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Algérie, les purges se multiplient au plus haut niveau de l’armée

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  • Algérie, les purges se multiplient au plus haut niveau de l’armée

    Décryptage




    Le général Hicham Miloudi, dit « Hichem », un des principaux artisans de la politique actuelle de lutte contre le Hirak, pourrait être limogé prochainement

    Ce haut gradé avait été nommé en janvier 2021 chef du Centre Principal Opérationnel (CPO)) qui au sein du service de renseignement de l’armée (ou DGSA) possède des antennes dans les régions militaires. Leur mission était, hier, d’arrêter les islamistes violents et aujourd’hui de réprimer les opposants. Le général Miloudi avait remplacé le colonel Yassine proche des anciennes équipes de feu général Gaïd Salah, puissant patron de l’armée et du pays tout entier après l’éviction du pouvoir de l’ex président Bouteflika.

    Le général Miloudi nommé voici un un an dans ses fonctions a récemment piloté un rapport mettant en garde cotre les slogans hostiles à l’institution militaire qui apparaissaient lors des mobilisations: « services secrets terroristes ». Alors que certains viols et tortures auraient été pratiqués contre les opposants arrêtés au sein de ses services, ce général proposait également une enquête sur ces accusations. Quitte à sacrifier quelques tètes et afin de calmer l’hostilité populaire.
    Le général Chengriha, patron de l’armée, multiplie les purges au sein du haut commandement pour imposer son pouvoir

    Tous sur des sièges éjectables


    La possible révocation de ce haut gradé dont on ne connait pas le réel motif fait suite, ces derniers jours, à plusieurs autres mises à l’écart, dont celle voici deux semaines du général Kaidi, responsable du « département de formation et de préparation », l’interface entre l ‘état major et les régions militaires. Cet été, le général Chengriha, chef d’état major et véritable patron de l’Algérie, avait écarté le responsable de la gendarmerie, le général Gouasmia, ainsi que des dizaines de cadres dont la promotion avait été annoncée.

    Dans ces conditions, beaucoup d’officiers refusent aujourd’hui toute promotion de peur de se soir, demain, révoqués ou pire emprisonnés. Trente généraux sont aujourd’hui sous les verrous !

    Dans le même temps, le haut commandement militaire interdit à tous les officiers supérieurs de quitter le territoire. En effet quelques désertions spectaculaires ont marqué récemment les esprits comme celle de deux officiers des Forces Spéciales, le capitaine Raouf Hassani et le commandant Blidi Ben Yakoub. Lequel a demandé l’asile politique en Hollande.
    Des promotions suspectes


    Quelle logique préside à toutes ces purges? « La paranoia », assure un haut gradé interrogé par Mondafrique. L’explication est un peu rapide. l reste que le général Chengriha, le puissant chef d’état major, est connu comme un officier impulsif et colérique, qui ne possède pas lnécessairement ‘envergure nécessaire pour diriger l’armée algérienne. À la tète de la troisième région militaire où il fit une partie de sa carrière, il s’était fait connaitre pour ses pratiques autoritaires. À la façon soviétique! Et c’est en Russie en effet qu’il a fait ses classes.

    Pour remplacer les hauts gradés qu’il évince, le général Chengriha fait appel à des officiers retraités dont beaucoup ont fait leurs classes au sein de l’ancien DRS, le service de renseignement du tout puissant général Mediene, dit « Toufik », qui fut pendant un quart de siècle jusqu’en 2015, le vrai patron de l’Algérie.

    Ainsi le général Miloudi tout juste évincé serait remplacé par le général Lounes Brahimi, dit « Mourad ». Le promu est un proche du général Abdelkader Haddad, connu pour avoir été un des officiers les plus brutaux de la décennie noire et rappelé aussi par Chengriha dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. De façon dramatique, le pouvoir algérien revient aux vieilles recettes de la quasi guerre civile qu’a connu l’Algérie entre 1992 et 1998. l’indépendance. .
    « L’ennemi intérieur », un classique


    Le chef d’état major, qui se cantonnait généralement au domaine militaire, s’en est pris, lors d’un déplacement en province, à “certaines parties haineuses, qui ont toujours du mal à admettre l’émergence d’une Algérie nouvelle et démocratique, forte de par ses institutions, grande de par son armée, attachée à son identité et à ses valeurs nationales, fière de ses coutumes, souveraine dans ses décisions, prospère et stable”. La surprise, la voici: le chef de l’armée, à l’instar de son prédécesseur Gaïd Salah qui a dirigé le pays après le départ du Président Bouteflika, n’hésite plus à apparaitre dans le débat politique pour fustiger « l’ennemi intérieur » qui empêcherait l’émergence d’une « Algérie nouvelle et démocratique ».

