Déjà que le Maroc compte 48,9% de psychopathes dans sa population! Ce pourcentage augmenterait-il?
- Mal-être ou souffrances psychologiques, les Marocains consultent de plus en plus…
CERTAINS, POURTANT DISCRETS SUR LEUR VIE PRIVÉE, N’HÉSITENT PAS À RECOURIR À UN SUIVI PSYCHOLOGIQUE. IL Y A MÊME UNE SORTE D’ENGOUEMENT VU L’ÉMERGENCE D’UNE OFFRE DIVERSIFIÉE DE PROFESSIONNELS, PSYCHOLOGUES, PSYCHIATRES ET PSYCHANALYSTES. OUTRE CES SPÉCIALITÉS, CERTAINS PATIENTS N’HÉSITENT PAS À SE DIRIGER VERS LE COACHING OU LA ROQIA CHAR3IYA.
miter à des relations superficielles n’est pas nourrissant affectivement, on se débrouille comme on peut, avec ses pensées profondes et ses émotions. C’est ce repli qui pousse certaines personnes à consulter, parce qu’elles tournent en rond, avec des questions sans fin, souvent accompagnées de souffrances. De plus, là, face à un professionnel, elles sont assurées de ne pas être jugées», explique Abdelilah Jarmouni Idrissi, psychologue et psychothérapeute. De cette demande est née une offre qui ne cesse de s’amplifier afin d’apporter une réponse à ce besoin de «vider son sac», d’être écouté, de demander de l’aide et d’être accompagné psychologiquement, dans la confidentialité et la neutralité pour trouver le sens et le goût de la vie. Pour certains psychologues, il y a eu une évolution des mentalités.
En effet, l’évolution est notoire, selon M.Jarmouni qui note que «culturellement, au sein de la famille où l’on grandit, parler de soi, faire part de ses émotions est presque tabou: la communication entre le père et la mère est généralement limitée aux aspects fonctionnels comme la gestion de la maison et des enfants. Il y a également la posture un peu sacralisée des parents, qui, lorsqu’ils sont trop autoritaires, ne se prêtent pas trop aux confidences ou aux états d’âme, surtout passée la petite enfance. On grandit donc dans un silence mêlé à la pudeur, et on ne parle pas trop de soi, à l’extérieur non plus, surtout quand on a trop souvent reçu des consignes de discrétion de la part des parents».
Aujourd’hui, les professionnels confirment que ce n’est plus un tabou. Preuve en est la hausse du nombre de consultations dans les cabinets et la multiplication des ouvertures de cabinets. Le nombre des consultations est passé, selon les professionnels, de 3 par jour à l’ouverture des cabinets à 10 par jour actuellement. Les ouvertures de cabinets se sont multipliées en particulier dans les grandes villes. Ainsi, l’offre de prise en charge est variée : psychologues, psychanalystes, coachs et spécialistes de la roqia char3iya. Autant de types de prises en charge offertes pour les personnes ayant pris conscience d’une souffrance intrapsychique et qui éprouvent le besoin d’aller s’exprimer et d’être écoutées par un professionnel. Mais s’agit-il toujours d’une réponse adaptée à ce besoin ? L’offre de prise en charge est donc diversifiée et pose la problématique de l’existence de limites claires entre les divers écoutants. Ce qui impose, selon M. Jarmouni, une clarification des «trois approches qui sont différentes. En psychanalyse, le praticien n’intervient que très peu à travers l’interprétation de ce que l’analysant exprime via «l’association libre» qui consiste à exprimer ce qui lui vient à l’esprit, sans filtre, ce qui donne accès à l’inconscient. C’est généralement un travail au long cours».
La Vie eco (extraits)
- Mal-être ou souffrances psychologiques, les Marocains consultent de plus en plus…
CERTAINS, POURTANT DISCRETS SUR LEUR VIE PRIVÉE, N’HÉSITENT PAS À RECOURIR À UN SUIVI PSYCHOLOGIQUE. IL Y A MÊME UNE SORTE D’ENGOUEMENT VU L’ÉMERGENCE D’UNE OFFRE DIVERSIFIÉE DE PROFESSIONNELS, PSYCHOLOGUES, PSYCHIATRES ET PSYCHANALYSTES. OUTRE CES SPÉCIALITÉS, CERTAINS PATIENTS N’HÉSITENT PAS À SE DIRIGER VERS LE COACHING OU LA ROQIA CHAR3IYA.
miter à des relations superficielles n’est pas nourrissant affectivement, on se débrouille comme on peut, avec ses pensées profondes et ses émotions. C’est ce repli qui pousse certaines personnes à consulter, parce qu’elles tournent en rond, avec des questions sans fin, souvent accompagnées de souffrances. De plus, là, face à un professionnel, elles sont assurées de ne pas être jugées», explique Abdelilah Jarmouni Idrissi, psychologue et psychothérapeute. De cette demande est née une offre qui ne cesse de s’amplifier afin d’apporter une réponse à ce besoin de «vider son sac», d’être écouté, de demander de l’aide et d’être accompagné psychologiquement, dans la confidentialité et la neutralité pour trouver le sens et le goût de la vie. Pour certains psychologues, il y a eu une évolution des mentalités.
En effet, l’évolution est notoire, selon M.Jarmouni qui note que «culturellement, au sein de la famille où l’on grandit, parler de soi, faire part de ses émotions est presque tabou: la communication entre le père et la mère est généralement limitée aux aspects fonctionnels comme la gestion de la maison et des enfants. Il y a également la posture un peu sacralisée des parents, qui, lorsqu’ils sont trop autoritaires, ne se prêtent pas trop aux confidences ou aux états d’âme, surtout passée la petite enfance. On grandit donc dans un silence mêlé à la pudeur, et on ne parle pas trop de soi, à l’extérieur non plus, surtout quand on a trop souvent reçu des consignes de discrétion de la part des parents».
Aujourd’hui, les professionnels confirment que ce n’est plus un tabou. Preuve en est la hausse du nombre de consultations dans les cabinets et la multiplication des ouvertures de cabinets. Le nombre des consultations est passé, selon les professionnels, de 3 par jour à l’ouverture des cabinets à 10 par jour actuellement. Les ouvertures de cabinets se sont multipliées en particulier dans les grandes villes. Ainsi, l’offre de prise en charge est variée : psychologues, psychanalystes, coachs et spécialistes de la roqia char3iya. Autant de types de prises en charge offertes pour les personnes ayant pris conscience d’une souffrance intrapsychique et qui éprouvent le besoin d’aller s’exprimer et d’être écoutées par un professionnel. Mais s’agit-il toujours d’une réponse adaptée à ce besoin ? L’offre de prise en charge est donc diversifiée et pose la problématique de l’existence de limites claires entre les divers écoutants. Ce qui impose, selon M. Jarmouni, une clarification des «trois approches qui sont différentes. En psychanalyse, le praticien n’intervient que très peu à travers l’interprétation de ce que l’analysant exprime via «l’association libre» qui consiste à exprimer ce qui lui vient à l’esprit, sans filtre, ce qui donne accès à l’inconscient. C’est généralement un travail au long cours».
La Vie eco (extraits)
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