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Maroc : Pathétique combat d’arrière-garde

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    Maroc : Pathétique combat d’arrière-garde



    1 avril 2022

    Par Mohamed Abdoun

    Le Maroc n’en démord pas. Et c’est rien de le dire. Avec lui, chasser ses insipides affabulations par la porte consiste systématiquement à les voir revenir par la fenêtre. L’inénarrable Nacer Bourita, ministre marocain des AE, vient de se couvrir de ridicule ce jeudi en emboitant le pas à son maitre à penser Omar Hilal, représentant makhzenien au niveau de l’ONU. Il a en effet ressorti ce jeudi l’obsolète antienne relative aux fantomatiques « enfants-soldats du Polisario.

    Sa gravissime et fantaisiste accusation lancée à l’endroit de l’Algérie et du Polisario nécessite une réponse ferme et sans appel de la part de notre diplomatie. D’autant que Bourita a choisi Dakhla, dans les territoires occupés, pour réactiver sa puérile et légère accusation. Sa sortie trahit, du reste, l’incommensurable désespérance de Rabat face aux échecs successifs de l’ensemble de ses manœuvres visant à imposer par la force et la situation du fait accompli son moribond plan d’autonomie.

    C’est dire que la pathétique sortie de Bourita, qui prêterait d’abord à sourire n’était la poursuite du drame du peuple sahraoui, trahit avant tout ce fait indéniable que Rabat a abattu l’intégralité de ses cartes maitresses, et n’en a plus une seule à jouer. Dernière déconvenue en date, et non des moindre : le refus catégorique de l’ONU du changement de position de Madrid, venue s’aligner sur celle du Maroc.

    Stéphane Dujaric, le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, a en effet rappelé ce vendredi que la seule solution viable au conflit du Sahara Occidental repose dans la poursuite du processus onusien, consistant en l’inéluctable organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui.

    En somme, il faut juste rappeler que l’incommensurable désespoir du Maroc se mesure surtout à l’aune de la levée de bouclier quasi-généralisée du peuple marocain contre son « deal du siècle, consistant à normaliser ses relations avec l’entité sioniste en échange de la reconnaissance par Washington de la prétendue « marocanité du Sahara Occidental ».

    Une cinquantaine villes marocaines manifestent en effet quasiment sans relâche depuis l’été dernier contre la trahison du « commandeur des croyants » et président de la commission Al Qods » contre l’humiliante trahison par le Maroc de la noble et juste cause sahraouie.

    La grogne sociale aidant, ce royaume désormais bancal se retrouve désormais adossé à un baril de poudre. C’est la panique du Makhzen devant ces jacqueries qui continuent d’aller crescendo, qui se trouvent à l’origine des monumentales et répétées erreurs stratégiques de Rabat. Aucune de ses manœuvres n’a apporté de résultats probants. Bien au contraire…

    M.A.


  • #2
    La monarchie s'est discréditée aux yeux du peuple marocain. À présent, toute tentative d'éliminer les alaouites a acquis une légitimité incontestable. La balle est dans le camp de l'armée.

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