Vu du Japon.
Quand les bidonvilles de Séoul deviennent une “version miniature” de “Squid Game”Publié le 24/12/2021 - 15:51

Un soldat sud-coréen répand une solution antiseptique contre le coronavirus dans un bidonville de Séoul, en mars 2020 (image d’illustration).
PHOTO / CHUNG SUNG-JUN / GETTY IMAGES via AFP
En dépit de sa croissance spectaculaire ces dernières décennies, la Corée du Sud souffre d’inégalités vertigineuses. Ce journal japonais a dépêché son correspondant dans un bidonville en plein cœur de Séoul, livrant une vision irréelle de la capitale.
Les films et les séries sud-coréennes connaissent à ce jour un succès fulgurant à l’étranger. À titre d’exemple, le film Parasite, œuvre du réalisateur Bong Joon-ho, a remporté l’oscar du meilleur film en 2020. Quant à la série Squid Game, créée par Hwang Dong-hyeok, elle a été visionnée par 111 millions de personnes lors des seuls vingt-huit jours suivant le début de sa diffusion, conduisant Forbes a la qualifier en octobre de “série la plus populaire de l’histoire de Netflix”.
Ces deux œuvres ont ceci de particulier qu’elles s’articulent autour d’un des thèmes majeurs de la société sud-coréenne : les inégalités sociales. En dépit de la croissance économique spectaculaire de ces dernières décennies, le taux de pauvreté du pays s’établit à 17 %. Plus grave encore, celui des personnes ayant plus de 65 ans culmine à 43 %, soit trois fois plus que la moyenne des pays de l’OCDE. À l’approche de l’élection présidentielle, qui doit se tenir en mars prochain, le journal japonais Asahi Shimbun a dépêché son correspondant dans un bidonville situé en plein cœur de la capitale Séoul, symbole des inégalités qui gangrènent la Corée du Sud.
“C’est comme si le temps s’était arrêté ici”
Le bidonville en question se trouve à deux pas de la gare de Yeongdeungpo, dans le sud-ouest de la ville. Après le cessez-le-feu de la guerre de Corée, en 1953, l’endroit était surtout connu pour ses nombreuses maisons closes
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