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STOCKHOLM (Reuters) - La Première ministre suédoise, Magdalena Andersson, a rejeté mardi les appels de l’opposition en faveur d’un débat sur l’entrée du pays dans l’Otan après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, en expliquant qu’une candidature de Stockholm pourrait compromettre la sécurité de l’Europe.
La Suède, qui n’a participé à aucune guerre depuis 1814 et dont la politique étrangère exclut toute participation à une alliance militaire, s’est néanmoins rapprochée de l’Otan ces dernières années. Et l’invasion de l’Ukraine, que Moscou présente comme une “opération militaire spéciale”, a suscité de nombreux appels en faveur d’une entrée dans l’Alliance atlantique.
“Si la Suède devait faire le choix de soumettre une candidature à l’entrée dans l’Otan dans la situation actuelle, cela déstabiliserait un peu plus cette région d’Europe et augmenterait la tension”, a dit Magdalena Andersson à la presse après une rencontre avec des dirigeants de partis d’opposition.
Moscou a mis en garde le mois dernier contre les “graves conséquences militaro-politiques” que pourrait entraîner une entrée dans l’Otan de la Finlande ou de la Suède.
Selon un sondage de l’institut Demoskop publié vendredi par le quotidien Aftonbladet, 51% des Suédois se disent favorables à l’entrée dans l’Otan, soit neuf points de plus qu’en janvier.
Ulf Kristersson, chef de file du parti des Modérés, a appelé le gouvernement à ouvrir un débat national sur le sujet, comme celui déjà entamé en Finlande.
La Finlande et la Suède ont noué une coopération militaire étroite et une éventuelle entrée de l’un des deux pays dans l’Otan accroîtrait la pression sur l’autre pour faire de même.
“C’est urgent”, a dit Ulf Kristersson à l’agence de presse TT. “On ne peut pas s’abriter derrière un paravent en espérant que la tempête nous épargne pour se retrouver surpris par une décision finlandaise dans un mois ou deux.”
Reportage Simon Johnson, version française Marc Angrand
La Suède, qui n’a participé à aucune guerre depuis 1814 et dont la politique étrangère exclut toute participation à une alliance militaire, s’est néanmoins rapprochée de l’Otan ces dernières années. Et l’invasion de l’Ukraine, que Moscou présente comme une “opération militaire spéciale”, a suscité de nombreux appels en faveur d’une entrée dans l’Alliance atlantique.
“Si la Suède devait faire le choix de soumettre une candidature à l’entrée dans l’Otan dans la situation actuelle, cela déstabiliserait un peu plus cette région d’Europe et augmenterait la tension”, a dit Magdalena Andersson à la presse après une rencontre avec des dirigeants de partis d’opposition.
Moscou a mis en garde le mois dernier contre les “graves conséquences militaro-politiques” que pourrait entraîner une entrée dans l’Otan de la Finlande ou de la Suède.
Selon un sondage de l’institut Demoskop publié vendredi par le quotidien Aftonbladet, 51% des Suédois se disent favorables à l’entrée dans l’Otan, soit neuf points de plus qu’en janvier.
Ulf Kristersson, chef de file du parti des Modérés, a appelé le gouvernement à ouvrir un débat national sur le sujet, comme celui déjà entamé en Finlande.
La Finlande et la Suède ont noué une coopération militaire étroite et une éventuelle entrée de l’un des deux pays dans l’Otan accroîtrait la pression sur l’autre pour faire de même.
“C’est urgent”, a dit Ulf Kristersson à l’agence de presse TT. “On ne peut pas s’abriter derrière un paravent en espérant que la tempête nous épargne pour se retrouver surpris par une décision finlandaise dans un mois ou deux.”
Reportage Simon Johnson, version française Marc Angrand
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