majors des armées des pays membres de l’Initiative «5+5 Défense» qui s’était tenue par visioconférence à partir de Nouakchott en Mauritanie. Cette réunion avait connu la participation des Hautes autorités militaires de l’Algérie, l’Espagne, la France, l’Italie, la Libye, Malte, la Mauritanie, le Maroc, le Portugal et la Tunisie.

    Plus d’une semaine plus tard, Mohamed Kaidi se retrouve éjecté de son poste sans aucune explication officielle ne soit présentée par le ministère de la Défense Nationale. Cette affaire promet de faire couler beaucoup d’encre dans les jours à venir…
    AlgeriePartplus


  • #2

    Confidentiel. Les dessous inquiétants du limogeage du général-major Mohamed Kaidi

    Le départ du général-major Mohamed Kaidi de son poste de Chef du département Emploi-Préparation de l’Etat-Major de l’Armée nationale populaire (ANP) est un véritable coup de théâtre. Un rebondissement majeur qui modifie les rapports de force au sein de la colonne vertébrale du pouvoir algérien. Explications.

    D’abord, le général-major Mohamed Kaidi était un personnage qui suscitait de véritables clivages au sein de l’institution militaire algérienne. L’homme comptait autant d’admirateur que de détracteurs. Des partisans qui saluaient en lui l’homme instruit et ouvert sur le monde maitrisant parfaitement l’anglais et le français. Le général-major Mohamed Kaidi était effectivement très apprécié à l’étranger par ses interlocuteurs occidentaux ou russes.

    Mais ses adversaires dénonçaient un homme superficiel, beau-parleur, mais pas travailleur et incompétent pour occuper le poste du Chef du département Emploi-Préparation de l’Etat-Major de l’Armée nationale populaire (ANP) qui regroupe de nombreuse missions très sensibles comme la coordination opérationnelle entre toutes les forces militaires composant l’ANP et assurer le suivi auprès de l’Etat-Major de l’ANP de l’ensemble des opérations et exercices militaires en cours de préparation.

    Apprécié par le président Abdelmadjid Tebboune et cultivant depuis 2020 une importante proximité avec Said Chengriha, le patron de l’institution militaire algérienne, le général-major Mohamed Kaidi a été limogé et remplacé en catimini dans la plus grande discrétion sans faire du bruit alors que son nom figurait il y a encore de cela à peine quelques jours sur la liste des futures promotions pour occuper des postes névralgiques au sein de l’Institution militaire algérienne.

    En effet, Mohamed Kaidi était même pressenti pour remplacer l’actuel commandant des Forces terrestres, le général-major Amar Athamnia qui est affaibli par une maladie handicapante et qui a exprimé depuis plusieurs mois le désir de partir en retraite pour les besoins de ses soins intensifs. Mais cette promotion a été refusée à Mohamed Kaidi car aucun consensus ne s’est dégagé au sein de l’Etat-Major de l’ANP pour valider une telle décision qui marquera une évolution majeure dans le renouvellement des hauts responsables de l’ANP.

    Justement, les détracteurs de Mohamed Kaidi ont prétexté son âge de… 60 ans pour affirmer qu’il est inexpérimenté pour occuper le poste de commandant des forces terrestres. Mais d’autres sources militaires lancent de plus graves accusations contre Mohamed Kaidi pour expliquer cette étonnante et inattendue mise à l’écart.

    En effet, plusieurs sources militaires ont confié à Algérie Part que le général-major Mohamed Kaidi est cité dans le scandale du général-major Abdelhamid Ghriss, ex-secrétaire général du ministère de la Défense, qui avait été placé au début du mois de juillet 2021 sous mandat de dépôt par le tribunal militaire de Blida pour plusieurs chefs d’inculpation, parmi lesquels : «enrichissement illicite», «abus de fonction» et « détournements de deniers publics » dans le cadre d’un scandale inédit de mise en place en Algérie d’une usine militaire d’assemblage des drones émiratis d’Adcom en 2018/2019. Un projet qui tourne au scandale et dont les dessous n’ont jamais été encore dévoilés en raison du caractère très secret de l’enquête menée par la justice militaire.

    Le général-major Mohamed Kaidi est-il lui aussi un officier corrompu impliqué dans des scandales financiers liant le clan Gaid Salah à des intérêts émiratis ? Pas si sûr car cette information est davantage une thèse appuyée par des spéculations qu’une véritable affaire documentée et appuyée par des éléments factuels. En Algérie, il est de notoriété publique que lorsqu’on veut abattre un haut responsable, il suffit de l’associer à un scandale de corruption pour ensuite justifier sa disgrâce.

    La situation est beaucoup plus complexe et compliquée. Et pour cause, selon nos informations, le limogeage du général-major Mohamed Kaidi est intervenu dans un contexte bouillonnant au ministère de la Défense Nationale. Il intervient effectivement à la suite de l’affaire de l’assassinat troublant de trois ressortissants algériens au Sahara Occidental. Un drame imputé à l’armée marocaine qui est accusée officiellement par les autorités algériennes d’avoir utilisé des drones pour bombarder les camionneurs algériens.

