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Bof, il serait étonnant que la guerre d'Ukraine dérape même contre la station spatiales internationale. Il s'agit assurément que la science fiction.
- Les tweets du directeur général de l’Agence spatiale fédérale russe n’ont pas dit exactement cela, bien que les implications puissent être tout aussi troublantes.
Cette information provient d’un fil de discussion publié sur le compte Twitter de Dmitry Rogozin, le directeur général de l’Agence spatiale fédérale russe. Il y répondait à la dernière déclaration de Joe Biden, dans laquelle il annonçait qu’il y aurait de nouvelles sanctions sur le programme spatial russe. En effet, le contenu du fil parlait de la Station spatiale internationale et des conséquences tragiques que ces sanctions pourraient avoir, non pas tant pour la Russie que pour les États-Unis. Le ton agressif et la dureté avec laquelle certaines des conséquences sont présentées ont submergé les médias, mais il y a des détails importants pour comprendre ce que dit exactement Rogozine et ainsi comprendre si nous sommes confrontés à un avertissement, une menace ou un message sans intention concrète.
(...).
Dans le fil rogozine défie les sanctions américaines en précisant qu’ils n’y voient rien de nouveau, car ils ont longtemps empêché la Russie d’accéder à la microélectronique nécessaire à ses missions spatiales ou à d’autres pays utilisant des navires et des fusées russes. Il ajoute que si ce sont les sanctions, elles seront surmontées, comme elles l’ont déjà fait, puis les accuse de vouloir détruire la coopération entre les deux pays, notamment en limitant les échanges entre cosmonautes (Russes) et astronautes (Américains).
Le point clé
Pour l’instant, le message peut sembler retentissant, provocateur et en colère, mais pas une menace. Cependant, tout change dans la deuxième partie du fil, où il parle du rôle que joue la Russie dans le maintien de la Station spatiale internationale en orbite. En sauvegardant l’intraduisibilité inhérente à tout texte, ce que Rogozin a dit était plus ou moins comme suit:
« Peut-être que le président Biden n’est pas au courant, alors expliquez-lui que la correction de l’orbite de la station pour éviter les collisions avec des débris spatiaux ... c’est possible exclusivement en utilisant les moteurs des cargos russes Progress MS.
Le ton devient menaçant, mais il confirme une réalité : que la Station spatiale internationale a besoin à la fois des États-Unis et de la Russie pour rester opérationnelle et que, précisément, c’est la Russie qui est responsable de la maintenir en orbite. Il n’y a, à l’heure actuelle, aucune agence ou entreprise spatiale qui puisse remplir ce rôle que joue la Russie, donc si cela sort de l’équation, la conséquence inévitable sera la chute de la Station spatiale internationale. Tout comme ils dépendent des États-Unis pour l’alimentation électrique et pour maintenir l’orientation de la station, ils ont besoin de la Russie pour la propulser périodiquement sur une orbite stable. Cependant, le fil n’est pas terminé.
Chine?
« S’ils bloquent la coopération avec nous, qui sauvera l’ISS d’une désorbitation non guidée qui affecte le territoire des États-Unis ou de l’Europe ? Il est également possible que la construction de 500 tonnes ait un impact sur l’Inde ou la Chine. Voulez-vous les menacer de cette possibilité? L’ISS ne survole pas la Russie, donc tout le risque est à vous. Êtes-vous prêt pour cela? »
(...).
« Donc, pour l’instant, en tant que partenaire, je vous suggère de ne pas vous comporter comme un joueur irresponsable et de nier les « sanctions contre la maladie d’Alzheimer ». Conseils amicaux."
La Razon (extraits)
- Les tweets du directeur général de l’Agence spatiale fédérale russe n’ont pas dit exactement cela, bien que les implications puissent être tout aussi troublantes.
Cette information provient d’un fil de discussion publié sur le compte Twitter de Dmitry Rogozin, le directeur général de l’Agence spatiale fédérale russe. Il y répondait à la dernière déclaration de Joe Biden, dans laquelle il annonçait qu’il y aurait de nouvelles sanctions sur le programme spatial russe. En effet, le contenu du fil parlait de la Station spatiale internationale et des conséquences tragiques que ces sanctions pourraient avoir, non pas tant pour la Russie que pour les États-Unis. Le ton agressif et la dureté avec laquelle certaines des conséquences sont présentées ont submergé les médias, mais il y a des détails importants pour comprendre ce que dit exactement Rogozine et ainsi comprendre si nous sommes confrontés à un avertissement, une menace ou un message sans intention concrète.
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Dans le fil rogozine défie les sanctions américaines en précisant qu’ils n’y voient rien de nouveau, car ils ont longtemps empêché la Russie d’accéder à la microélectronique nécessaire à ses missions spatiales ou à d’autres pays utilisant des navires et des fusées russes. Il ajoute que si ce sont les sanctions, elles seront surmontées, comme elles l’ont déjà fait, puis les accuse de vouloir détruire la coopération entre les deux pays, notamment en limitant les échanges entre cosmonautes (Russes) et astronautes (Américains).
Le point clé
Pour l’instant, le message peut sembler retentissant, provocateur et en colère, mais pas une menace. Cependant, tout change dans la deuxième partie du fil, où il parle du rôle que joue la Russie dans le maintien de la Station spatiale internationale en orbite. En sauvegardant l’intraduisibilité inhérente à tout texte, ce que Rogozin a dit était plus ou moins comme suit:
« Peut-être que le président Biden n’est pas au courant, alors expliquez-lui que la correction de l’orbite de la station pour éviter les collisions avec des débris spatiaux ... c’est possible exclusivement en utilisant les moteurs des cargos russes Progress MS.
Le ton devient menaçant, mais il confirme une réalité : que la Station spatiale internationale a besoin à la fois des États-Unis et de la Russie pour rester opérationnelle et que, précisément, c’est la Russie qui est responsable de la maintenir en orbite. Il n’y a, à l’heure actuelle, aucune agence ou entreprise spatiale qui puisse remplir ce rôle que joue la Russie, donc si cela sort de l’équation, la conséquence inévitable sera la chute de la Station spatiale internationale. Tout comme ils dépendent des États-Unis pour l’alimentation électrique et pour maintenir l’orientation de la station, ils ont besoin de la Russie pour la propulser périodiquement sur une orbite stable. Cependant, le fil n’est pas terminé.
Chine?
« S’ils bloquent la coopération avec nous, qui sauvera l’ISS d’une désorbitation non guidée qui affecte le territoire des États-Unis ou de l’Europe ? Il est également possible que la construction de 500 tonnes ait un impact sur l’Inde ou la Chine. Voulez-vous les menacer de cette possibilité? L’ISS ne survole pas la Russie, donc tout le risque est à vous. Êtes-vous prêt pour cela? »
(...).
« Donc, pour l’instant, en tant que partenaire, je vous suggère de ne pas vous comporter comme un joueur irresponsable et de nier les « sanctions contre la maladie d’Alzheimer ». Conseils amicaux."
La Razon (extraits)
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