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ECS. Bir Lehlu. | L'Armée de libération sahraouie maintient le siège du secteur nord du Sahara occidental, qui abrite l'essentiel de l'infrastructure militaire de l'armée marocaine d'invasion. Dans ce contexte, les forces sahraouies maintiennent une dissuasion crédible dans cette région, dominant l'initiative offensive, le lieu et le moment, outre le fait que l'intervention de l'aviation marocaine n'a en rien affecté leurs opérations, bien au contraire : mercredi dernier, ils ont mené deux attaques distinctes sur le territoire marocain (Touizgui) en plus de maintenir un bombardement continu et incessant de cibles situées dans la région adjacente de Mahbes.
Dans son dernier rapport de guerre publié, numéro 476, la Défense sahraouie annonce avoir détruit un système de lancement multiple de roquettes BM-21 après avoir bombardé la caserne du 43e bataillon d'infanterie de l'armée marocaine, située dans la zone d'Umaytir Lemjeinza dans la région de Mahbes. Dans le même contexte, les retranchements souterrains où se cachent les soldats marocains dans ladite zone ont été attaqués.
L'Armée de libération sahraouie poursuit ses actions de neutralisation et de destruction d'objectifs militaires, en mettant l'accent sur le front nord. Au début du mois dernier, des affrontements sanglants ont eu lieu après de graves incursions sahraouies dans le mur militaire malgré le fait qu'il ait été illégalement renforcé et étendu par la force d'occupation : le Royaume du Maroc. À la suite de cette pénétration, d'innombrables matériels militaires ont été détruits et un total de vingt soldats et officiers marocains ont été tués. Et au cours de la dernière semaine de février, l'Armée de libération sahraouie a mené une large offensive à Mahbes qui a impliqué cinq zones différentes .
Les incursions sahraouies en territoire marocain dépassent une quinzaine de jours dans l'année et demie de guerre que nous menons, et elles s'approfondissent de plus en plus. Un an après, l'Armée de libération sahraouie a mené une offensive majeure au cœur du territoire marocain par laquelle elle a contourné le mur militaire, parvenant à mener des attaques en force contre la première base du mur appelée T1 selon la terminologie militaire marocaine. Or, en cette première semaine de mars, ils ont de nouveau pénétré Touizgui, lançant deux opérations armées dans les zones de Gasbet Al Shuhada et Graret Al Arabi., respectivement. Selon un responsable sahraoui, l'Armée de libération sahraouie est entrée à 180 kilomètres en territoire marocain. A noter que le secteur Touizgui-Zag, au sud du Maroc, abrite les bases marocaines T1, T7 et l'état-major du 9e corps blindé.
La guerre et les attaques de l'Armée de libération sahraouie se poursuivent pendant 477 jours sans interruption, sans trêve jusqu'à ce qu'il y ait une date fixée pour la célébration du référendum ou l'indépendance totale du Sahara Occidental.
Le Maroc continue de nier la guerre mais mobilise des troupes, des avions de combat et des drones au Sahara Occidental et s'engage dans une attrition diplomatique avec l'Occident, puisqu'en Afrique il subit l'ostracisme dérivé de son rejet de l'UA. Il est clair que le Maroc a fait de la parole l'une des pierres angulaires de sa stratégie : il mène une opération de censure et de silence à l'intérieur de son pays, et empêche également l'entrée de journalistes étrangers, dans le seul but de contrôler l'histoire et de pouvoir construire un contre-discours à sa manière.
Mots clés
, voilà le genre de "guerre" à enseigner toutes les écoles militaires
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