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La Journaliste Rosa Moussaoui: intimidations, menaces et filatures!

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  • La Journaliste Rosa Moussaoui: intimidations, menaces et filatures!



    Suite à l’affaire Pegasus, on assiste à un tir croisé de procédures judiciaires entre le Maroc et les médias français.

    L’affaire Pegasus révélée au mois de juillet, du nom d’un logiciel espion qui a permis notamment au Maroc de mettre sur écoute des diplomates, des hauts responsables politiques ou encore des journalistes français.

    Occupons-nous des journalistes.

    Deux d’entre eux travaillent à « Mediapart », la troisième à l’« Humanité ». Tous trois, s’estimant victimes d’espionnage, ont porté plainte contre le Maroc. À suivre.

    De son côté, le Maroc, qui persiste à nier l’utilisation d’une technologie espionne, a porté plainte contre plusieurs médias ayant mis au jour cette affaire. À commencer par Forbidden Stories, le collectif de journalistes d’investigation qui a piloté cette enquête. Mais sont aussi visés plusieurs des 17 médias qui ont collaboré dans différents pays. En France, « Le Monde » et Radio France sont attaqués pour diffamation. Quant à « Mediapart » et à « L’Humanité », découvrant qu’ils étaient espionnés par le Maroc, ils se sont emparés de l’affaire et ont largement publié sur le sujet : ils sont attaqués également.

    Les cinq plaintes du Maroc contre des médias français vont être examinées aujourd’hui à Paris. Il s’agit d’une audience de fixation qui ouvre simplement l’affaire. La suite va s’avérer déterminante. Cette plainte en diffamation d’un État étranger contre des médias français sera-t-elle jugée recevable ?
    Pour l’heure, la jurisprudence s’y oppose.


    L'Azerbaïdjan a poursuivi France 2 après un « Cash Investigation » et a perdu. Le Maroc a poursuivi un ancien prisonnier politique qui avait dénoncé la torture subie là-bas et a perdu. Une personne privée peut attaquer en diffamation, mais pas un État. Heureusement, imaginez une seconde que ce soit le cas. On ne pourrait pas écrire une ligne critique sur l’Amérique de Trump, la Russie de Poutine, le Brésil de Bolsonaro ou la Corée de Kim Jong Hun sans être assignés…


    « L’Humanité » s’est mobilisé hier soir pour dénoncer une procédure « baillon », c’est-à-dire une action en justice qui outrepasse le droit afin de museler ou de décourager la presse. À « L’Huma », la journaliste d’abord espionnée par le Maroc et aujourd’hui accusée de diffamer le royaume chérifien s’appelle Rosa Moussaoui. Cela fait dix ans que cette consœur enquête sur le mouvement du Rif, les tensions au Sahara occidental ou la façon dont le Maroc fait taire ses propres journalistes. Dix ans, me confiait Rosa Moussaoui hier, qu’elle-même encaisse intimidations, menaces et filatures. Elle ne peut d’ailleurs plus se rendre au Maroc.

    octobre 2021​​​​​​​ France Inter.
    البعره تدل على البعير

    Quand l’injustice devient la loi, la Résistance est un Devoir !✊🏼DZ

  • #2
    La France pays de la liberté d'expression est paralysée devant les méthodes victimaires perfides du Maroc, drabni wa bka, sbaqni wa shtka.

    Aucune Loi ni jurisdiction clair ne protéger les journalistes du chantage du Makhzen, même sur le sol français...


    Le Makhzen espionne après il prétend que ce sont les autres qui le diffament...
    البعره تدل على البعير

    Quand l’injustice devient la loi, la Résistance est un Devoir !✊🏼DZ

    Commentaire


    • #3
      Comme quoi ces dépôts de plaintes sont des agonies d'une bête blessée à mort .

      Commentaire


      • #4

        Commentaire


        • #5
          Et sa suite :

          Commentaire


          • #6
            la France a trop d’intérêts chez les mokokos de sociétés de business et d'un grand mouchard pour leurs faire quoi que se soit

            rappelez vous les prisons secrètes du Maroc sur ordres des usa ! ou le makhzen traître a pratiquer des tortures ignobles

            Commentaire


            • #7
              Avant l’affaire Pegasus
              Révélations sur les méthodes de la monarchie marocaine pour bâillonner la presse


              Septembre 2020
              Ce mardi 22 septembre comparaît devant la justice marocaine un des journalistes d’investigation les plus en vue, une des rares voix critiques dans les médias : Omar Radi. Révélations sur une affaire éminemment sensible, qui croise deux luttes cruciales : l’engagement contre la répression des journalistes et des opposants et le combat contre les violences sexuelles et sexistes, de plus en plus instrumentalisées par le régime marocain à des fins politiques et sécuritaires. Une enquête coréalisée par Rosa Moussaoui, de l’Humanité, et Rachida El Azzouzi, de Mediapart.

