A. Benyahia
Selon les données fournies par la Banque mondiale dans son «Rapport de suivi de la situation économique/ redresser l’économie algérienne après la pandémie», rendu public ces derniers jours, les exportations atteindraient les 4,6 milliards de dollars en 2021, soit donc «moins de 10% des importations».
Le rapport de la Banque mondiale sur l’état de l’économie du pays et ses perspectives est éloquent à plus d’un titre. Selon l’institution de Bretton Woods, l’amélioration des agrégats macro-économiques de l’Algérie «devrait être de courte durée». Dans ses prévisions, elle soulignera que «la croissance du PIB réel atteindra 4,1% en 2021, puis diminuera progressivement à moyen terme». Le PIB en hydrocarbures, un tableau à la page 13 du rapport, retraçant les principaux indicateurs économiques du pays, fait état de 10,6% du PIB en hydrocarbures et de -3,9% du PIB hors-hydrocarbures.
Cette contre-performance durant l’année 2021 dans le secteur hors hydrocarbures renseigne amplement donc sur le fait que la reprise de l’activité n’a pas été au rendez-vous. Encore une fois, c’est le secteur des hydrocarbures qui tire la croissance. Le rapport de la BM souligne ce caractère dominant de la reprise de la croissance et anticipe une légère reprise dans le secteur hors hydrocarbures en 2022 et 2023 avec 1,6% du PIB hors hydrocarbures durant les deux années consécutives, tandis que les taux de croissance globale seraient respectivement de 2% du PIB et 1,5% du PIB.
Selon les données fournies par la Banque mondiale dans son «Rapport de suivi de la situation économique/ redresser l’économie algérienne après la pandémie», rendu public ces derniers jours, les exportations atteindraient les 4,6 milliards de dollars en 2021, soit donc «moins de 10% des importations».
Le rapport de la Banque mondiale sur l’état de l’économie du pays et ses perspectives est éloquent à plus d’un titre. Selon l’institution de Bretton Woods, l’amélioration des agrégats macro-économiques de l’Algérie «devrait être de courte durée». Dans ses prévisions, elle soulignera que «la croissance du PIB réel atteindra 4,1% en 2021, puis diminuera progressivement à moyen terme». Le PIB en hydrocarbures, un tableau à la page 13 du rapport, retraçant les principaux indicateurs économiques du pays, fait état de 10,6% du PIB en hydrocarbures et de -3,9% du PIB hors-hydrocarbures.
Cette contre-performance durant l’année 2021 dans le secteur hors hydrocarbures renseigne amplement donc sur le fait que la reprise de l’activité n’a pas été au rendez-vous. Encore une fois, c’est le secteur des hydrocarbures qui tire la croissance. Le rapport de la BM souligne ce caractère dominant de la reprise de la croissance et anticipe une légère reprise dans le secteur hors hydrocarbures en 2022 et 2023 avec 1,6% du PIB hors hydrocarbures durant les deux années consécutives, tandis que les taux de croissance globale seraient respectivement de 2% du PIB et 1,5% du PIB.
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