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Territoires espagnols d'Afrique du Nord: début de la "démarocanisation"

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  • Territoires espagnols d'Afrique du Nord: début de la "démarocanisation"

    Exceptés les "esclavagistes" des territoires espagnols d'Afrique du Nord, tout citoyen ibérique établit en cités espagnoles nord-africaines se réjouit de ces expulsions. Et c'est légitime.

    - Avec la reprise des relations entre Rabat et Madrid, reprend automatiquement le retour des Marocains en situation irrégulière en Espagne. Le premier vol, avec à son bord une vingtaine de migrants marocains, partira demain depuis les Iles Canaries vers l’aéroport de Laâyoune, rapporte ce lundi 21 mars la radio Cadena Ser.
    (...).
    Des sources au sein du département de Fernande Grande-Marlaska avaient, en effet, confié au début de février à El Pais, l’imminence du lancement de ces opérations, suspendues en avril 2021. Il a fallu attendre la lettre adressée, le vendredi 18 mars, par Pedro Sanchez au roi Mohammed VI, pour accélérer ce processus.

    Au lendemain de cette missive, le ministre espagnol de la Présidence, Félix Bolaños a défendu le soutien du chef du gouvernement au plan marocain prévoyant d’accorder une autonomie au Sahara occidental. «Nous allons avoir une bonne relation avec le Maroc, nous allons avoir une relation stable, dans laquelle il (le Maroc, ndlr) s'engage à collaborer contre la traite des êtres humains et contre l'immigration illégale», a-t-il expliqué.



  • #2
    Reste que la xénophobie à l'encontre des Marocains et notamment des domestiques est scandaleuse! Ces pauvres femmes effectuent un labeur guère motivant afin de suppléer à leur misère endémique au Maroc, mais qui plus est, elles sont déconsidérées.

    Finalement, ces pauvres domestiques (2'000) sont dans dans une situation guère plus enviable que les cueilleuses marocaines des fruits rouges en Espagne!

    - La déléguée du gouvernement à Ceuta demande d’ouvrir la frontière avec le Maroc pour que « les filles viennent » nettoyer

    Salvadora Mateos a souligné que les ménagères de la ville attendent cette ouverture parce que « faisant le ménage l’après-midi, la vérité est que cela coûte »
    (...).
    Les estimations des syndicats de Ceuta et Melilla indiquent que dans les deux villes autonomes, il y a eu 2 000 travailleurs domestiques régularisés.

    Les formations de l’arc parlementaire de Ceuta ont pointé du doigt Mateos pour ces déclarations et ont critiqué ses paroles « honteuses ». Le porte-parole de Ceuta Ya, Mohamed Mustafa, a indiqué que le délégué de l’exécutif " indique clairement que celui qui pratique est un féminisme blanc, rance, archaïque et inapproprié d’un représentant progressiste du gouvernement de la nation ».

    De son côté, À: vous avez commandé plus de contrôles aux frontières et a inculpé Mateos. « Le contrôle des frontières, la nécessité de neutraliser l’action marocaine que le Maroc exerce à travers la frontière de Tarajal et l’élimination de l’effondrement de l’aide dans la ville stratégiquement causé par le gouvernement marocain, est réduit au fait que le délégué du gouvernement à Ceuta, représentant du gouvernement de Pedro Sanchez en ville, il passe un très mauvais moment parce qu’il n’a pas de fille marocaine pour nettoyer sa maison », a-t-il déclaré.

    The Obective

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    • #3
      Dès lors que Ceuta et Melilla sont ibériques auparavant que le Maroc existe (12 novembre 1956), il est normal que l'Espagne procède aux renvois des clandestins alaouites.

      - 73% des Espagnols pensent que Ceuta et Melilla sont aussi espagnoles que le reste des provinces

      Le président s’est rendu dans les deux villes autonomes quelques jours seulement après la publication de l’accord. Un message qui cherchait à transmettre l’idée que le nouveau cadre de relations servira à protéger l’espagnolité des deux territoires. Le sondage publié aujourd’hui par ABC montre qu’il s’agit d’un sentiment enraciné dans la population espagnole de manière très majoritaire. Mais avec des échecs importants parmi ceux qui ont voté pour Unidas Podemos et surtout pour les partis nationalistes. 73,2% des personnes interrogées déclarent que Ceuta et Melilla sont aussi espagnoles que le reste des provinces. 8,7% restent indifférents à ce fait, 8,3% ne connaissent ni ne répondent et touchent 10% des citoyens qui rejettent que les deux territoires soient comparables au reste du pays. Les électeurs de Ciudadanos (91%) sont ceux qui expriment le plus clairement leur soutien à cette réalité. Viennent ensuite Vox (86%), PSOE (81%) et PP (78%).

      ABC

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      • #4
        On peut aussi plaider à une certaine inimité espagnole envers les Marocain.e.s de fait de l'agression des FARces de l'ilot à chèvres ibérique en 2002. Que serait devenues les relations hispano-marocaines sans la reddition des soldats des FARces?

