Droit à l’autodétermination
En 1963, le Sahara espagnol était inscrit à la demande du Maroc sur la liste des territoires non-autonomes. Le Maroc est alors convaincu que les Sahraouis souhaitent massivement rejoindre le royaume, et qu'un scrutin d'autodétermination ne serait qu'une simple formalité. Le 17 décembre 1965, dans sa résolution 207252, l'Assemblée générale des Nations unies invite l'Espagne à prendre immédiatement les mesures nécessaires pour la libération de la domination coloniale des territoires d'Ifni et du Sahara espagnol et à engager à cette fin des négociations sur les problèmes relatifs à la souveraineté que posent ces deux territoires. L'Espagne et le Portugal votent contre la résolution tandis que la France, l'Afrique du Sud, le Royaume-Uni et les États-Unis s'abstiennent.
Dès lors, cette question est inscrite chaque année à l'ordre du jour de la quatrième commission de décolonisation et fait l'objet de sept résolutions supplémentaires de l'Assemblée générale entre 1966 et 1973, enjoignant l'Espagne à mettre en œuvre de ce droit à l'autodétermination. Depuis lors, l'ONU a toujours confirmé sa position en faveur de l'autodétermination de la population sahraouie53. Des recommandations du même type émanent depuis des années du Conseil du Sécurité des Nations unies, de l'OUA, du mouvement des non alignés, du Parlement européen, invitant toutes les parties, à coopérer pleinement avec les Nations unies afin de progresser vers une solution politique consensuelle de leur différend régional. En 1969, l'Espagne restitue la région d'Ifni au Maroc.
En 1963, le Sahara espagnol était inscrit à la demande du Maroc sur la liste des territoires non-autonomes. Le Maroc est alors convaincu que les Sahraouis souhaitent massivement rejoindre le royaume, et qu'un scrutin d'autodétermination ne serait qu'une simple formalité. Le 17 décembre 1965, dans sa résolution 207252, l'Assemblée générale des Nations unies invite l'Espagne à prendre immédiatement les mesures nécessaires pour la libération de la domination coloniale des territoires d'Ifni et du Sahara espagnol et à engager à cette fin des négociations sur les problèmes relatifs à la souveraineté que posent ces deux territoires. L'Espagne et le Portugal votent contre la résolution tandis que la France, l'Afrique du Sud, le Royaume-Uni et les États-Unis s'abstiennent.
Dès lors, cette question est inscrite chaque année à l'ordre du jour de la quatrième commission de décolonisation et fait l'objet de sept résolutions supplémentaires de l'Assemblée générale entre 1966 et 1973, enjoignant l'Espagne à mettre en œuvre de ce droit à l'autodétermination. Depuis lors, l'ONU a toujours confirmé sa position en faveur de l'autodétermination de la population sahraouie53. Des recommandations du même type émanent depuis des années du Conseil du Sécurité des Nations unies, de l'OUA, du mouvement des non alignés, du Parlement européen, invitant toutes les parties, à coopérer pleinement avec les Nations unies afin de progresser vers une solution politique consensuelle de leur différend régional. En 1969, l'Espagne restitue la région d'Ifni au Maroc.
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