Les négociateurs russes et ukrainiens sont repartis après plusieurs heures de négociations à la frontière entre Ukraine et Biélorussie.
- Le président de la République Emmanuel Macron a échangé longuement par téléphone ce lundi 28 février avec son homologue russe Vladimir Poutine, en lui demandant l’arrêt des frappes contre les civils, la préservation de toutes les infrastructures civiles et la sécurisation des axes routiers en Ukraine, des points sur lesquels le président russe « a confirmé sa volonté de s’engager », a annoncé l’Elysée.
De son côté, Vladimir Poutine a détaillé ses conditions pour parvenir à une résolution du conflit. Le président russe dit souhaiter une reconnaissance de la Crimée russe, ainsi qu’une neutralité et une démilitarisation de l’Ukraine. - Le président russe exige « la reconnaissance de la souveraineté russe sur la Crimée, l’aboutissement de la démilitarisation et de la dénazification de l’Etat ukrainien et la garantie de son statut neutre » en préalable à tout règlement, a déclaré le Kremlin dans un communiqué, après un entretien téléphonique entre les deux chefs d’Etat.
Le président russe a souligné que la résolution du conflit « n’était possible que si les intérêts sécuritaires légitimes de la Russie étaient pris en compte sans condition », selon le Kremlin. « La partie russe est ouverte à des négociations avec des représentants de l’Ukraine et espère qu’elles mèneront aux résultats espérés ».
Des pourparlers sont actuellement en cours entre Kiev et Moscou en Biélorussie. L’Ukraine y réclame un cessez-le-feu immédiat et le retrait des forces russes.
Ces négociations prennent place alors que l’offensive russe, lancée le 24 février, se heurte à la résistance de l’armée ukrainienne et que des sanctions d’une ampleur inédite, adoptées par les Occidentaux, ébranlent l’économie russe. Le président français s’est également entretenu avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky « à plusieurs reprises ces dernières heures », a ajouté la présidence.
nouvelobs.com
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