        - Le Maroc et les leçons de l’Ukraine

        Le tour de Sánchez sur le Sahara cherche à extraire une certaine réciprocité vis-à-vis de Ceuta et Melilla. Mais confier sa préservation à la diplomatie est naïf.
        (...).

        Espagne entretient des relations exemplaires avec la France. Il suffit de le regarder le baiser entre Pedro Sánchez et Emmanuel Macron lors de la réunion d’il y a quelques jours à Versailles. Nous sommes des coreligionnaires politiques, de grands partenaires commerciaux, de solides alliés militaires. Nous le sommes depuis des décennies.

        Et pourtant, quand en juillet 2002 Persil occupé par le Maroc et nous avons demandé à l’Elysée des images du satellite Hélios, Jacques Chirac a simulé une panne et nous a laissés aveugles. En outre, il a bloqué la signature d’une déclaration commune de condamnation dans l’Union européenne et, enfin, nous suggéré la livraison de tous les rochers de la côte marocaine et aussi de Ceuta et Melilla ». José María Aznar s’est soudain retrouvé isolé et a compris la portée réelle des bonnes paroles échangées lors des sommets internationaux.
        (...).

        Un putain de stupide

        Le nouvel équilibre créé par les accords d’Abraham a forcé la diplomatie espagnole à faire bouger les choses. En se qualifiant hier « l’initiative marocaine de l’autonomie comme base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du référendum », Sánchez cherche sûrement à obtenir de la correspondance concernant Ceuta et Melilla. Mais faire confiance à la conservation des villes pour négocier serait naïf. Sur l’échiquier international, les mots ne valent pas grand-chose lorsqu’ils ne sont pas soutenus par une capacité militaire puissante.

        Il est vrai que, pour l’instant, les classements officiels placent nos forces armées bien au-dessus de celles du voisin du Sud. Selon le cabinet de conseil Global Fire Power, L’Espagne se classe 18ème au monde et le Maroc est 55ème. Bien que les choses soient plus équilibrées par terre, mer et air, la supériorité hispanique serait écrasante.
        Mais nous avons déjà vu que cela est en train de changer et, en outre, comme il l’a répété à la veille de la Première Guerre mondiale John Fisher, Premier Lord de la Mer et modernisateur de la Royal Navy : « Il faut être un putain d’homme stupide pour combattre un ennemi dans un rapport de 10 pour un quand vous pouvez le faire dans un rapport de 100 pour un. »

        The Objetive



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        • #5
          S'agissant de l'agression des FARces de l'ilot ibérique de Persil en 2002, il faut savoir que l'Union européenne avait condamné unanimement l'invasion des FARces du rocher espagnol.

          - Dès jeudi soir, un bâtiment de la marine espagnole et une vedette de la guardia civil se sont approchés de l’îlot pour réclamer, en vain, le départ des militaires marocains. Sur le plan politique, le gouvernement de José Maria Aznar, dont les rapports avec les autorités marocaines sont tendus depuis plusieurs mois, a violemment condamné, vendredi matin, la présence de l’armée marocaine sur l’île du Persil et a exigé de Rabat de «prendre les mesures nécessaires pour un retour à la normale». Pour Madrid en effet, cette situation représente «une modification du statu quo actuel et ne correspond pas à la volonté de maintenir des relations amicales dans un esprit de coopération et de respect mutuel». Le nouveau chef de la diplomatie espagnole, Ana de Palacio, a par ailleurs vivement rejeté l’argument de Rabat sur la présence de soldats marocains sur l’île du Persil. «Qu’on m’explique en quoi la lutte anti-terroriste et anti-émigration clandestine a à voir avec l’installation d’une tente, d’un drapeau et de quelques membres de l’armée sur cet îlot», s’est-elle insurgée. Elle n’a d’ailleurs pas hésité à qualifier la situation d’«incident sérieux».

          Cette position espagnole est largement partagée par la Commission européenne pour qui la présence de militaires marocains sur l’île du Persil est une «violation de l’intégrité territoriale espagnole». Bruxelles estime en effet qu’il s’agit d’une «question de souveraineté avant toute chose» et affirme que le problème a atteint «un stade délicat». Mais si elle a condamné l’initiative marocaine, Bruxelles s’est en revanche bien gardée de s’impliquer directement dans un différend qu’elle considère comme bilatéral.

          «C’est clairement un incident regrettable, a ainsi déclaré un porte-parole de la Commission européenne, mais il doit être réglé bilatéralement entre Rabat et Madrid». Le Maroc, malgré les appels de Madrid à «un retour à la normale», a affirmé qu’il ne retirerait pas ses militaires de l’île du Persil. Rabat estime, en effet, que cet îlot a été libéré en 1956(), à l’occasion de la fin du protectorat espagnol sur le nord du pays.

          RFI (extraits).

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