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Kazakhstan : l’état d’urgence décrété, manifestations dans le pays, que se passe-t-il ?

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  • Kazakhstan : l’état d’urgence décrété, manifestations dans le pays, que se passe-t-il ?

    Le mouvement de colère a débuté dimanche après une hausse des prix du gaz naturel liquéfié (GNL) dans une ville de l’ouest du pays et s’est étendu à Almaty, la capitale économique

    Un groupe de de plusieurs milliers de manifestants a pénétré ce mercredi dans le principal bâtiment de l’administration d’Almaty, capitale économique du Kazakhstan, en proie à des troubles sans précédent, depuis dimanche, après une hausse des prix du gaz, malgré les tirs de grenades et de gaz de la police.





    Peu avant, le président du Kazakhstan, Kassym-Jomart Tokaïev, avait annoncé limoger son gouvernement et décréter l’état d’urgence, en réponse aux manifestations ayant éclaté dans plusieurs villes de ce pays autoritaire d’Asie centrale. Cette crise est la plus grande menace à ce jour pour le régime mis en place par l’ancien président Noursoultan Nazarbaïev, qui a dirigé cette ex-république soviétique jusqu’en 2019, mais qui conserve une grande influence. La hausse des prix du gaz est perçue par la population comme injuste au vu des vastes ressources gazières et pétrolières du pays.

    « Le vieillard dehors ! »

    Le mouvement de colère a débuté dimanche après une hausse des prix du gaz naturel liquéfié (GNL), dans la ville de Janaozen, dans la région de Mangystau, avant de s’étendre à la grande ville régionale d’Aktau, sur les bords de la mer Caspienne, puis à Almaty. La région de Mangystau dépend du GNL comme principale source de carburant pour les voitures et toute augmentation de son prix entraîne celle des produits alimentaires, déjà à la hausse depuis le début de la pandémie de coronavirus.





    Le gouvernement avait dans un premier temps tenté de calmer, sans succès, les protestataires en concédant une réduction du prix du GNL, le fixant à 50 tenges (0,1 euro) le litre dans la région, contre 120 au début de l’année.

    Les protestataires, dont certains ont attaqué des véhicules, scandaient des slogans anti-gouvernementaux comme « Gouvernement démission ! » et « Le vieillard dehors ! », en référence à l’ancien président Noursoultan Nazarbaïev, mentor du dirigeant actuel et encore très influent.

    Les messageries populaires WhatsApp, Telegram et Signal étaient indisponibles mercredi au Kazakhstan, tandis que les sites de deux médias indépendants semblaient bloqués. La télévision a par ailleurs rapporté mercredi l’arrestation du directeur d’une usine de traitement de gaz et d’un autre responsable dans la région de Mangystau. Ils sont accusés d’avoir « augmenté le prix du gaz sans raison », ce qui a « entraîné des protestations massives dans tout le pays », selon cette source.

    Le Khazakstan, première économie d’Asie centrale habituée par le passé à des taux de croissance à deux chiffres, souffre de la baisse des prix du pétrole et de la crise économique en Russie, qui a mené à la dévaluation du tenge kazakh et une forte inflation.


    sudouest.fr








  • #2

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    • #3
      La statue de l'ex président Nur-Sultan Nazarbaïev démontée.



      Dernière modification par sako, 05 janvier 2022, 18h35.

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      • #4
        Le Kazakhstan décrète l’état d’urgence, de violentes émeutes partout dans le pays.





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