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Sarkozy tacle Bouteflika

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  • Sarkozy tacle Bouteflika

    La constitution dont la France est dotée depuis 1958 est la seule, à notre connaissance, parmi celles des pays démocratiques à ne pas mettre de limite aux mandats présidentiels successifs qu’une même personne peut exercer. Cette spécificité française a servi de référence et d’argument dans notre pays aux «révisionnistes» qui veulent amender l’article 74 de l’actuelle constitution, qui restreint chez nous à deux mandats uniquement l’exercice du pouvoir présidentiel.
    L’exemple français a servi d’artillerie lourde à ces révisionnistes en leur permettant de s’appuyer sur la pratique française pour réfuter les accusations d’atteinte à la démocratie dont fait l’objet leur projet d’amendement de cet article 74. Las pour eux, l’Assemblée nationale française a voté hier à l’unanimité de ses députés, majorité et opposition confondues, un amendement qui va mettre un terme à la spécificité constitutionnelle nationale.
    Il faut rappeler que la représentation française a, il y a quelques années déjà, réduit la durée du mandat présidentiel de 7 à 5 années. Elle vient de faire plus fort en adoptant un article qui restreint à deux mandats successifs seulement l’exercice du pouvoir présidentiel dans l’Hexagone. C’est dire que de l’autre côté de la Méditerranée, c’est le chemin exactement inverse de celui des autorités algériennes que les pouvoirs français ont décidé d’emprunter pour consolider la démocratie française. Ce que faisant, ils enlèvent aux «révisionnistes» de chez nous la caution pour leur projet, du précédent d’une véritable démocratie fonctionnant sans problème avec le régime de non-limitation des mandats présidentiels. Les présidents français ayant bénéficié de ce régime n’ont été, de De Gaulle à J. Chirac, ni des dictateurs ni des liberticides. Ils ont seulement fait aux Français la démonstration qu’un exercice exagérément prolongé du pouvoir suprême use irrémédiablement celui qui en est investi, avec pour conséquence qu’il finit par porter atteinte au crédit et au prestige de l’institution présidentielle, garante et gardienne de leur système démocratique.
    En optant pour le changement radical qu’ils vont introduire dans la constitution de leur pays, les parlementaires français ont mis la France au diapason des autres Etats démocratiques ayant banni la confiscation prolongée par un homme de la magistrature suprême, fusse par la voie légitime du suffrage universel.
    En persistant malgré tout à amender l’article 74 dans un sens qui n’a plus droit de cité dans les démocraties du monde, les partisans de ce projet ne feront qu’ancrer le pays dans le camp des Etats arabes ou autres dont les constitutions ne sont qu’habillage changeant à leurs régimes autoritaires et antidémocratiques.
    par Kharroubi Habib-Quotidien d'Oran
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    et pourquoi le titre :' sarkozy tacle bouteflika '


    l'idée limiter les mandats du président francais etait dans les airs depuis fort longtemps ........ je ne crois pas que le nain ai décidé d'amender cet article pour embéter Boutef
    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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    • #3
      c'est du n'importe quoi y'a kharoubi

      Jamais cet idée n'a été exposée avant, en plus Boutef n'a mm pas le courage de soumettre cet article au réferendum, alors là de ne trouver comme prétexte que de calquer l'exemple de France, là c trop con mon vieux...

      Et bien sur Cell, c trop bête de dire ça.

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