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Le Conseil de sécurité a adopté une résolution pour qualifier la milice des rebelles Houthis du Yémen de « groupe terroriste » et a condamné les attaques de ce groupe contre les civils et les infrastructures civiles en Arabie Saoudite et aux Émirats arabes unis.
Dans une résolution votée à 11 contre 4 abstentions (l’Irlande, la Norvège, le Mexique et le Brésil), et pour laquelle tous les membres permanents du conseil de sécurité ont voté favorablement, les sanctions contre le Yémen ont été renouvelées et le groupe des rebelles yéménites ont été ajoutés à la liste des sanctionnés.
Les rebelles yéménites ayant conduit le pays à la guerre depuis 2015, connu sous le nom des Houthis ou encore d’Ansar Allah, ont été qualifiés de « groupe terroriste », et désormais l’embargo sur les armes a été élargi pour les inclure.
Le conseil de sécurité « décide également que le mouvement houthiste sera soumis aux mesures imposées par le paragraphe 14 de la résolution 2216 (2015). Celui-ci appelle notamment les États Membres à prendre les mesures nécessaires pour empêcher la fourniture, la vente et le transfert directs ou indirects d’armements et de matériel connexe de tous types à certaines entités », indique le communiqué sanctionnant la réunion sur le Yémen.
« Le Conseil (…) condamne fermement les attaques transfrontalières des groupes terroristes houthistes qui ont frappé des civils et des infrastructures civiles en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis », ajoute le texte.
La milice des rebelle Houthis est qualifiée de « groupe terroriste » par l’ONU, en raison des nombreuses violations contre la population yéménite et la communauté internationale.
La résolution proroge le mandat du Groupe d’experts jusqu’au 28 mars 2023 et prie le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, de prendre dans les meilleurs délais les mesures administratives nécessaires pour rétablir le Groupe d’experts sur le Yémen, en consultation avec la Commission.
Le dernier rapport du Groupe d’experts sur le Yémen confirmait le transfert d’armes de l’extérieur du Yémen au groupe Houthi, et estimait que ce transfert d’armes était une violation de l’embargo sur les armes imposé au Yémen. Cette nouvelle résolution fait référence aux conclusions du Groupe d’experts.
Par ailleurs, le texte condamne dans les termes les plus fermes les attaques croissantes contre des navires civils et commerciaux, ainsi que la saisie de navires commerciaux au large des côtes du Yémen. Et réitère « sa profonde inquiétude » face à l’intention déclarée des Houthis de lancer des attaques contre des cibles civiles, comme celle ayant visé les Emirats arabes unis.
Mi-février, chef de l’humanitaire de l’ONU, Martin Griffiths, avait souligné que la guerre au Yémen continuait de menacer des millions de vies à travers le pays. « Et pour l’instant, cette crise ne montre aucun signe d’apaisement », a-t-il dit devant le Conseil de sécurité.
« Nous avons assisté au cours des six dernières semaines à une escalade brutale et dangereuse du conflit. Cela a eu des conséquences dévastatrices pour les civils et les infrastructures civiles », a-t-il ajouté.
Hespress.fr
Dans une résolution votée à 11 contre 4 abstentions (l’Irlande, la Norvège, le Mexique et le Brésil), et pour laquelle tous les membres permanents du conseil de sécurité ont voté favorablement, les sanctions contre le Yémen ont été renouvelées et le groupe des rebelles yéménites ont été ajoutés à la liste des sanctionnés.
Les rebelles yéménites ayant conduit le pays à la guerre depuis 2015, connu sous le nom des Houthis ou encore d’Ansar Allah, ont été qualifiés de « groupe terroriste », et désormais l’embargo sur les armes a été élargi pour les inclure.
Le conseil de sécurité « décide également que le mouvement houthiste sera soumis aux mesures imposées par le paragraphe 14 de la résolution 2216 (2015). Celui-ci appelle notamment les États Membres à prendre les mesures nécessaires pour empêcher la fourniture, la vente et le transfert directs ou indirects d’armements et de matériel connexe de tous types à certaines entités », indique le communiqué sanctionnant la réunion sur le Yémen.
« Le Conseil (…) condamne fermement les attaques transfrontalières des groupes terroristes houthistes qui ont frappé des civils et des infrastructures civiles en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis », ajoute le texte.
La milice des rebelle Houthis est qualifiée de « groupe terroriste » par l’ONU, en raison des nombreuses violations contre la population yéménite et la communauté internationale.
La résolution proroge le mandat du Groupe d’experts jusqu’au 28 mars 2023 et prie le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, de prendre dans les meilleurs délais les mesures administratives nécessaires pour rétablir le Groupe d’experts sur le Yémen, en consultation avec la Commission.
Le dernier rapport du Groupe d’experts sur le Yémen confirmait le transfert d’armes de l’extérieur du Yémen au groupe Houthi, et estimait que ce transfert d’armes était une violation de l’embargo sur les armes imposé au Yémen. Cette nouvelle résolution fait référence aux conclusions du Groupe d’experts.
Par ailleurs, le texte condamne dans les termes les plus fermes les attaques croissantes contre des navires civils et commerciaux, ainsi que la saisie de navires commerciaux au large des côtes du Yémen. Et réitère « sa profonde inquiétude » face à l’intention déclarée des Houthis de lancer des attaques contre des cibles civiles, comme celle ayant visé les Emirats arabes unis.
Mi-février, chef de l’humanitaire de l’ONU, Martin Griffiths, avait souligné que la guerre au Yémen continuait de menacer des millions de vies à travers le pays. « Et pour l’instant, cette crise ne montre aucun signe d’apaisement », a-t-il dit devant le Conseil de sécurité.
« Nous avons assisté au cours des six dernières semaines à une escalade brutale et dangereuse du conflit. Cela a eu des conséquences dévastatrices pour les civils et les infrastructures civiles », a-t-il ajouté.
Hespress.fr
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