              Depuis qu’elle a éclaté, l’affaire fait grand bruit au Maroc ; elle suscite la sidération dans les milieux militants et dans les rédactions. Elle déchire coeurs et consciences entre deux luttes cruciales : d’un côté, le combat contre les violences sexuelles et sexistes de l’autre, l’engagement contre la répression des voix et des plumes libres. Ce mardi 22 septembre comparaît devant la justice marocaine un des journalistes d’investigation les plus en vue, une des rares voix critiques dans les médias, défenseur des droits humains : Omar Radi. Les dossiers ne sont pas disjoints : le jeune homme 34 ans doit répondre des accusations d’« atteinte à la sûreté extérieure de l’État [en entretenant avec des agents étrangers] des intelligences ayant pour objet de nuire à la situation diplomatique du Maroc », d’« atteinte à la sûreté intérieure de l’État [en recevant une rémunération étrangère] pour [...] ébranler la fidélité que les citoyens doivent à l’État et aux institutions du peuple marocain », d’« attentat à la pudeur avec violences », de viol, d’infraction au code général des impôts marocain et d’évasion fiscale.

              Dans le collimateur

              C’était au cœur de l’été, le 30 juillet puis le 3 août. Dans les colonnes d’AtlasInfo, un site basé en France, dédié à l'actualité du Maroc et du Maghreb, Hafsa Boutahar, une jeune femme, employée en freelance, pour des missions commerciales et administratives au Desk, un site d’information dédié à l’investigation, accuse le journaliste et militant des droits de l’homme Omar Radi, depuis longtemps dans le collimateur du pouvoir, de l’avoir violée lors d’une soirée chez leurs patrons, Ali Amar et Fatima-Zahra Lqadiri, dans la nuit du 12 au 13 juillet 2020.

              « J’ai décidé de ne parler qu’une seule fois pour que les gens sachent la vérité ». Si Hafsa Boutahar prend la parole, dit-elle, c’est que sur Facebook, Omar Radi, incarcéré le 29 juillet à la prison d’Oukacha, à Casablanca, quatre jours après le dépôt de la plainte de la jeune femme, livre selon elle « des mensonges dégoûtants ». Il parle d’une « relation consentie entre deux adultes », d’un « piège », d’une « machination ». Le journaliste se trouve déjà derrière les barreaux ; son message est relayé sur la page de son père, Driss Radi.

              « Je ne peux pas rester les bras croisés et le laisser dire ce qu’il veut pour me salir. Mon avocat considère que c’est une violation grave du secret de l’instruction », s’indigne la plaignante, qui donne en détail sa version des faits à Atlasinfo.

              « Peur du scandale », de la « hchouma »

              Hafsa Boutahar explique avoir hésité dix jours avant de décider de déposer sa plainte le 23 juillet auprès du procureur du roi, parce qu’elle ne voulait pas nuire à ses employeurs « qui l’ont toujours bien traitée », qu’elle avait « peur du scandale », de la « hchouma », la honte en arabe dialectal, ce mot qui sert à taire au Maroc les tabous liés au corps, au genre, à la sexualité, aux violences contre les femmes comme le harcèlement sexuel et le viol.

              « S’il n’était pas allé parler de moi dans les bars en riant de ce qu’il m’avait fait subir, peut-être que je me serais tue comme la plupart des personnes qui se font violer, explique-t-elle à Atlasinfo. Vous croyez vraiment que c’est facile de s’adresser à la justice pour ce genre de chose dans une société comme la nôtre ? Que c’est facile de prendre le risque qu’on vous réponde que vous l’avez peut-être bien cherché ? Qu’on se demande ce que vous faisiez là ? Je me suis posé mille fois la question : allait-on m’aider ? Omar Radi est très connu et a de nombreux soutiens et moi, je n’ai rien. »

