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Un rapport international tire la sonnette d’alarme : les lycéens algériens très faibles en maths

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  • Un rapport international tire la sonnette d’alarme : les lycéens algériens très faibles en maths

    Les lycéens algériens âgés de plus de 15 ans ont un niveau très faible en sciences, maths et la lecture, déplore l’Indice mondial du savoir 2021 (« Global Knowledge Index – GKI »), une vaste enquête mondiale ayant évalué les systèmes éducatifs et le niveau d’acquisition du savoir dans pas moins de 155 pays répartis à travers le monde entier.

    Le GKI est le seul indice qui mesure les connaissances à l’échelle mondiale et est produit annuellement depuis 2017 par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en partenariat avec Mohammed bin Rashid Al Maktoum Knowledge Foundation (MBRF). Dans sa nouvelle édition de l’année 2021, l’index comprend 155 variables soigneusement sélectionnées dans plus de 40 sources et bases de données internationales. En 2020, l’année dernière, l’Algérie s’était été classée à la 103e place (sur 138 pays) dans l’indice mondial du savoir (Global Knowledge Index, GKI). Cette année 2021, l’Algérie a encore régressé puisqu’elle se retrouve au 111e rang mondial sur 155 pays évalués cette fois-ci derrière la majorité des pays arabes et de nombreux pays africain.

    Au total, 154 pays ont participé au GKI 2021, contre 138 l’année dernière. Pour la première fois, l’Irak et la Palestine ont rejoint le portefeuille des pays participants de la région Afrique du Nord et Moyen-Orient (MENA), portant le total à 16. Pour mesurer les performances des pays du monde entier, l’Indice mondial du Savoir s’appuie sur l’évaluation des performances de plusieurs domaines qui sont l’enseignement préuniversitaire, l’enseignement et la formation techniques et professionnels, l’enseignement supérieur, la recherche, le développement et l’innovation, les technologies de l’information et des communications, l’économie et le caractère propice de l’environnement général.

    Concernant le bilan de l’évaluation des élèves algériens âgés de plus de 15 ans en mathématiques, sciences et la lecture, l’Algérie est fortement épinglée par le GKI 2021 avec un score dérisoire, voire ridicule, de 11,3 sur 100. C’est une note très faible qui traduit les carences de la formation en mathématiques et sciences sans oublier la lecture, trois piliers considérés par les pédagogues comme le socle de la réussite scolaire et professionnelle, plus tard dans la vie active, car ces trois matières permettent ensuite de développer des compétences dans des métiers à fortes valeurs ajoutées et offrent ainsi des qualifications professionnelles majeures pour les jeunes actifs d’un pays déterminé.

    Les élèves algériens en matière de mathématiques, lecture et sciences sont classés au 75e rang mondial. Loin, très loin du TOP 50 des pays présentant des performances remarquables dans ces matières névralgiques pour la réussite scolaire. A titre de comparaison, les élèves des Emirats Arabes-Unis récoltent un score de 40,6 sur 100, soit une performance 4 fois supérieure à celle des élèves algériens concernant l’apprentissage des mathématiques, sciences ou la lecture. Ils se classent, d’ailleurs, au 45e rang mondial.

    En décembre 2014, une enquête menée par le Conseil des Lycées d’Algérie (CLA), un syndicat autonome des enseignants de l’éducation nationale, sur un échantillon de 32 000 élèves répartis sur les trois niveaux de l’enseignement secondaire, avait à l’époque indiqué que les seules matières dans lesquelles les élèves algériens ont plus au moins des moyennes correctes sont le sport et les sciences islamiques. A contrario, la majorité des élèves sont très faibles en mathématiques et en langues. Par filière, les élèves inscrits en mathématiques ont un taux de d’échec plus important. Ils sont suivis des élèves inscrits en maths techniques, gestion et économie et, enfin, lettres et langues étrangères.

    L’enquête du CLA avait révélé ainsi qu’en mathématiques, les élèves algériens de terminale se distinguaient par une moyenne de 9,4 sur 20, soit un taux de réussite de 40, 15%. Ce taux passe à 47,53% en deuxième année et à 40, 52%. Cette dernière catégorie d’élèves avait enregistré une moyenne générale de 8,75/20. Le déclin du niveau scolaires en mathématiques est donc une vieille problématique en Algérie qui n’a jamais été prise au sérieux par le ministère de l’Education Nationale.
    Algeriepartplus

  • #2

    Une question

    Est ce que les maths en Algérie sont dispensés en Français ou en arabe. ? Si c'est en arabe pour moi c'est a principale cause de ce constat

    (Heureusement que le Maroc a opté en 2019 pour l'enseignement en français des matières scientifiques. Le niveau de certains élèves que je connais dans mon entourage s'est bcp amélioré dans ces matières)

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    • #3
      Est ce que les maths en Algérie sont dispensés en Français ou en arabe. ? Si c'est en arabe pour moi c'est a principale cause de ce constat
      Les mathématiques sont la seule discipline académique qui soit universelle, la langue dont ont les enseignes importe peu. A mon avis c'est surtout le niveau des prof qui doit être affligeant, vu le salaire minable qu'ils reçoivent...

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      • #4
        Peut-on voir le classement mondial par pays ?

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        • #5
          Hallaj

          Oui c'est vrai, on peut résoudre une équation ou une fonction sans dire un mot. Mais c plus maintenant car tu dois écrire et argumenter darori un peu de texte dans la démonstration des équations. Je ne sais pas si ça se fait en Algérie mais on passe des colles de maths dans le lycée..donc la langue est très importante

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          • #6
            Les algériens ne sont pas moins intelligents, la discipline est très mal enseignée, c'est tout, j'en étais témoin, les profs manquent de pédagogie et ont souvent une approche élitiste, en exagérant la difficulté des tests et des examens, pour soi-disant "relever le niveau" des élèves, le résultat était que beaucoup avaient du mal à suivre, et les maths, quand on est largué, c'est toute l'année qui est fichue, voir tout le parcours, puisque les leçons et les nouveaux chapitres font tout le temps appel à des connaissances sensées être acquises auparavant, on ne peut pas résoudre une équation simple, si on ne maitrise pas l’arithmétique élémentaire.

            Les maths peuvent être très accessibles avec le bon prof et les bons outils, les manuels n'étaient pas fameux également, très inférieurs à ceux utilisés en France (à titre d'exemple) dont les excellents Vuibert. Il y a également le chantage des cours particuliers, c'est devenu un véritable business.

            Voilà un bon prof de maths, avec une pédagogie extraordinaire :

            Dernière modification par Galaad, 20 décembre 2021, 15h22.

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            • #7
              De mon temps, on n'était fort qu'en mathématiques.
              c'est la matière la plus accessible. ca ne demande aucun autre support que l'attention.

              Les ingénieurs Algériens nouvellement arrivés ne semblent pas être faibles en maths.

              ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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              • #8
                Galaad

                Il n'y a pas de mauvais élèves, il y a de mauvais enseignants

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                • #9
                  Au Maghreb : (Maroc Algerie Tunisie).

                  l'Algerie a la qualité de l'éducation la plus mauvaise selon les différents rapports sur le sujet.

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                  • #10
                    le maroc ne s'en sort pas non plus

                    https://www.knowledge4all.com/ranking

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