    Il s’avère qu’à la fin de la semaine passée, une longue réunion nocturne s’est tenue au siège de l’Etat-Major de l’ANP à Alger. Cette réunion, a-t-on pu confirmer au cours de nos investigations, a réuni le général-major Mohamed Kaidi avec le patron de l’Institution militaire algérienne, Said Chengriha. La réunion ne s’est pas terminée avant… 23 heures. Une heure tardive inhabituelle qui reflète l’urgence de la situation débattue par Kaidi et Chengriha.

    Il est naturellement impossible de connaître le contenu des échanges au cours de cette réunion. Mais lors des heures qui ont précédé cette réunion sensible, de nombreuses informations ont circulé sur un désaccord profond entre le général-major Mohamed Kaidi avec les autres décideurs militaires notamment des hauts responsables du haut commandement militaire de l’ANP sur le dossier très sensible des ressortissants algériens assassinés au Sahara Occidental. Selon nos sources, Mohamed Kaidi a osé face à la hiérarchie militaire exprimer son désaccord sur le mode de gestion de cette crise sécuritaire et sur la riposte qu’il fallait adopter contre le voisin marocain. Plus grave encore, le général-major Mohamed Kaidi aurait soulevé de nombreuses questions sur les circonstances dans lesquelles sont morts les trois camionneurs algériens.

    Selon nos sources, aucune instance militaire n’était informée de la présence de ressortissants algériens dans une zone dangereuse située à 35 KM de la ligne de démarcation qui sépare le Sahara Occidental occupé par le Maroc des troupes du Polisario. Il semble que ces camionneurs algériens ont dévié de leur route principale pour rejoindre le territoire algérien. Ils ont emprunté une route secondaire qui n’est pas recommandée par les autorités militaires algériennes. Mieux encore, l’armée algérienne est censée contrôler et suivre minutieusement tout mouvement sur ce territoire relevant du front Polisario. La volonté manifeste de Mohamed Kaidi d’éclaircir les circonstances de ce drame ayant causé la mort à trois ressortissants algériens en tentant de convaincre ses supérieurs hiérarchiques de mener une enquête approfondie a fini, attestent nos sources, de provoquer sa chute brutale.

    Notons enfin que le ministère de la Défense nationale n’a toujours pas confirmé ou annoncé officiellement le limogeage du général-major Mohamed Kaidi.
    AlgeriePartplus

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    • #3

      عزل الجنرال الجزائري القوي محمد قايدي بعد تشكيكه في مقتل 3 جزائريين بالجدار العازل

      كشفت مصادر متطابقة، أن النظام العسكري الجزاري قام مؤخرا بعزل الجنرال أحد الجنرالات الأكثر نفوذاً والأكثر احتراماً في الجزائر.

      وأوضح المصادر، أن النظام العسكري قام بعزل الجنرال محمد قايدي سراً بعد أن أثار تساؤلات جدية حول مصير 3 جزائريين قُتلوا شرق جدار الدفاع المغربي في الصحراء المغربية.

      وأكدت ذات المصادر، أن القيادة العسكرية لم تعلن إلى حدود الساعة عن عزل الجنرال الذي يحظى بشعبية كبيرة لدى الجزائريين، مؤكدة المصادر أن القيادة العسكرية متخوفة من ردود فعل الشارع الجزائري حول هذا الموضوع.

      وكانت الصحيفة الإلكترونية الفرنسية “موند أفريك” ، قد نشرت في وقت سابق تقريرا مطولا بعنوان “المكتب الأسود لقائد الأركان سعيد شنقريحة”.

      الصحيفة التي يترأسها نيكولا بو وهو صحفي مخضرم ، عمل سابقا في لوموند و ليبيراسيون و لوكانار أونشيني ، كشفت أن رئيس أركان الجيش الجزائري سعيد شنقريحة يمسك بزمام السلطة السياسية بالجزائر.

      موند أفريك ، قالت أنه بعد الموت الوحشي لرئيس الاركان السابق قايد صالح في ديسمبر 2019 ، و الذي أشرف ، من خلال عمليات التطهير ، على الانتقال السياسي الجزائري بعد الرحيل القسري للرئيس بوتفليقة ، حاول خليفته ، الجنرال سعيد شنقريحة ، لعب ورقة الإجماع داخل مؤسسة عسكرية مهتزة ، عبر استبعاد العديد من المسؤولين و الزج بهم في السجن.

      و تورد الصحيفة ، أن شنقريحة يحيط نفسه بمقربين أوفياء له ، و يمسك بجهاز الاستخبارات و المديرية المركزية لأمن الجيش ، التي تشرف على جميع شؤون الدولة الجزائرية ، و ترك مؤسسة رئاسة الجمهورية مهمشة.

