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Sahara Occidental occupé et territoires palestiniens annexés: voilà pourquoi les deux cas sont réciproques.

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  • Sahara Occidental occupé et territoires palestiniens annexés: voilà pourquoi les deux cas sont réciproques.

    Aucun individu sain d'esprit oserait dénier la réciprocité du Sahara Occidental occupé et les territoires palestiniens annexés par le sosie marocain qu''est Israël.

    A votre avis?


    - Le royaume du Maroc a voté, avec Israël, contre la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, au moment où la communauté internationale célèbre le 55e anniversaire de son adoption. Alors que la Commission des questions politiques spéciales et de décolonisation de l’ONU s’apprêtait à adopter le texte de la résolution en question, la délégation marocaine a annoncé que le Maroc votait contre celle-ci, s’alignant ainsi sur la position d’Israël.

    Face à cette attitude du régime marocain qui, paradoxalement, préside le comité d'Al-Qods – une ville où des Palestiniens se font tuer tous les jours par les forces coloniales israéliennes que Rabat soutient aux Nations unies –, de nombreuses délégations ont réagi à cette attitude lâche du Makhzen, directement concerné par cette résolution en tant que pays colonisateur au même titre qu’Israël.

    Mediapart (extraits)

  • #2
    - Maroc-Israël : le deal Palestine contre Sahara occidental

    L’annonce de la normalisation des relations entre le Maroc et Israël que Donald Trump vient d'annoncer est un succès diplomatique pour lui, mais aussi pour Benyamin Netanyahou.

    Cette normalisation est beaucoup plus importante pour Israël que la reconnaissance par les Émirats arabes unis ou Bahreïn parce que le Maroc est un pays plus important politiquement au sein du monde arabe, plus ancien. Si le Maroc n’existait pas comme État au moment de la création d’Israël, il existait déjà lors de la guerre des Six Jours qui permit à Israël de conquérir Jérusalem-Est, la Cisjordanie et la bande de Gaza. Par ailleurs, le roi du Maroc préside le comité Al-Qods-Jérusalem et est normalement plus impliqué sur la résolution du conflit israélo-palestinien et le soutien aux Palestiniens. Il y a également une opinion publique au Maroc, une société civile plus développée qu’aux Émirats arabes unis, qui manifeste régulièrement son soutien à la Palestine.
    (...).
    On constate donc que la technique de Donald Trump qui consiste à faire pression maximale pour obtenir ce qu’il veut, paye. C’est d’ailleurs, de manière assez ironique, comme cela qu’il était parvenu à obtenir l’organisation de la Coupe du monde de football 2026 – aux côtés du Mexique et du Canada – face au Maroc. Il avait alors menacé les pays qui ne voteraient pas pour les États-Unis de sanctions et le Maroc s'était vu privé de la victoire dans l'obtention de cette Coupe du monde-.

    Mediapart.

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    • #3
      - Israël-Maroc: un accord entre colonisateurs béni par Trump

      Donald Trump achève son mandat par une ultime embardée diplomatique qui fragilise la paix au Maghreb. Il a convaincu le Maroc de normaliser ses relations avec Israël en échange de la reconnaissance par Washington de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental.
      (...).
      En quoi consiste ce deal ?

      « C’est un accord paix contre paix », a commenté le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, expert en raccourcis politiques faciles et mensongers. « « C’est un accord occupation contre occupation », a rectifié, lucide, l’éditorialiste de Haaretz, Gideon Levy.

      Il y a longtemps que les Palestiniens, gavés de promesses et de belles paroles, n’attendent plus rien de leurs faux « frères arabes ». Il en va des dirigeants marocains comme de la plupart des dirigeants de la région, même si le souverain chérifien est président du comité Al Qods, une organisation panarabe qui a pour but de « préserver le caractère arabo-musulman » de la Ville sainte et qu’il est donc en principe plus sensible et attaché que d’autres au destin de Jérusalem et de ses habitants.
      (...).
      Pour les Marocains ? La question reste posée. L’accord risque de nourrir la colère, de creuser encore plus la défiance entre le peuple et le pouvoir marocains. « Le Maroc est un pays très concerné par la Palestine, comme l’Algérie et la Tunisie, peut-être plus que les pays du Moyen-Orient car le Maghreb est éloigné de la présence un peu lourde des Palestiniens dans ces pays. Il y a une vraie adhésion à la lutte palestinienne. Au sein de la société marocaine, l’annonce de cet accord constitue un très gros coup », analyse dans un entretien à Mediapart Leïla Shahid, figure de la cause palestinienne et de la diplomatie arabe.

      « Monnayer cette “normalisation” avec l’affaire du Sahara occidental, une “cause sacrée” pour beaucoup de Marocains, est un manque, voire une absence de considération et de respect pour les Marocains, estime pour sa part le journaliste marocain Omar Brouksy sur les réseaux sociaux. Normaliser avec un régime criminel, sans consulter personne, montre à quel point ceux qui dirigent ce pays déconsidèrent le Marocain, qui reste pour eux non pas un citoyen, mais un sujet, bon à obéir. »

      Mediapart (extraits)

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