Tweet
Une enquête pour « tentative d’assassinat dans un contexte terroriste » a été ouverte par le parquet fédéral belge, jeudi 20 janvier, après l’agression à l’arme blanche d’une ressortissante belge à Agadir, au Maroc, samedi.
Mercredi, la justice antiterroriste française avait ouvert une enquête pour « assassinat en relation avec une entreprise terroriste » après le meurtre, samedi, d’une touriste française, non loin d’Agadir, dans le sud du Maroc.
Les deux affaires ont été imputées par la police marocaine au même suspect, un homme de 31 ans, arrêté le jour même à Agadir. « Face à ces deux faits, les autorités judiciaires marocaines ont décidé d’ouvrir un dossier pour terrorisme », a affirmé, jeudi, le parquet fédéral belge, qui dit travailler en étroite collaboration avec les justices française et marocaine.
« Sévèrement blessée »
Les enquêteurs marocains soupçonnaient déjà « un mobile terroriste du crime » concernant le meurtre de la touriste française, une femme de 79 ans tuée à l’arme blanche sur un marché de Tiznit.
Concernant l’agression de la ressortissante belge, également à l’arme blanche, le parquet fédéral précise qu’elle a eu lieu « samedi en fin de journée à Agadir ».
Cette femme de 65 ans, qui est originaire de la région de Mons, en Belgique, et réside au Maroc, « est sévèrement blessée », mais « ses jours ne sont pas en danger », rapporte le parquet, dans un communiqué, citant « les médecins locaux ». Les investigations ont été confiées à la section antiterroriste de la police judiciaire fédérale de Charleroi.
Le royaume a été épargné ces dernières années par les violences liées aux groupes djihadistes. Cependant, le Maroc a été le théâtre, à la fin de 2018, d’une attaque contre deux touristes scandinaves, décapitées au nom de l’organisation Etat islamique (EI) dans les montagnes du Haut-Atlas (sud).
Le suspect des deux attaques perpétrées samedi à quelques dizaines de kilomètres de distance avait séjourné pendant un mois cet automne dans un hôpital psychiatrique, d’après la police marocaine. Il va faire l’objet d’une nouvelle expertise psychiatrique.
Le Monde
Mercredi, la justice antiterroriste française avait ouvert une enquête pour « assassinat en relation avec une entreprise terroriste » après le meurtre, samedi, d’une touriste française, non loin d’Agadir, dans le sud du Maroc.
Les deux affaires ont été imputées par la police marocaine au même suspect, un homme de 31 ans, arrêté le jour même à Agadir. « Face à ces deux faits, les autorités judiciaires marocaines ont décidé d’ouvrir un dossier pour terrorisme », a affirmé, jeudi, le parquet fédéral belge, qui dit travailler en étroite collaboration avec les justices française et marocaine.
« Sévèrement blessée »
Les enquêteurs marocains soupçonnaient déjà « un mobile terroriste du crime » concernant le meurtre de la touriste française, une femme de 79 ans tuée à l’arme blanche sur un marché de Tiznit.
Concernant l’agression de la ressortissante belge, également à l’arme blanche, le parquet fédéral précise qu’elle a eu lieu « samedi en fin de journée à Agadir ».
Cette femme de 65 ans, qui est originaire de la région de Mons, en Belgique, et réside au Maroc, « est sévèrement blessée », mais « ses jours ne sont pas en danger », rapporte le parquet, dans un communiqué, citant « les médecins locaux ». Les investigations ont été confiées à la section antiterroriste de la police judiciaire fédérale de Charleroi.
Le royaume a été épargné ces dernières années par les violences liées aux groupes djihadistes. Cependant, le Maroc a été le théâtre, à la fin de 2018, d’une attaque contre deux touristes scandinaves, décapitées au nom de l’organisation Etat islamique (EI) dans les montagnes du Haut-Atlas (sud).
Le suspect des deux attaques perpétrées samedi à quelques dizaines de kilomètres de distance avait séjourné pendant un mois cet automne dans un hôpital psychiatrique, d’après la police marocaine. Il va faire l’objet d’une nouvelle expertise psychiatrique.
Le Monde
Commentaire