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Espagne: Pedro Sanchez tenu d’expliquer aux députés les accords conclus avec le roi Mohammed VI

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  • Espagne: Pedro Sanchez tenu d’expliquer aux députés les accords conclus avec le roi Mohammed VI

    Difficile à croire qu'en Espagne, le Chef du gouvernement puisse passer un deal avec le narcotrafiquant et addictif à la coke l'empereur M6 sans prévenir non seulement les députés mais de surcroît le Chef d'Etat espagnol Felipe VI!

    Même en dictature marocaine, une telle incurie serait impensable par un ministre marocain sans l'aval du narcotrafiquant et addictif à la coke l'empereur M6 pour cause de la reddition des comptes!

    Adios Pedro?


    - Le chef du gouvernement espagnol est tenu de comparaitre, prochainement, à la Chambre basse du Parlement, afin de rendre compte des accords conclus avec le roi Mohammed VI, lors de sa visite au Maroc, le 7 avril. La décision de son passage, dont la date n’a pas été encore annoncée, a eu ce mardi l’adhésion de la majorité des porte-paroles des groupes de députés à l’exception du PSOE.

    Pour rappel, l’initiative de la comparution de Pedro Sanchez était défendue, le 12 avril, par la nouvelle secrétaire général du PP, Cuca Gamarra. Elle avait estimé que «le virage pris par Sanchez sur la politique étrangère, sans le soutien du Parlement, a déjà eu de graves conséquences sur nos relations avec l'Algérie». Une allusion à l’accord signé entre Alger et Rome, portant sur l’augmentation jusqu’à 40% des exportations du gaz algérien vers l’Italie, soit 30 milliards m3 contre seulement 10 milliards m3 destinés à l’Espagne via le Medgaz.

    Pedro Sanchez a déjà expliqué, fin mars, aux députés espagnols le bienfondé de son soutien au plan marocain d’autonomie au Sahara occidental.

    Ya..bi



  • #2
    On a trop tendance à omettre qu'en Espagne, c'est le roi Felipe VI qui est chef d'Etat que sans son aval- comme au Maroc avec le narcotrafiquant et addictif à la coke l'empereur M6- aucune décision prise par le premier ministre ibérique voire même du gouvernement- n'est légale.

    - Un chef d’Etat exemplaire

    La Couronne soumet ses comptes et son fonctionnement interne aux mêmes contrôles que les autres institutions de l’État. Allez-y, comme le montrent les rapports successifs du portail de transparence, que la Maison royale, à travers ses propres mécanismes, a déjà donné un exemple au reste des administrations publiques sur la clarté et l’efficacité de l’utilisation des fonds budgétaires, mais ce n’est pas trop pour être pleinement intégré dans le système de contrôle de l’État, sous le contrôle exigeant de la Cour des comptes.
    (...)
    Nous sommes donc confrontés à une modification non mineure, qui place la barre plus haut de l’exigence - elle inclut le principe de la publicité de tous les contrats exécutés par la Zarzuela, ainsi que la nature, le prix et la destination des cadeaux institutionnels reçus par le Roi - et qui a été commodément convenue entre le gouvernement et le chef de l’État, avec une performance remarquable de la part de l’exécutif qui doit être reconnue et qui, d’une certaine manière, répond à la volonté de Don Felipe de faire de la Couronne une institution qui est une référence d’exemplarité et d’efficacité au service des citoyens.

    La Razon (extraits)

    Commentaire


    • #3
      - Stupeur dans les Affaires étrangères pour la lettre de Sánchez à Mohamed VI inappropriée d’un gouvernement

      De Moncloa l'"authenticité » de la lettre est confirmée et qu’elle est arrivée à Rabat en Français. Ensuite, une copie traduite en espagnol a été faite qui « n’était pas à la hauteur de la tâche »

      La missive controversée que le président du gouvernement, Pedro Sánchez, envoyé le 14 mars au roi du Maroc, Mohamed VI, a provoqué un énorme étonnement mercredi au ministère des Affaires étrangères. Non pas tant à cause du contenu, qui était déjà connu presque dans son intégralité lorsque Rabat l’a publié la semaine dernière, mais à cause de la façon dont il est rédigé, quelque chose d’indigne d’une question aussi grave qui affecte les relations bilatérales entre l’Espagne et le Maroc.

      Plusieurs diplomates consultés par L’OBJECTIF ils ont montré leur surprise. Premièrement, le titre « Le président du gouvernement » est étrange alors qu’il serait logique d’apparaître écrit « Présidence du gouvernement » et un papier à en-tête qui identifie La Moncloa, avec l’adresse exacte. Il est également curieux de connaître la police utilisée dans la lettre, très éloignée de celle habituellement utilisée dans ce type de documents officiels.
      Dans la première ligne, l’utilisation du pluriel dans « transmettre » est également discutable alors que la chose la plus logique aurait été d’écrire « transmettre ». Ensuite, dans ce paragraphe, le mot respect est répété - « respect mutuel et respect des accords signés par les deux parties » - ce qui est redondant.

      Dans le cinquième paragraphe, Sánchez réitère sa détermination « à faire face ensemble aux défis communs » alors qu’il aurait dû utiliser le masculin – « ensemble » – puisqu’il fait référence à « deux pays frères ». Après cette faute de frappe vient presque alors l’omission de deux mots quand il est dit: « Surtout la coopération (de) gestion des flux migratoires en Méditerranée ... ».

      Et c’est dans le dernier paragraphe que se trouve le gazapo le plus flagrant, puisque le président confond la position du chef de la diplomatie. Sánchez attribue à Albares le statut de « ministre des Affaires européennes, de l’Union européenne et de la Coopération », alors qu’il est en fait ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération. Les diplomates consultés par ce journal doutent donc que le texte ait passé les contrôles appropriés avant d’être envoyé à Rabat.

      Une source gouvernementale a confirmé à L’OBJECTIF " l’authenticité " du contenu de la lettre et a souligné que la communication officielle qui est parvenue aux mains de Mohamed VI a été faite en Français, de sorte que la lettre que le gouvernement a divulguée à El País il s’agirait d’une copie traduite en espagnol dans laquelle la personne qui en était responsable « n’était pas à la hauteur de la tâche ».

      Selon une autre source, la lettre publiée laisse le gouvernement dans une très mauvaise position, car elle donne l’impression qu’il improvise sur une question aussi importante et, en outre, offre une image complètement « amateur » du service diplomatique espagnol-.

      L'Objective

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