Birlehlu (ECS). - A l'heure où les gros titres des médias se concentrent sur la guerre en Ukraine ou le Monkeypox, il serait bon de jeter un œil sur ce qui se passe dans l'ancien Sahara Occidental espagnol, dernière colonie d'Afrique. Le conflit armé actuel peut déstabiliser davantage l'économie mondiale, et en particulier celle du Maghreb, du Sahel et du sud de l'Europe. Compte tenu de la position stratégique de la région, le conflit pourrait déstabiliser toute la zone et mettre en péril les intérêts économiques de nombreux pays.
Selon les informations très fiables dont dispose ce média, la résurgence de la guerre est manifeste au Sahara Occidental. Le mouvement des troupes montre l'avènement des opérations, les forces aériennes marocaines ratissent les zones avec leurs combattants mais sans franchir le mur militaire par crainte des missiles anti-aériens de l'armée sahraouie. Les drones sont portés disparus depuis un mois, après la dernière attaque contre des civils dans la ville d'Ain Bentili au cours de laquelle trois personnes sont mortes, dont un mineur.
L'atmosphère dans les régions militaires sahraouies est à haute tension, surtout quand une éventuelle implication israélienne est suspectée avec un haut degré de probabilité, en raison de l'arme récemment utilisée et du modus operandi. Les forces marocaines continuent de concentrer des troupes dans au moins trois parties du mur militaire qui divise le Sahara Occidental, et l'armée sahraouie continue de bombarder ces troupes sans relâche.
L'armée sahraouie a attaqué plusieurs cibles militaires marocaines dont les régions occupées de Mahbes, Auserd, Hauza et Smara qui ont subi de lourds bombardements d'artillerie faisant de nombreux morts et blessés dans les rangs de l'armée marocaine, sans donner de chiffre exact, toujours difficile à préciser. compte tenu de l'opacité des autorités marocaines.
Le Front Polisario soutient que la solution au conflit passe nécessairement par la libération des territoires occupés, tandis que le Maroc, soutenu par la France, prône un plan d'autonomie présenté en 2007, 13 ans après la signature du Plan de règlement de 1991, comme seule solution au conflit.
Pertes dans l'armée marocaine.
Les dernières attaques à Hauza et Smara ont fait des « victimes » à l'armée marocaine déployée le long du mur militaire, en plus d'endommager gravement des bases militaires et des systèmes radar. Pendant ce temps, l'ONU et la communauté internationale restent totalement silencieuses en complicité avec l'occupant. Au milieu du mois de novembre 2020, les premiers affrontements armés ont eu lieu au Sahara Occidental entre les forces sahraouies et marocaines dans la brèche illégale d'El Guerguerat.
Le rapport de guerre publié samedi par la Défense sahraouie a souligné que les unités sahraouies ont bombardé des détachements des forces marocaines à Hauza et Smara deux fois de suite, en plus d'intenses bombardements contre les bases de l'armée marocaine dans le secteur de Mahbes. Les unités sahraouies ont effectué un autre bombardement d'artillerie dans la région d'Auserd à l'extrême sud du Sahara Occidental.
A noter que ce samedi, le vétéran chef d'état-major de l'Armée de libération sahraouie, Mohamed Luali Akeik, a annoncé une expansion offensive qui impliquera les villes sahraouies occupées par des actions de sabotage et de commando sans porter atteinte aux intérêts civils, a-t-il déclaré lors de la cérémonie de remise des diplômes soldats sahraouis.
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