              Un électron libre qui dérange

              L’homme que Hafsa Boutahar accuse n’est pas n’importe qui. Omar Radi, 34 ans, est dans le viseur de la monarchie depuis des années. En cause : les prises de position critiques de cet électron libre, ses activités politiques, ses enquêtes journalistiques sur l’économie de rente, la corruption, la spoliation des terres, la collusion entre le Palais et les affairistes, la répression des mouvements sociaux dans les régions périphériques abandonnées par l’État, comme le Rif ou l’Oriental. « Omar Radi fait de l’économie politique. Ses enquêtes dérangent, assure Aboubakr Jamai, fondateur du Journal hebdomadaire, un titre phare de la presse marocaine fermé sur décision des autorités en 2010. Son travail sur la spoliation des terres collectives fait peur : le jour où les gens au Maroc connaîtront l’ampleur et les bénéficiaires de ces expropriations sous l’alibi de l’utilité publique, le pouvoir au Maroc aura de gros problèmes. » Pour conduire un travail au long cours sur ce sujet, le journaliste a justement décroché une importante bourse de la Bertha Foundation.

              Emprisonné le 26 décembre 2019 à la suite d’un vieux tweet fustigeant la justice marocaine et les magistrats qui avaient confirmé en appel, le 6 avril 2019, la condamnation des porte-voix du soulèvement populaire dans le Rif à de très lourdes peines, le journaliste avait finalement été libéré quelques jours plus tard, sous la pression d’une mobilisation nationale et internationale inédite. Dans cette affaire, il a finalement écopé, en mars dernier, d’une peine de quatre mois de prison avec sursis.

              Sous surveillance

              Dans la foulée, un rapport d’Amnesty International a révélé que son téléphone avait été espionné via le logiciel Pegasus, de la firme israélienne NSO, utilisé selon elle par les autorités marocaines. Reprises dans une quinzaine de médias sous la coordination du collectif Forbidden Stories, ces révélations font scandale.

              En 2018 déjà, CitizenLab, un laboratoire indépendant de l’université de Toronto, avait mis au jour les traces de plus de mille attaques lancées dans 45 pays via le logiciel Pegasus. L’étude de CitizenLab désignait déjà les autorités marocaines, suspectées d’avoir eu recours à ce spyware pour surveiller des opposants jusqu’en France.

              Ces révélations avaient décidé WhatsApp (propriété de Facebook) à poursuivre NSO devant la justice américaine : au moins 1 400 usagers de cette messagerie instantanée avaient été piratés dans le monde. Parmi eux, des journalistes, des militants des droits humains, des responsables politiques.

              Riposte des autorités marocaines

              Prises la main dans le sac, les autorités marocaines ripostent. Le 25 juin, le procureur général près la cour de Casablanca ouvre une enquête sur « l’implication présumée du journaliste dans une affaire d’obtention de financements étrangers en relation avec des services de renseignement ». Quand survient l’accusation de viol le 23 juillet, Omar Radi, repeint par le pouvoir en espion, a déjà répondu à une vingtaine de convocations de la brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ).

              Les dossiers ne sont pas disjoints : le journaliste comparaît ce mardi 22 septembre sous les accusations d’« atteinte à la sûreté extérieure de l’État (en entretenant avec des agents étrangers) des intelligences ayant pour objet de nuire à la situation diplomatique du Maroc », d’« atteinte à la sûreté intérieure de l’État (en recevant une rémunération étrangère) pour (…) ébranler la fidélité que les citoyens doivent à l’État et aux institutions du peuple marocain », d’« attentat à la pudeur avec violences », de viol, d’infraction au code général des impôts marocain et d’évasion fiscale.

              La peur étend son ombre

              Depuis son incarcération, c’est la tétanie dans les cercles journalistiques et militants. Ceux qui osent mettre en doute ces accusations deviennent les cibles de menaces, d’intimidation. Ils sont traînés dans la boue. Des voix libres, pourtant rompues aux méthodes du régime, choisissent la retenue. La peur étend chaque jour un peu plus son ombre. « On est nombreux à s’être déconnectés des réseaux sociaux, épuisés par le harcèlement de meutes de trolls. Moi, j’ai supprimé Whatsapp même Signal, changé de téléphone. On en vient à s’écrire des lettres qu’on remet à des gens pour éviter de passer par la poste, avec le risque d’interception », soupire une activiste.

              Plusieurs figures de la lutte pour la défense des droits humains refusent tout simplement de s’exprimer sur cette affaire - « Le climat ne nous permet plus de parler » - ou préfèrent s’exprimer sous couvert d’anonymat. LA SUITE SUR humanite





              Dernière modification par MEC213, 09 novembre 2021, 22h41.

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              • #8
                /////
                Dernière modification par wahrani, 10 novembre 2021, 10h46.

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