      و يضيف التقرير أن ما يخيف شنقريحة ، هو القوى الإسلامية داخل الجزائر و كذا احتجاجات منطقة القبائل التي تود الإنفصال و تأسيس دولة مستقلة.

      موند أفريك تقول أن شنقريحة يعتمد على أربعة من كبار الضباط الذين يشكلون فريق العمل المسيطر على دواليب الدولة و النظام بشكل كامل.

      و يتعلق الأمر حسب الصحيفة بكل من اللواء سعيد جهادي مدير ديوان شنقريحة و العقيد حكيم بوادي و الجنرال القوي محمد قايدي ، الرئيس السابق للمديرية المركزية لأمن الجيش و المسؤول عن خدمة الإعداد والتطوير و ملفات حساسة داخل المؤسسة العسكرية ،و القائد الهاشمي رئيس المراسيم ،و القائد حسيم موصلي رئيس وحدة التحقيق السرية.

      و تورد الصحيفة ، أن شنقريحة الذي استولى على الجهاز الأمني ، أطاح بقائد الدرك اللواء نور الدين القواسمية في أوائل غشت ليحل محله أحد أقاربه وهو الجنرال يايا علي أولحاج ، وهي إشارة قوية حسب الجريدة للجنرال علي بنعلي ، قائد الحرس الجمهوري.
      rue20.com

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      • #4
        Ce limogeage est d’autant plus surprenant que le général Mohamed Kaidi a représenté le 30 octobre dernier Said Chengriha à la 13e réunion des chefs des états-majors des armées des pays membres de l’Initiative «5+5 Défense» qui s’était tenue par visioconférence à partir de Nouakchott en Mauritanie. Cette réunion avait connu la participation des Hautes autorités militaires de l’Algérie, l’Espagne, la France, l’Italie, la Libye, Malte, la Mauritanie, le Maroc, le Portugal et la Tunisie.
        kelk1 ifehemna​​​​​​

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        • #5
          Quand les ayachas rêvent de voir un conflit interne se déclencher au sein de la grande ANP

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          • #6
            La grande ANP

            Qu'il y'est une guerre des clans au sommet de la GRANDE ANP c'est un secret de polichinelle

            Droite des Valeurs
            Gauche du Travail
            Centre "Intérêt de Mon Pays"

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            • #7
              Pour ceux qui en doutaient encore de l'implication de la junte... Ce général a été limogé parce qu'il a demandé des explications sur l'évènement et il ne comprenait pas pourquoi des camions ont eu l'autorisation d'accéder à une zone de guerre...

              Quand je vous disais que le régime algérien s'était mis dans très très sales draps...


              Minute 29"05


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              • #8
                Il semble que ces camionneurs algériens ont dévié de leur route principale pour rejoindre le territoire algérien. Ils ont emprunté une route secondaire qui n’est pas recommandée par les autorités militaires algériennes.
                mdrr
                c la faute aux chauffeurs...
                l'anp n'est pas responsable de cette faute..

                ah les mrarka font la danse du ventre en payant le bakchich

                Commentaire


                • #9
                  chengriha a une position dure sur le maroc...
                  il s'impose pépère.. dans un débat démocratique consensuel..
                  zagate a3likoum

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                  • #10
                    99% que les 3 algériens ont été liquidés par les éléments de Polisario sur ordre de chengrita

                    Commentaire


                    • #11
                      au début le camion transportait des armes
                      ensuite champ de mines
                      ensuite polisario l'a attaqué
                      après y a une vidéo qui montre des débris de missiles !

                      tout en continuant à dire qu'il n'y a pas de guerre au sahara

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                      • #12

                        99% que les 3 algériens ont été liquidés par les éléments de Polisario sur ordre de chengrita
                        Yup, ça se sentait dès le départ et jour après jour, cette hypothèse devient de plus en plus dominante.

                        En ayant viré le général qui posait les bonnes questions, Chengriha s'est trahi

                        Il ne veut surtout pas que l'algérien dévie du discours qu'il lui a déjà préparé...

                        Le silence de toutes les capitales, sans exception, Moscou comprise, en dit long sur le camouflet et l'échec de ses manigances.
                        Dernière modification par ayoub7, 09 novembre 2021, 12h52.

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                        • #13
                          Quand les ayachas rêvent de voir un conflit interne se déclencher au sein de la grande ANP
                          Ce n'est même pas ça. La plupart d'entre eux me font penser à cette mégère accrochée à son balcon, qui n'a rien à faire de son temps et qui commente tout ce qui va et vient dans la rue...

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                          • #14
                            Quand les ayachas rêvent de voir un conflit interne se déclencher au sein de la grande ANP
                            le conflit interne ne date pas d'aujourd'hui, t'as qu'à voir le nombre de généraux qui ont été liquidés, certains mis en prison et d'autres en fuite. le plus heureux et chanceux est celui qui est démis de ses fonctions et mis en retraire anticipée en Algérie.

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