À Washington, le ministre de l’Agriculture israélien, Oded Forer, en visite à la Banque Mondiale (BM) a discuté mardi dernier avec le vice-président pour le développement durable au sein de l’Institution, Juergen Voegele, de la probabilité de devenir un centre régional d’innovation pour le pour le désert et l’aquaculture en vue d’une coopération régionale entre le Maroc, Israël, l’Égypte, la Jordanie et les Émirats arabes unis.
Il a été convenu de promouvoir la création d’un centre international pour la création et la diffusion des connaissances dans le domaine de l’agriculture du désert », souligne un communiqué du ministère israélien de l’Agriculture qui situe également le lieu. « Le centre sera établi dans le Néguev par le ministère de l’Agriculture, en coopération avec la Banque mondiale et d’autres pays et organismes internationaux ». Sur la forme et le fond, l’idée a été acceptée et la BM, tout à fait consentante au demeurant, devrait approuver l’ambitieux projet, et préparer un plan pratique pour la mise en place du centre de recherche. Une procédure de visite chez les différentes parties prenantes ayant déjà été lancée.
Le secteur agricole en Israël a toujours été relativement avancé sur le plan technologique. Israël est une plaque tournante pour les technologies agricoles et est bien placé pour affronter les pires prévisions de crise climatique. L’agriculture bénéficie de la recherche scientifique générale et de la R&D (research and développent ou recherche et développement). Le secteur repose presque entièrement sur les résultats qui sont mis en application grâce à une étroite coopération entre agriculteurs et chercheurs
Un système effectif de transmission de données permet de faire rapidement parvenir aux champs les résultats obtenus en laboratoire pour résoudre les éventuels problèmes de terrain. Dans ce domaine, la R&D est menée principalement par l’Organisation de recherche agricole du ministère de l’Agriculture. Pour ce qui est de l’expertise à l’export on va dire, la plupart des instituts israéliens de recherche agricole entretiennent d’étroites relations avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture la FAO, ce qui garantit un fructueux échange d’informations avec d’autres pays.
Israël n’a rien à envier aux autres quant à ce secteur clé qu’est l’agriculture à titre d’exemple l’État hébreu est un champion dans la production du lait. Les vaches laitières d’Israël détiennent des records mondiaux de production avec une moyenne passée de 6600 litres en 1970 à plus de 10 000 litres à l’heure actuelle, grâce au système d’élevage scientifique et aux analyses génétiques effectuées par l’Institut Volcani. Par ailleurs la technologie n’est pas en reste, des ordinateurs conçus et fabriqués en Israël sont d’un usage courant dans les activités agricoles quotidiennes, telles que le calcul des quantités d’engrais à répandre compte tenu des facteurs environnementaux ; la préparation de fourrage pour le bétail conformément aux formules de mélange les plus économiques ; le contrôle de l’humidité et de la température des poulaillers. Aussi, des équipements très perfectionnés ont été mis au point pour le labourage, les semailles, la plantation, le fauchage, le moissonnage, le tri et l’emballage…
D’un autre côté, alors que la priorité de l’heure est d’augmenter une production agricole confrontée à des conditions météorologiques de plus en plus extrêmes, les entreprises agrotechnologiques israéliennes se sont déjà mises au travail pour ce qui est de la question et des prévisions de la crise climatique. La science, les données et la technologie jouent un rôle prépondérant dans l’adaptation aux effets du changement climatique, selon les entrepreneurs en technologie agricole israéliens. Dans ce contexte, les innovateurs israéliens en agrotechnologiques trouvent constamment de nouvelles formules, histoire de mettre à jour et de réinventer l’agriculture. La technologie dans l’agriculture n’est pas nouvelle, mais le domaine agricole fait monter sa créativité d’un cran en adoptant et en concevant de nouvelles méthodes pour changer son fonctionnement.
Une étude récemment publiée menée par la NASA indique comment le changement climatique pourrait avoir un impact sur la production de cultures dès les 10 prochaines années et précise les modalités permettant au secteur agricole de rester sous les projecteurs du discours environnemental. Le principal point à retenir de l’étude, publiée dans la revue Nature Food, est que les modèles climatiques avancés combinés à des modèles de projection des récoltes indiquaient que les collectes dans le monde seraient affectées par les impacts climatiques beaucoup plus tôt qu’on ne le pensait auparavant. L’étude prévoit des rendements entre autres de maïs et de céréales en général, pouvant chuter de 24 % dans certaines parties du monde « en raison de la hausse des températures, du changement des saisons, de l’augmentation des niveaux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère et des précipitations de plus en plus irrégulières ».