    Dans un article paru dans l’hebdomadaire français « le Point » et signé par un ancien journaliste d’El Wattan, Arlène Meddi, dont les relations sont connues avec l’appareil sécuritaire, le plan de bataille du chef des armées est plus explicitement donné. « À Alger, titre le journal, la restructuration du renseignement passe par le recentrage et de nouvelles priorités, notamment « la menace interne ». Le papier fort bien informé explique que la Direction centrale de la sécurité de l’armée (DCSA), « sous l’unique emprise » du général Chengriha, chapeautera l’ensemble des services algériens. Au détriment de la Présidence de la République désormais marginalisée.

    Ce qui préoccupe les patrons de l’armée, poursuit « le Point », c’est « la polarisation identitaire, voire séparatiste » qui prend de l’ampleur, via les réseaux sociaux ». Comprenons les forces islamistes « identitaires » et la contestation kabyle « séparatiste ». Voici « la menace interne » clairement identifiée


    source : mondeafrique

  • #2
    Chengriha est de loin le mot le plus utilisé dans les médias algériens (presse écrite et audiovisuelle), tu ne peux pas lire un article DZ sans que Chengriha ne soit cité. Il est une star
    Faites une comparaison avec les autres pays du reste du monde (à part la Corée N) combien de fois un général de l'armée du pays est cité dans leurs presse.

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    • #3
      Algérie, les purges se multiplient au plus haut niveau de l’armée
      C'est edifiant de voir comment ils se bouffent entre eux tout en jetant en pâture les civils et militaires (du serail) en disgrâce du régime pour des raisons bien infâmes qui cachent une guerre compotiste et revenchard entre eux.

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      • #4
        Le régime d'Alger est un régime mafieux. Et comme dans toutes les mafias il y a des "familles", des clans.

        Il y avait le "clan Bouteflika". Ce clan a été disséminé par le le "clan Gaid Salah". Et ce clan lui-même est en train d'être disséminé par le nouveau clan au pouvoir, le "clan Chengriha" qui lui-même sera un jour disséminé par un autre clan.

        Et le peuple dans tout ça ?

        Le peuple on l’occupe avec les histoires que vous connaissez tous, des histoires dont les personnages sont le Maroc, la France et Israël. Des histoires que vous pouvez lire dans les médias papier et dans les médias en ligne et que vous pouvez voir et écouter sur les chaines Tv algériennes.

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        • #5
          Macha allah 3la li ekssbir, dial elmerrouk

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          • #6
            l'armée algérienne est décimée, c'est d'ailleurs pour ça que la zriba a fait appel à Israël pour se protéger
            « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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            • #7
              l'armée algérienne est décimée, c'est d'ailleurs pour ça que la zriba a fait appel à Israël pour se protéger
              c'est pour ça qu'auparavant l'Algérie s’est rapprochée de l’Iran pour essayer de combler son manque et essayer de se couvrir.

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              • #8
                Pourquoi on dit que le boss c'est chling.riha alors que toutes les chancelleries étrangère dans leurs rapports interne par de Toufik le vrai boss du pays, et qui tire les ficelles de tous ça...

                Droite des Valeurs
                Gauche du Travail
                Centre "Intérêt de Mon Pays"

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                • #9
                  Je n'ai pas dit que l'armée algérienne est décimée. J'ai dit qu'en Algérie un clan mafieux chasse un autre.

                  Pour ce qui est des généraux, c'est vrai qu'un certain nombre de généraux est en prison, que d'autres généraux ont été mis à la retraite mais il y a tellement de généraux en Algérie (un millier parait-il) qu'il n'y aucun risque que l'armée algérienne soit décimée.

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                  • #10
                    Un général pour 200; soldats,
                    un capitaine pour 10 soldats
                    ...

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