Quelles conséquences à long terme ?
Pour la Russie, les conséquences économiques dans l’immédiat seraient très fortes. Mais, sur le long terme, l’Union européenne et particulièrement la France pourraient avoir beaucoup à perdre.
Tout d’abord, la Russie pourrait toujours échanger avec des banques étrangères, même sans Swift, car il existe désormais des alternatives au réseau. Il existe désormais 5 systèmes différents :
La Russie ne passerait certainement pas par Instex si les pays de l’Union européenne adoptaient des sanctions, mais elle pourrait se baser sur son propre réseau pour communiquer avec d’autres banques. Et surtout, elle pourrait rejoindre le réseau chinois.
Il existe d’ores et déjà de nombreux accords de coopération entre la Chine et la Russie, et Vladimir Poutine a d’ailleurs évoqué le sujet en décembre 2021 lors de discussions avec Xi Jinping. Il était notamment question de la mise au point d’un système, encore au stade de projet, qui permettrait aux banques russes et chinoises de ne plus passer par Swift. Si, comme l’explique La Tribune, « les principales banques russes et chinoises intègrent un nouveau système, les principales banques des pays qui commercent avec la Chine (ou la Russie) pourraient rapidement emboîter le pas ». Au final, plus que de déstabiliser la Russie, bannir le pays du réseau pourrait à terme isoler les pays et les institutions utilisateurs de Swift.
numerama . com
Pour la Russie, les conséquences économiques dans l’immédiat seraient très fortes. Mais, sur le long terme, l’Union européenne et particulièrement la France pourraient avoir beaucoup à perdre.
Tout d’abord, la Russie pourrait toujours échanger avec des banques étrangères, même sans Swift, car il existe désormais des alternatives au réseau. Il existe désormais 5 systèmes différents :
- Instex, un réseau créé par la France, l’Angleterre et l’Allemagne ;
- CIPS, mis au point par la Chine ;
- le SPFS, un système russe;
- et Ripple et Stellar, deux réseaux opérés par des entreprises américaines.
La Russie ne passerait certainement pas par Instex si les pays de l’Union européenne adoptaient des sanctions, mais elle pourrait se baser sur son propre réseau pour communiquer avec d’autres banques. Et surtout, elle pourrait rejoindre le réseau chinois.
Il existe d’ores et déjà de nombreux accords de coopération entre la Chine et la Russie, et Vladimir Poutine a d’ailleurs évoqué le sujet en décembre 2021 lors de discussions avec Xi Jinping. Il était notamment question de la mise au point d’un système, encore au stade de projet, qui permettrait aux banques russes et chinoises de ne plus passer par Swift. Si, comme l’explique La Tribune, « les principales banques russes et chinoises intègrent un nouveau système, les principales banques des pays qui commercent avec la Chine (ou la Russie) pourraient rapidement emboîter le pas ». Au final, plus que de déstabiliser la Russie, bannir le pays du réseau pourrait à terme isoler les pays et les institutions utilisateurs de Swift.
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