La Dr Calanit Bar Am, directrice de la stratégie de la plate-forme de renseignement sur le système alimentaire Trellis, a déclaré dans une interview à « Times of Israel“ quant à l’étude, ‘Le rapport ne me fait pas peur, car nous avons la capacité d’atténuer certains de ces effets’, convaincue en cela que la technologie conduira à de ‘nouvelles opportunités’ dans l’agriculture. ‘La science, les données et la technologie joueront un rôle majeur dans l’adaptation aux effets du changement climatique sur le rendement des cultures et la qualité du maïs et du blé et offriront de nouvelles opportunités et des valeurs à l’ensemble de la chaîne alimentaire
la vie économique
Il a été convenu de promouvoir la création d’un centre international pour la création et la diffusion des connaissances dans le domaine de l’agriculture du désert », souligne un communiqué du ministère israélien de l’Agriculture qui situe également le lieu. « Le centre sera établi dans le Néguev par le ministère de l’Agriculture, en coopération avec la Banque mondiale et d’autres pays et organismes internationaux ». Sur la forme et le fond, l’idée a été acceptée et la BM, tout à fait consentante au demeurant, devrait approuver l’ambitieux projet, et préparer un plan pratique pour la mise en place du centre de recherche. Une procédure de visite chez les différentes parties prenantes ayant déjà été lancée.
Le secteur agricole en Israël a toujours été relativement avancé sur le plan technologique. Israël est une plaque tournante pour les technologies agricoles et est bien placé pour affronter les pires prévisions de crise climatique. L’agriculture bénéficie de la recherche scientifique générale et de la R&D (research and développent ou recherche et développement). Le secteur repose presque entièrement sur les résultats qui sont mis en application grâce à une étroite coopération entre agriculteurs et chercheurs
Un système effectif de transmission de données permet de faire rapidement parvenir aux champs les résultats obtenus en laboratoire pour résoudre les éventuels problèmes de terrain. Dans ce domaine, la R&D est menée principalement par l’Organisation de recherche agricole du ministère de l’Agriculture. Pour ce qui est de l’expertise à l’export on va dire, la plupart des instituts israéliens de recherche agricole entretiennent d’étroites relations avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture la FAO, ce qui garantit un fructueux échange d’informations avec d’autres pays.
Israël n’a rien à envier aux autres quant à ce secteur clé qu’est l’agriculture à titre d’exemple l’État hébreu est un champion dans la production du lait. Les vaches laitières d’Israël détiennent des records mondiaux de production avec une moyenne passée de 6600 litres en 1970 à plus de 10 000 litres à l’heure actuelle, grâce au système d’élevage scientifique et aux analyses génétiques effectuées par l’Institut Volcani. Par ailleurs la technologie n’est pas en reste, des ordinateurs conçus et fabriqués en Israël sont d’un usage courant dans les activités agricoles quotidiennes, telles que le calcul des quantités d’engrais à répandre compte tenu des facteurs environnementaux ; la préparation de fourrage pour le bétail conformément aux formules de mélange les plus économiques ; le contrôle de l’humidité et de la température des poulaillers. Aussi, des équipements très perfectionnés ont été mis au point pour le labourage, les semailles, la plantation, le fauchage, le moissonnage, le tri et l’emballage…
D’un autre côté, alors que la priorité de l’heure est d’augmenter une production agricole confrontée à des conditions météorologiques de plus en plus extrêmes, les entreprises agrotechnologiques israéliennes se sont déjà mises au travail pour ce qui est de la question et des prévisions de la crise climatique. La science, les données et la technologie jouent un rôle prépondérant dans l’adaptation aux effets du changement climatique, selon les entrepreneurs en technologie agricole israéliens. Dans ce contexte, les innovateurs israéliens en agrotechnologiques trouvent constamment de nouvelles formules, histoire de mettre à jour et de réinventer l’agriculture. La technologie dans l’agriculture n’est pas nouvelle, mais le domaine agricole fait monter sa créativité d’un cran en adoptant et en concevant de nouvelles méthodes pour changer son fonctionnement.
Une étude récemment publiée menée par la NASA indique comment le changement climatique pourrait avoir un impact sur la production de cultures dès les 10 prochaines années et précise les modalités permettant au secteur agricole de rester sous les projecteurs du discours environnemental. Le principal point à retenir de l’étude, publiée dans la revue Nature Food, est que les modèles climatiques avancés combinés à des modèles de projection des récoltes indiquaient que les collectes dans le monde seraient affectées par les impacts climatiques beaucoup plus tôt qu’on ne le pensait auparavant. L’étude prévoit des rendements entre autres de maïs et de céréales en général, pouvant chuter de 24 % dans certaines parties du monde « en raison de la hausse des températures, du changement des saisons, de l’augmentation des niveaux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère et des précipitations de plus en plus irrégulières ».
La Dr Calanit Bar Am, directrice de la stratégie de la plate-forme de renseignement sur le système alimentaire Trellis, a déclaré dans une interview à « Times of Israel“ quant à l’étude, ‘Le rapport ne me fait pas peur, car nous avons la capacité d’atténuer certains de ces effets’, convaincue en cela que la technologie conduira à de ‘nouvelles opportunités’ dans l’agriculture. ‘La science, les données et la technologie joueront un rôle majeur dans l’adaptation aux effets du changement climatique sur le rendement des cultures et la qualité du maïs et du blé et offriront de nouvelles opportunités et des valeurs à l’ensemble de la chaîne alimentaire
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