Les réponses de Blinken à une journaliste qui lui a posé 4 fois la même question sur le Sahara -
Medias24

Rédaction Medias24
Le 20 novembre 2021 à 7h33
Modifié 20 novembre 2021 à 7h34
L’objectif de la journaliste était de faire dire à Blinken si les USA allaient revenir sur le proclamation de Trump relative à la souveraineté sur Maroc sur le Sahara. Et si la réponse était négative, il risquait de se faire accuser de partialité. La journaliste a même soulevé la question du referendum. Blinken a botté en touche, refusant de se prononcer sur le passé et insistant sur le soutien aux efforts onusiens pour une paix durable, ainsi qu’au nouvel envoyé personnel Staffan de Mistura.
Voici le passage en question, tel que publié par le département d’État américain:
« QUESTION : une région dont on parle rarement, le Sahara Occidental. Et nous avons vu vers la fin de l’administration Trump qu’ils reconnaissaient la souveraineté du Maroc sur cette région contestée. Est-ce que c’est chose que vous allez inverser ?
SECRÉTAIRE BLINKEN : Nous sommes maintenant très concentrés sur le soutien des efforts de l’envoyé de l’ONU, Staffan de Mistura, et d’un processus dirigé par l’ONU pour trouver une solution durable et digne. C’est l’objet de nos efforts.
QUESTION : Mais allez-vous revenir sur cette décision ?
SECRÉTAIRE BLINKEN : Nous nous concentrons sur le – sur ce processus de l’ONU, en aidant à le faire avancer. Nous parlons à toutes les parties concernées. Et en ce moment, l’accent devrait être mis sur ce que l’ONU fait, encore une fois, pour trouver une solution durable et digne.
QUESTION : Les États-Unis sont le seul pays au monde à reconnaître la pleine souveraineté du Maroc sur cette région. Allez-vous inverser cette position [ndlr: cette affirmation est bien entendu fausse].
SECRÉTAIRE BLINKEN : Encore une fois, notre objectif —
QUESTION : — et donner une chance à l’effort dont vous parlez, un éventuel référendum ? Allez-vous inverser la position ?
SECRÉTAIRE BLINKEN : Nous avons été très engagés avec toutes les parties. Et comme je l’ai dit, notre objectif en ce moment, d’autant plus que nous avons maintenant un envoyé de l’ONU après beaucoup de temps sans en avoir, est de nous assurer que ce processus peut aller de l’avant. C’est là que nous nous concentrons. C’est là que va notre soutien.
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